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Gambie: 8 personnes dont l'ex-chef de l'armée condamnés à mort pour complot

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GambieL'ex-chef de l'armée gambienne et sept autres personnes, dont de hauts responsables militaires et des hommes d'affaires, ont été condamnés à mort, jeudi, à Banjul où ils étaient jugés pour une présumée tentative de coup d'Etat en 2009 contre le régime de Yahya Jammeh.

"Je déclare coupable tous les prévenus et les condamne à la peine de mort," a déclaré le juge Emmanuel Amabi.

Le procureur Richard Chenge avait auparavant déclaré: "les tentatives de coups d'Etat sont en augmentation en Gambie. Si nous n'y mettons pas fin, ce pays sera plongé dans le désordre. Je recommande vivement à la cour de faire un exemple en condamnant les accusés à mort."

La dernière exécution d'un condamné en Gambie remonte à 2007.

Parmi les condamnés figurent l'ex-chef de l'armée, Langtombong Tamba, l'ex-chef des services de renseignement Lamin Badjie et l'ex-chef adjoint de la police Modou Gaye.

Ils étaient accusés d'avoir "au cours de l'année 2009, en divers endroits de Gambie, conspiré entre eux et avec d'autres qui restent en liberté, pour fomenter des actes avec une intention séditieuse".

La justice gambienne les a reconnus coupables d'avoir importé des armes de la Guinée voisine et d'avoir conspiré pour renverser le gouvernement de Yahya Jammeh, lui-même au pouvoir depuis le coup d'Etat du 22 juillet 1994.

Depuis seize ans, Yahya Jammeh règne en maître sur la Gambie, petit pays quasi enclavé dans le Sénégal, fréquenté par de nombreux touristes européens.

Son régime est régulièrement critiqué pour ses violations des droits de l'homme et accusé d'entretenir un climat de terreur.

Par le passé, onze personnes avaient déjà été emprisonnées après avoir été accusées d'avoir pris part à une tentative de coup d'Etat en 2006. Quatre ont été condamnés à la prison à vie et sept à une peine de 20 ans d'emprisonnement.

Des observateurs estiment que ces dénonciations de complots illustrent la "paranoïa" du président qui remanie très souvent son gouvernement et, selon un analyste politique, se "débarrasse de quiconque est vu comme une menace pour son régime."

 

 SOURCE : AFP