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DIOURBEL - Convocation du maire par les gendarmes : Jacques Baudin protégé par son statut, les plaignants mettent la pression
L’audition de Jacques Baudin est repoussée jusqu’à nouvel ordre. Et le statut d’avocat du maire de Diourbel y serait pour quelque chose. Cette lenteur fait sortir les plaignants de leurs gonds. Les conseillers municipaux annoncent une conférence de presse aujourd’hui.
Très attendue le 31 décembre dernier, l’audition de Jacques Baudin n’a finalement pas eu lieu. Jeudi, une nouvelle convocation a été servie par les gendarmes au maire de Diourbel qui doit s’expliquer sur ce qui est devenu une affaire de foncier dans laquelle il serait impliqué. Mais cette convocation, confient des voix autorisées, n’a pas trouvé preneur parce qu’aux «services de la municipalité, personne n’a voulu décharger la convocation». En fait, l’on souligne que «Jacques Baudin, en tant qu’avocat, ne va pas répondre aux gendarmes. D’ailleurs, la procédure a été biaisée parce que le Parquet de Diourbel qui a confié l’enquête à la gendarmerie sait très bien qu’il fallait adresser une correspondance au Procureur général qui, à son tour, saisit le bâtonnier de l’ordre des avocats pour que M. Baudin puisse déférer à la convocation». Cependant, d’autres sources indiquent que l’édile de Diourbel a accepté de déférer à sa convocation sans indiquer le jour.
Il faut dire que si l’audition de Jacques Baudin n’a pas eu lieu mardi dernier, c’est parce que, croient savoir des sources dignes de foi, «de grosses pontes du régime ont été actionnées pour éviter» au responsable socialiste, «ce qui ressemble ni plus ni moins à une humiliation, surtout pour un ancien ministre de la Justice». Parce que justement l’enquête achoppe sur le cas de Jacques Baudin que les plaignants, composés par la majorité des conseillers municipaux, feront face à la presse aujourd’hui. Ils pourraient demander aux députés de la majorité présidentielle en particulier et au chef de l’Etat de «se saisir du cas Jacques Baudin», estimant que «la traque des biens mal acquis ne doit pas seulement être limitée aux responsables de l’ancien régime».
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