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iGFM (Dakar) Le Pr de Droit, Babacar Guèye est membre de la mission d’observation de la CEDEAO. Il intervient sur les questions juridiques relatives à ces élections. IGFM l’a croisé à l’hôtel Azalai en marge de la présentation du rapport générale d’observation de la mission de la CEDEAO lundi dernier. Il nous livre dans cet entretien ses impressions sur la tenue de ces élections générales.
Comment les élections générales du 13 avril 2014 de la Guinée Bissau se sont passées globalement ?Les élections se sont passées dans le calme, dans la discipline avec une forte participation des Bissau guinéens. Ces élections ont suscité un réel engouement.
Elles se sont déroulées dans la transparence. Maintenant nous attendons les résultats. La commission nationale électorale (CNE) est à pied d’oeuvre.
La prochaine étape, après la publication des résultats semble être décisive. Comment vous appréhendez l’après élection en Guinée Bissau?
En générale les élections se passent bien en Guinée Bissau. Les élections de 2012 s’étaient également très bien passées. Les évènements surviennent après la proclamation des résultats. C’est pour cela que nous devons être vigilants. La CEDEAO doit être extrêmement vigilante. C’est pour cela que le mandat de l’ECOMIG a été prolongé jusqu’au mois de décembre 2014. Nous sommes tous sur le qui-vive. Nous sommes tous vigilants. Nous ferons tout pour que les résultats des élections ne soient pas confisquées. Et faire en sorte qu’il n’y ait pas de remous après la proclamation des résultats.
Nous verrons s’il y aura un deuxième tour ou pas. Mais en tout état de cause, nous restons vigilants. La CEDEAO, les éléments de l’ECOMIG vont veiller à ce qu’il n’y ait pas d’anicroches. Après la publication de ces résultats.
Faut-il mettre la pression sur l’Armée ?
Il faut que tout le monde respecte les règles du jeu. Dans le cadre du code électoral, il faut que chacun respecte, ce qui est prévu dans le code électoral. La nouveauté cette fois-ci, c’est qu’il y a la presence de l’ECOMIG. Lors des élections précédentes, il n’y avait pas d’autres forces que les forces locales. Aujourd’hui, il y a quand même 850 éléments qui sont là pour veiller à la sécurité et sécuriser le processus électoral. En partenariat évidémment avec les forces locales. Il y a la présence des forces de la CEDEO qui rassurent les uns et les autres.
Quelle est la situation dans les îles ?
Pour la première fois, on a déployé des observateurs dans les îles. Ils ont été convoyés par les éléments de l’ECOMIG. La présence de l’ECOMIG dans les îles a été rassurante pour les populations. Qui sont sorties massivement pour aller voter.
Au Sénégal, le vote se déroule dans des écoles, dans des salles fermées loin des regards. Mais à Bissau, tout se fait en plein air, devant tout le monde. Dans les cours des maisons, sous les manguiers. Est-ce que c’est par un souci de transparence ou par un manque de moyens ?
C’est plus que par un manque de moyens. Finalement l’occasion fait le larron. Le manque de moyens contribuent à accrroître la transparence. Le fait que tout se fait aux yeux de tout le monde, cela accroît la transparence.
Harouna FALL (Envoyé spécial)
source: http://www.gfm.sn/une/item/13590-pr%C3%A9sidentielle-guin%C3%A9e-bissau-pr-babacar-gu%C3%A8ye,-membre-de-la-mission-d%E2%80%99observation-de-la-cedeao-%E2%80%9Cla-cedeao-doit-%C3%AAtre-vigilante-c%E2%80%99est-pour-le-mandate-de-l%E2%80%99ecomig-a-prolong%C3%A9-jusqu%E2%80%99en-d%C3%A9cembre-2014%E2%80%9D.html
Bissau-Pr Babacar Guèye-“La CEDEAO doit être vigilante. C’est pour cela le mandat de l’ECOMIG a été prolongé jusqu’en décembre 2014”
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