Fast backlinks and Guest-post hosting
Les réformes institutionnelles initiées par le gouvernement ''n’ont pas pour but de changer la Constitution mais de la réviser'', afin d’intégrer toutes propositions et recommandations susceptibles d’en améliorer le contenu, a indiqué, mercredi à Dakar, le professeur Ismaïla Madior Fall, ministre-conseiller juridique du président de la République.
‘’Il ne s’agira pas lors des travaux de la Commission nationale de concertation sur la réforme des institutions (CNRI) de changer de Constitution. Il s’agit de la réviser et d’intégrer toutes réformes susceptibles d’améliorer son contenu’’, a-t-il dit, à l’ouverture d’un atelier sur les réformes institutionnelles au Sénégal.
Cet atelier de mise à niveau est organisé par le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) et Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), à l’intention des acteurs de la société civile sénégalaise.
Selon, le professeur Ismaïla Madior Fall, ''il faudrait étudier de façon rigoureuse les recommandations faites par la CNRI qui pourront intégrer le dispositif constitutionnel existant''.
‘’Autrement dit, il est question de garder la Constitution du Sénégal qui est la preuve de la stabilité du pays. Et aussi d’être ouvert à toutes les propositions de la CNRI qui émanent de la société civile et d’autres sénégalais qui sont susceptibles d’approfondir la démocratie, de la consolider’’, a précisé le Professeur Fall.
Quelque 150 recommandations sont attendues à la fin des travaux de la CNRI dont la réduction du mandat du président de la République de sept à cinq, la déclaration de patrimoine, la gouvernance, etc.
Interpellé sur la déclaration de patrimoine, le ministre-conseiller juridique a souligné que cette réforme a déjà fait l’objet de loi et de décret d’application, relevant qu’elle comporte ''quelques difficultés dans sa mise en œuvre''.
‘’C’est une réforme audacieuse qui intervient dans une société qui a ses réalités et il faut y aller progressivement. C’est une réforme qui est importante dans l’histoire d’un pays mais nécessite de la sérénité’’, a estimé Ismaïla Madior Fall.
A cet effet, a-t-il poursuivi, le président de la République et la CNRI entendent associer l’ensemble des acteurs de la société civile et les populations, afin qu’ils puissent s’identifier sur toute recommandation proposée et reflétant leurs préoccupations.
''Le peuple va se prononcer principalement sur ce qui lui est proposé pour approfondir la démocratie et l’Etat de droit. On peut espérer que les recommandations, dans une certaine mesure, reflètent les préoccupations des populations'', a dit le Professeur Fall
source: APS