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Répondant aux avocats de la défense qui réclamaient son audition, au cours du procès de Karim Wade jeudi dernier, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck a indiqué qu’il ne pouvait pas témoigner parce que, lorsqu’il était dans le gouvernement, Karim Wade n’avait aucun poste de responsabilité.
Apportant une réplique aux avocats de la défense qui ont réclamé son témoignage, lors du procès de Karim Wade jeudi dernier, l’ancien Premier ministre du Sénégal sous le régime de Me Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, a indiqué que lorsqu’il était dans le gouvernement, l’ex-ministre d’Etat aujourd’hui poursuivi par la Crei n’avait pas encore les responsabilités qui lui valent ses déboires avec la justice.
« Quand j’étais dans le gouvernement, Karim Wade n’avait pas les fonctions qu’il a. C’est quand je suis parti en 2004 qu’il a été promu et qu’il est devenu ce qu’il est devenu. Donc, je ne peux pas témoigner de ce qu’il a fait après », a-t-il expliqué.
L’ancien chef de gouvernement et par ailleurs patron de Rewmi a soutenu toutefois qu’en tout état de cause, il est à la disposition de la justice au cas où son témoignage serait nécessaire pour le bon déroulement du procès.
«Si on m’interroge, je témoigne simplement sur ce que je sais », a-t-il précisé. Se prononçant toujours sur l’affaire Karim Wade, Idrissa Seck a fait remarquer que ce procès est forcément politique, avant de souhaiter que la justice sénégalaise et le pays en sortent indemnes.
«Ce que nous souhaitons, c’est que la vérité prévale. Une fois la vérité connue, s’il n’y a pas de préjudice causé au peuple sénégalais, nous souhaitons que Karim Wade soit libéré. S’il y a des préjudices causés au peuple, nous souhaitons leur réparation mais sans violence excessive ni condamnation excessive», a –t-il indiqué.
Sur un autre registre, Idrissa Seck est revenu sur les objectifs et la mission de la plateforme de concertation mise en place avec des responsables politiques de l’opposition notamment Khalifa Sall, Abdoulaye Baldé. « J’ai lancé l’idée d’une plateforme de concertation car nous avons été pratiquement partout en coalition pendant les Locales et ces coalitions ont été pour l’essentiel victorieuses. Donc, je me suis dit pourquoi s’arrêter mais pour l’instant, c’est une plateforme de concertation entre nos élus, les présidents de conseils départementaux, les maires, les leaders politiques et les gens de la société civile », a-t-il fait comprendre.
Par ailleurs, le patron de Rewmi a souligné que cette plateforme est non seulement un cadre de concertation pour choisir leurs candidats à l’Association des maires du Sénégal et à l’Association des conseils départementaux, mais aussi un cadre de concertation pour tirer les enseignements positifs des victoires de leurs coalitions respectives.
source:http://www.sudonline.sn/je-ne-peux-pas-temoigner-parce-que_a_20215.html