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Jeu, Nov

Sénégal Rugby : A la rencontre d’un homme au parcours tres riche : Mr Pompigne-Mognard

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DAKAR, Sénégal, 22 février 2019/APO Group/ -- 

Interview réalisée par la Chargée de communication de la Fédération Sénégalaise de Rugby :

1- Pouvez-vous nous dire en quelques mots qui est Nicolas Pompigne-Mognard et son parcours ?

 

Je suis le fondateur et le Président d’APO Group, le cabinet de conseil en relations presse et le service de distribution de communiqués de presse leader en Afrique et au Moyen-Orient. J’ai débuté ma carrière en tant que journaliste et je me suis rapidement rendu compte qu’il était difficile d’avoir accès aux actualités liées à l’Afrique. C’est avec la volonté de facilité le travail des journalistes africains en leur donnant la possibilité de recevoir un maximum d’informations et également de rendre plus visible les entreprises du continent que j’ai créé APO Group en 2007, depuis mon salon, littéralement, en investissant la totalité de mes 10000 euros d’économies. Aujourd’hui, je suis le seul propriétaire de l’entreprise, qui réalise plusieurs millions d’euros de chiffres d’affaires annuel et qui compte près de 300 clients, dont 85% d’entreprises multinationales, parmi lesquelles Facebook, Uber, Orange, DHL, mais aussi des personnalités et des organisations internationales. APO Group affiche une croissance record de 60% pour 2018, avec un chiffre d'affaires qui a plus que doublé en deux ans. En décembre dernier, afin d’accompagner le cabinet dans cette nouvelle phase de développement, j’ai nommé un nouveau Directeur Général, Lionel Reina, qui a occupé précédemment les postes de Vice-Président d’Orange en Afrique et au Moyen Orient et de Directeur d’Accenture pour le Moyen Orient. APO Group est le Partenaire Officiel principal de l’association africaine de World Rugby, Rugby Africa. Nous sommes aussi les partenaires de l’Association Internationale de la Press Sportive (AIPS) et de Getty Images, le leader mondial de la diffusion d’images. Je suis moi-même un ancien joueur de rugby.

2- Vous êtes à la tête d’APO Group, pourquoi avoir choisi de travailler avec l'Afrique ?

Je suis d’origine africaine et j’étais correspondent en Europe d’un media gabonais, Gabonews, et Président-délégué de l’Association de la Presse Panafricaine en France. A une époque où beaucoup considéraient encore l’Afrique comme le continent du désespoir, j’ai identifié le potentiel économique du continent et la nécessité de créer un leader panafricain de la relations presse et de la distribution de communiqués de presse afin de répondre aux futurs besoins des entreprises internationales dont j’étais convaincu qu’elles finiraient par investir massivement en Afrique.

J’ai identifié le potentiel économique du continent et la nécessité de créer un leader panafricain de la relations presse

3- Vous étiez au Sénégal pour rencontrer les étudiants en journalisme et en communication du CESTI et de l’Université Gaston Berger, quel est votre ressenti au sortir de ces conférences ?

Je viens en effet de débuter une série de conférences qui va me conduire à visiter de nombreuses écoles de journalisme et de communication à travers le continent. J’ai commencé par le Sénégal où j’ai rencontré prés de 300 étudiants lors de mes interventions à Saint-Louis et à Dakar. Ces conférences me permettent non seulement d’échanger avec les étudiants, en partageant mon expérience de journaliste devenu entrepreneur mais aussi d’apprendre et de comprendre les préoccupations des futurs journalistes et communicants africains. Les différents échanges que j’ai eu avec les étudiants du CESTI et de l’Université Gaston Berger démontrent que les étudiants sénégalais en journalisme et en communication sont conscients que la plupart des enjeux auxquels font face les médias africains sont liés au contenu, à la digitalisation et à la monétisation. 

4- APO Group travaille avec toutes les fédérations africaines de rugby. Disposez-vous d'un outil vous permettant de mesurer l'impact des communiqués de presse distribués par votre entreprise ?

Oui, nous disposons de tous les outils nécessaires pour évaluer l’impact des actions que nous mettons en place. En 2018 par exemple, APO Group a distribué 196 communiqués de presse émis par les fédérations de rugby africaines et 26 communiqués émis par la confédération africaine de rugby, Rugby Africa. Nous avons aussi organisé 23 interviews. 54 communiqués ont été diffusés dans le cadre de la Rugby Africa Gold Cup, la compétition qualificative pour la Coupe du Monde de Rugby. La distribution de ces communiqués a généré la création de près de 23.000 pages internet (86% en anglais) et la publication de 47 articles dont 13 provenant d’agences de presse. Sur les médias sociaux, ces mêmes communiqués ont généré près de 8.944 mentions sur Twitter, représentant une portée totale de plus de 35 millions de personnes, et 286 posts sur Facebook ; Soit un total de 826.000 impressions sur les Twitter et Facebook. Au total, les 54 communiqués diffusés dans le cadre de la Rugby Africa Gold Cup représentent un équivalent publicitaire de plus de 135 millions de dollars. Les différentes vidéos officielles (podcats, compte-rendu de match, etc…) ont pour leur part totalisé 2 millions de vues sur YouTube. 1.400 photos de la Rugby Africa Gold Cup ont aussi été téléchargées sur la plateforme professionnelle de Getty Images, le leader mondial de la diffusion d’image.

5- Quels conseils pouvez-vous donner aux chargés de communication des fédérations africaines de rugby ?

Les fédérations africaines de rugby doivent absolument professionnaliser leur communication si elles veulent attirer des sponsors. Les sponsors ne viennent pas par amour du sport…Les sponsors cherchent avant tout à augmenter leur visibilité et à associer leur nom aux valeurs du rugby. Si les fédérations africaines de rugby ne communiquent pas suffisamment elles n’offriront aucune visibilité et les sponsors se détourneront pour concentrer leurs budgets sur d’autre sports plus médiatisés. Les fédérations doivent comprendre qu’elles sont en compétition avec les autres sports. Le football bien sûr, mais aussi le basketball par exemple. L’Afrique, dont la population va doubler d’ici à 2050 et qui représentera 40% de l’humanité en 2100, représente un enjeu absolument incontournable pour l’ensemble des fédérations sportives internationales. Celles qui parviendront à se tailler la part du lion seront celles qui commenceront à raisonner le plus tôt possible en termes de parts de marché.  

6- Quel bilan tirez-vous de votre visite au Sénégal ?

Un bilan très positif en partie dû à mes échanges avec les sénégalais. J’ai non seulement donné deux conférences, mais j’ai aussi accordé plusieurs interviews, notamment à la Radio Télévision Sénégalaise (RTS). Je reviendrai à Dakar très prochainement !

Distribué par APO Group pour Fédération Sénégalaise de Rugby (FSR).