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Sam, Nov

ENTRETIEN AVEC ABDOU AZIZ NIANG, CONCEPTEUR DE LA «METHODE AZIS» «L'espérance de vie est de moins en moins élevée à cause de notre mode de vie»

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«On ne peut commander la nature qu’en lui obéissant». Ce propos de Francis Bacon, Abdou Aziz Niang l’a traduit dans la vie pratique. A sa façon. Ancien professeur d’éducation physique, l’homme a réussi une sublime reconversion en dispensant des…soins assez particuliers dont il a bénéficié à la suite d’une formation. Et, s’il a réussi à garder un aspect juvénile malgré ses 71 piges, c’est que ce Sénégalais établi en Allemagne depuis plus de 44 ans, a su adopter un mode de vie sain. Le bonhomme a sa «méthode», la «Méthode Azis» – alliage entre alimentation et motricité – qu’il a fini de conceptualiser. Sud Quotidien l’a rencontré pour vous. …

 

Qui est Aziz Niang ?


Je m’appelle Abdou Aziz Niang, j’ai 71 ans. Je suis un professeur d’éducation physique et sportive à la retraite en Allemagne, pays où j’ai travaillé pendant tout ce temps là. Ensuite, j’ai eu la chance de faire une formation ayant trait à la prévention de certaines maladies. J’ai constaté qu’on vieillit mal et ce n’est pas le hasard. J’ai subi une formation qui m’a permis d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques.
 
En quoi consiste cette formation?

C’est typiquement allemand et ça n’existe qu’en Allemagne. Elle a été conçue par un neurologue du nom de Broker, lequel a longtemps travaillé en temps que chef de clinique. Il a pu découvrir que chaque maladie a une cause extérieure à la personne. Elle affecte un organe bien déterminé et si on fait un rapport entre l’alimentation et la maladie, la cause est vite trouvée. Après la formation, j’ai accompagné le centre pendant 6 à 7 ans.  J’ai eu beaucoup de patients avec qui j’ai pratiqué des exercices et je les ai beaucoup aidés dans le processus de guérison qui est à la fois formidable et facile. Ensuite ils m’ont suggéré de le faire en privé, d’organiser des séminaires pour former les gens. C’est de là qu’est née la « Méthode Azis » que j’ai conceptualisé cette année (en 2013, Ndlr). En Allemagne, je loue des centres de séminaires et toute l’année je déroule des séances qui concernent soit les articulations soit la préparation de recettes. Par exemple, j’apprends aux gens comment marcher pieds nus sur le verglas ; c’est tout à fait possible et des gens ont réussi à le faire. On passe par une sorte d’obéissance à la nature et, avec quelques pratiques usuelles, on arrive à réaliser des choses extraordinaires. La « Méthode Azis », c’est travailler la course sans courir, la force sans faire l’haltérophilie, sans appareil. Vous ne verrez jamais un lion faire du jogging.  Ici, au Sénégal par exemple, le constat est que les gens mangent mal et la « Méthode Azis » nous permet d’éclairer notre rapport à la santé. Elle nous permet de faire la synthèse de l’alimentation et de la motricité. Il ne suffit pas seulement d’être en bonne santé, il faut être également fonctionnel. On procède par des séminaires avec des patients. C’est une sorte de reconnaissance, un service que je rends au docteur qui me l’a appris.
 
Est-ce à dire que la méthode Azis est différente de celle du docteur Broker ?

