L’OBS – Ambassadeur de l’Etat d’Israël au Sénégal, son Excellence M. Eli Ben Tura a apporté des éclairages sur la lettre-polémique de soutien à l’Etat juif des Imams et Oulémas du Sénégal. Interview !

Son excellence, comment avez-vous accueilli le soutien de l’Association nationale des Imams et Oulémas du Sénégal, qui est venue ce soir, pour la 3ème fois, couper le jeûne chez vous, ici à votre résidence à Dakar ?

Darou Karim est dans tous ses états. Elle avale mal le crime de lèse-majesté de l’Etat vis-à-vis d’elle : aucune délégation n’a été envoyée hier, à la cérémonie officielle du Leylatoul Khadr. Les fils et petits-fils de Serigne Modou Faty Khary ont attendu vainement jusqu’à 4 heures du matin, sans même apercevoir l’ombre d’une autorité de l’Etat. Une première, depuis le Président Senghor, signale Serigne Yeddaly M’backé, dans cette interview exclusive qu’il accorde à Dakaractu. Un affront qu’il faudra laver, absolument ! La cité religieuse fondée par Serigne Massamba M’backé sur ordre de Serigne Touba, ne se remet pas encore du « boycott » d’hier et dit sa volonté de combattre le régime Sall, jusqu’au dernier souffle.

Abdalrahim Alfarra, ambassadeur de la Palestine à Dakar dit ne pas comprendre le comportement des familles religieuses au Sénégal. «Dans la rue, des Sénégalais ne cessent de me témoigner leur solidarité. Mais, j’attends plus des familles religieuses. Elles n’ont pas fait assez. 

En tant qu’ambassadeur de la Palestine, personnellement, j’ai de très bonnes relations avec toutes les familles religieuses. Je fais des visites partout, à Touba, Tivaouane, Pire, Kaolack… Je participe à toutes leurs manifestations. Mais jusqu’à présent, après 18 jours de bombardement, je n’ai entendu aucun membre d’une famille religieuse. Personne ne m’a appelé, personne ne m’a écrit…Je suis très déçu par le comportement des représentants des familles religieuses. Je n’ai reçu aucun appel en guise de solidarité, je n’ai même pas vu de communiqué. Au moins, un communiqué aurait suffi. En cette période de Ramadan, où leurs frères d’Al Qods, Al Aqsa, qui est le troisième Lieu Saint de l’Islam, subissent l’injustice, on ne les entend pas», peste-t-il dans un entretien avec l’Observateur.

L’OBS – Un simple clic dans Google pour rechercher : Génocide des musulmans centrafricains, permet de se rendre compte de l’horreur. Mahomed Yalingui Sy, président du Mouvement des intellectuels centrafricains musulmans, a vécu les tueries de près. En visite dans les locaux de L’Observateur, ce juriste de formation, président du Mouvement des intellectuels centrafricains musulmans, raconte les exactions commises sur ses compatriotes qui ont eu le malheur d’être de religion différente.

Amnesty International a publié récemment un rapport sur les exactions commises sur des musulmans centrafricains, est-ce que ce rapport est conforme à l’horreur que vous avez vécue ?

Je pense que la communauté musulmane centrafricaine d’abord, et la communauté internationale, ont très bien accueilli ce rapport. Même si ça arrive assez tardivement. Mais mieux vaut tard que jamais. Nous pensons, au sein de notre mouvement, que ce rapport est une bonne chose dans la réparation de l’injustice commise contre des musulmans.

Vous avez du mal à marcher. De quoi souffrez-vous ?

En attendant de savoir qui sera réservé à sa requête, le Président du Groupe parlementaire de “Benno Bokk Yakaar” (BBY), Mouvance présidentielle, convoquant l’Article 44 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale sénégalaise, a sollicité l’audition sans délais par la Commission de la Défense de l’ancien Président de la République, Abdoulaye Wade, son ex-ministre des Forces armées, Bécaye Diop, le Général Abdoulaye Fall, ancien Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, ainsi que le Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, ancien Haut Commandant en second de la Gendarmerie nationale.

iGFM-13 Minutes Dans ce numéro de votre émission « 13 mn pour convaincre » le président du Front des Alliances Patriotiques (FAP), Ameth Khalifa Niasse revient sur le brûlot sur la corruption dans la gendarmerie, les élections locales, la nomination de Mommadou Dione à la Primature et la victoire de Khalifa Sall aux dernières élections locales. A en croire, M. Niasse : « Le livre du colonel est le premier jalon d’un coup d’Etat rampant » 

Le Pr. Mamadou Diouf jette un regard critique sur le régime de Macky Sall. Accroché en marge du séminaire organisé, avant-hier, par le CODESRIA, cet historien enseignant à l’université de Columbia aux Etats Unis, se dit sceptique par rapport au gouvernement actuel qui, selon lui, manque de vision.

Quel commentaire vous inspire la nomination du Premier ministre Mahammed Dionne ?