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GESTION - Malversations, détournements, clivages : Le malaise s’empare de l’Eglise
Une note confidentielle soumise à l’attention du cardinal Théodore Adrien Sarr a mis à jour plusieurs scandales dans la gestion des biens de l’Eglise. Point d’orgue d’une enquête de terrain, elle a visité plusieurs institutions et audité bon nombre d’activités. L’affaire de l’abbé Léon Diouf agitée par la presse ces derniers jours n’est que l’arbre qui cache la forêt. Et pour les plus amplement informés, le malaise est toujours là, résurgent, tenace et diffus. Il a éclaboussé plusieurs sphères de l’Eglise. De l’Ong «La Samaritaine», la librairie Clairafrique, le Collège Sainte Marie, l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao), l’Organisation des pèlerinages, jusqu’à la gestion de la paix en Casamance, elle en a exhibé les secrets les plus intimes et les faits présentés sous forme de constats suivis de suggestions sont peu orthodoxes.
Les récents développements consacrés par la presse à l’affaire de détournement de fonds au sein de l’Eglise et mettant en cause l’abbé Léon Diouf, cachent mal un malaise ambiant sur un fond de suspicions. Les fidèles catholiques veulent y voir plus clair et entendent obtenir des comptes. Dans cette croisade, il y a une volonté d’y voir plus clair, de dissiper la buée qui tapisse certaines affaires de l’Eglise, mais surtout de combattre toutes les personnes impliquées dans des scandales financiers. Devant l’autel des préoccupations des fidèles : La gestion des biens de l’Eglise comme les écoles privées et les œuvres caritatives. «La gestion de ces affaires n’est plus très…catholique alors que ce sont des structures qui brassent des milliards», constate-t-on amèrement en haut lieu. Ces comportements sont devenus une préoccupation pour les fidèles et pour la haute hiérarchie cléricale qui veut mettre de l’ordre dans ces affaires, siffler la fin de la récréation et par la même occasion celle des malversations et scandales financiers qui indisposent l’Eglise.
Les fidèles, excédés mais toujours respectueux de l’ordre, de la discipline, ont fini par passer à la vitesse supérieure. Les interrogations ont fait place à des doutes raisonnables qui ont progressivement cédé le pas à de véritables soupçons conclus par une interpellation. Des sources bien informées confirment : «Au niveau de la haute hiérarchie de l’Eglise, ça s’agite depuis belle lurette. Ils ont à cœur de mettre la lumière sur ces nébuleuses parce que les réclamations se font de plus en plus fortes.» Les plus radicaux exigent purement et simplement des sanctions. «Il est temps qu’on sévisse», estime-t-on. Les demandes de sanctions qui se font entendre deviennent chaque jour de plus en plus persistantes et pressantes. Les fidèles catholiques ne sont pas seuls dans cette voie de répression généralisée. Ils ont, en coulisse, la bénédiction de plusieurs prêtres et sœurs qui veulent aussi arrondir le point final de ces délicates histoires. Le «système qui prévaut dans la gestion des affaires de l’Eglise» a fini par diviser la famille en coteries, clans, et affinités intéressées. Certains responsables évoquent même des cas d’instauration de «clivages régionaux et ethniques au sein même de l’Eglise». Ce sont contre tous ces maux que les fidèles catholiques veulent lutter. Ils comptent sur l’appui des hautes instances qui ne sont pas insensibles à ces dossiers qui polluent l’ambiance au sein de ces institutions.
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