J’ai ajouté à la formation théorique l’aspect motricité. Il y a le facteur temps. Quand la maladie apparait, c’est peut être trop tard. Les maladies sont réparties en trois catégories. Et, c’est en fonction de la maladie qu’une formule est préconisée. Il y a les maladies liées à l’environnement (pollution), les maladies psychosomatiques, liées aux intempéries de la vie comme le stress, la dépression nerveuse etc. Enfin, la troisième catégorique est composée des maladies qui prennent racine dans le mode d’alimentation. Malheureusement, ces genres de maladies sont incurables. Ce sont des maladies qui affectent l’organisme à cause des carences dans notre organisme. C’est le cas des maladies qui affectent les vaisseaux sanguins. Il y a une détérioration de l’organisme avec des déchets qui bouchent les artères. Ce genre de maladies sont le résultat d’un processus qui peut durer 40 ans. Souvent, c’est le cholestérol qui est indexé à tort. Le cholestérol n’est pas la cause de la maladie mais plutôt une de ses conséquences. Il est tellement indispensable à l’organisme que si on ne l’intègre pas, l’organisme le fabrique. A partir de ce moment l’organisme vit une sorte de tension avec les artères qui sont bouchées et cela impose au cœur un travail supplémentaire plus difficile.
 
Concrètement, comment procédez-vous ?

Il y a une phrase qui dit que la vie est conditionnée par le vivant. A partir de ce moment, ce qu’on intègre dans l’organisme doit être vivant. Je me suis rendu compte qu’ici au Sénégal par exemple, cette formule n’est pas respectée. La chaleur des aliments, la façon de les cuire, ce n’est pas du vivant. Et à partir du moment où la nourriture d’une personne n’est pas bonne, on n’est pas en bonne santé. La maladie est loin d’être une fatalité, une punition. Au contraire, c’est la conséquence de notre mode de vie alimentaire qui ne répond pas aux normes disciplinaires exigées par notre organisme. Beaucoup d’aliments sont nocifs pour la santé, et la « Méthode Azis » recommande leur diminution progressive jusqu’à l’abandon. Ensuite, la deuxième phase c’est la motricité.
 
Quels conseils donnez-vous aux Sénégalais pour éviter les maladies liées à l’alimentation ?

Si vous prenez le diabète par exemple, c’est une maladie causée par la carence du complexe de vitamine B (B1, B3, etc.) qui se trouvent dans les céréales. Au Sénégal, nous avons le mil, le sorgho, etc. Mais  nous n’en consommons pas assez. Et même si on les consomme, on le fait souvent mal. La « Méthode Azis » préconise des aliments à base de céréale. On commence le petit déjeuner avec plusieurs catégories de céréales moulées. La farine obtenue est ensuite trempée jusqu’à la fermentation et, sans matière chimique. Avec cette pâte on prépare une salade de fruits avec du citron. Cette recette est très efficace pour combler les carences organiques qui sont à l’origine de 85% des maladies dont nous souffrons. Si nos grands parents avaient une espérance de vie beaucoup plus élevée que la nôtre, c’est qu’ils avaient un régime alimentaire plus naturel. Ils pouvaient vivre jusqu’à un âge très avancé sans jamais consulter un toubib. Aujourd’hui, ce sont les jeunes qui sont affectés par des maladies qui n’affectaient que les personnes âgées. Biologiquement on pourrait vivre 160 ans à une certaine condition. Si l’espérance de vie est de moins en moins élevée, c’est à cause de notre mode de vie. Vivre à Dakar, par exemple, avec les conditions impossibles que nous connaissons, nous enlève facilement 30 ans de notre espérance de vie.
 
En quoi consiste la motricité dans la «Méthode Azis» ?

Il faut que les articulations fonctionnent. Pour cela, je fais faire des exercices. Il y a un certain tonus naturel chez l’individu et quand ce tonus se désagrège, on adopte des positions inadaptées. Ces positions sont enregistrées par le cerveau et, à force de les adopter, on épouse des handicaps. Par la motricité, la « Méthode Azis » remet le tonus naturel à l’endroit en quelques jours seulement par la correction des inadéquations, des défauts de coordination et d’orientation des articulations. 

Pensez-vous que cette méthode soit aisément adaptable au Sénégal avec la force des habitudes alimentaires ?

Au préalable, il faudra une prise de conscience ; la volonté ne manque pas. J’ai rencontré de nombreuses personnes qui sont conscientes des méfaits de notre épouvantable mode d’alimentation. C’est un processus et il nous faudra éviter beaucoup de choses en nous rapprochant d’une alimentation la plus naturelle possible. Ce qui nous rend malade c’est surtout les protéines animales. Notre organisme n’est pas conçu pour intégrer ces matières que nous aimons tant. Nous ne sommes pas immunisés contre ces protéines. Mais, cela n’a rien à voir avec la matière grasse animale. Il ne faudrait pas que les gens confondent les choses. Par exemple, on nous demande d’éviter le beurre parce qu’il contient du cholestérol. Au même moment, vous voyez des personnes qui vous recommandent la margarine qui pourtant, est une composition de plus de 60 éléments chimiques. C’est le contraire qui doit être conseillé. S’il est conçu naturellement, le beurre est un aliment très utile pour la santé des yeux. Aussi, j’entends souvent qu’une personne obèse ne doit pas consommer de la graisse. Ce qui est faut. Ces personnes doivent consommer des aliments riches en lipides naturelles comme de l’huile à pression froide.
 
Ne craignez-vous pas d’être taxé de marchand d’illusions, d’iconoclaste ?

Absolument pas. Tout ce que je suis en train de dire est prouvé par des études scientifiques. Ce ne sont pas des expériences personnelles. Il y a des livres et de nombreux documents sur la question. Ce sont des études scientifiques qui existent depuis plus de 100 ans qui les ont révélées. La question est de savoir pourquoi ces études tardent encore à être vulgarisées pour, plus qu’informer les gens, les éclairer. C’est à cause des lobbies qui gèrent les médias. Ces lobbies font du business à partir de la maladie et ils ne sont pas intéressés par les bons résultats. En Allemagne, de nombreuses personnes ont eu à bénéficier de cette formule. J’ai eu à réintégrer des malades avec une simplicité extraordinaire.
 
Avez-vous prévu une école au Sénégal pour vulgariser cette méthode ?

Je compte ouvrir un centre de santé « Méthode Azis » qui aura pour objectif de former les gens sur le plan théorique et pratique. Il faut surtout aider les gens à éviter les maladies. Parce qu’après tout, il faut ne pas courir derrière les médicaments. Surtout qu’il n’y a pas un seul médicament qui soigne. Le médicament traite mais ne soigne pas. Une maladie se manifeste par des symptômes, le médicament dissimule les symptômes et on croit qu’on est guéri jusqu’au jour où les mêmes symptômes réapparaissent. Moi, j’ai 71 ans et je ne prends jamais de médicament. Il faut savoir vivre sans dépendance. Le but n’est pas de vivre longtemps ou pas, mais c’est de se sentir à l’aise dans sa peau, se sentir en bonne santé.

 
Exergue
Concepteur de la « Méthode Azis », Aziz Niang, prof d’EPS, né à Dakar, a vécu en France, à Paris. Ancien international de handball, ancien international d’athlétisme, il vit en Allemagne depuis plus de 40 ans. Coach déplomé de la méthode kneipp, Aziz est un spécialiste du jeûne médical, consultant en santé certifié par le GGB (Allemagne), consultant en jeûne pour améliorer la santé, consultant en méthode de Kneipp (traitement par hydrothérapie). Sa conception généralisée permet de vieillir lentement, sainement, se dispenser des douleurs et rester performant même à un âge très élevé sur le plan physique et mental et finalement mourir en bonne santé.
La « Méthode Azis » repose sur quatre piliers : - Rétablir la motricité . – une alimentation saine en éclairant les rapports entre l’alimentation et la maladie. - Une vie bien ordon de la nature et son entourage
Sa méthode stimule la circulation sanguine et aide le métabolisme à éliminer les toxines. Elle permet d’avoir un esprit sain dans un corps sain. La nature par les plantes est notre meilleur médecin et l’alimentation devrait être notre médicament en y ajoutant une activité physique qui est indispensable pour avoir des résultats positifs.
La MA affirme et favorise l’élimination des toxines.

source: http://www.sudonline.sn/lesperance-de-vie-est-de-moins-en-moins-elevee-a-cause-de-notre-mode-de-vie_a_17188.html