VERS LA FIN LA DICTATURE DU FOOTBALL ? (MISSION DU MAHDI !!!) -- PAR DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE

Le football, créé en 1880, a connu un rayonnement planétaire et a imposé son dictat sur toutes les activités du monde, en dépit de l’opposition de ceux qui, effrayés par ses dérives liées au professionnalisme (transferts, paris d’argent), le considèrent comme un véritable fléau. Oui, le football est devenue une vraie passion pour des millions d’individus et surtout un très gros bisness, brassant des milliards de dollars ; il est devenu le lieu d’une très grande spéculation financière, comme en témoignent les sommes faramineuses mobilisées pour l’achat et les transferts de joueurs, à l’origine d’une suspicion légitime de blanchissement d’argent sale. Quoiqu’il en soit, il n’est point nécessaire d’être expert pour savoir que le foot est dans une énorme bulle ; et il faut donc s’attendre à se qu’elle se rompe, à l’instar des autres activités spéculatives, surtout dans ce contexte de crise économique et financière qui accable le monde entier.

Certes, l’homme a besoin de s’épanouir et de rêver, mais les africains qui sont frappés de tous les maux (pauvreté, crise alimentaire et énergétique, sida et autres pathologies) ont aussi besoin de lucidité pour ne pas céder à la dictature du foot qui ne profite en fait qu’à une certaine oligarchie ; oui, l’Afrique a besoin de travailler pour améliorer son sort ; et ce n’est pas le foot qui lui assurera le destin dont elle aspire légitimement ; oui, le foot n’a jamais développé un pays ; il est avant tout une passion et donc forcément associé à la violence et à la turpitude – c’est connu, la coupe du monde est actuellement associée à la prostitution, aux jeux de hasard et à d’autres activités ténébreuses.

Malheureusement, les hommes politiques surfent toujours sur les passions du peuple, donc sur tout ce qu’ils pensent pouvoir leur mobiliser des électeurs, sans se soucier de la pertinence de leurs actions (ou investissements) ou de leurs conséquences néfastes. L’Afrique du Sud a déjà fait les frais (coût exorbitant des infrastructures sportives inexploitables, devenus de véritables ‘’éléphants blancs’’) – Une véritable faillite ! Et au moment où ses populations souffrent atrocement de la cherté de la vie et le manifestent au quotidien, le Brésil vient de débourser plus de 8 milliards de dollars, risquant ainsi de compromettre le processus de développement qu’il avait amorcé et qui fascinait beaucoup d’hommes politiques et d’observateurs – Quel gâchis ! Et plus étonnant, l’énorme trésor que le Qatar va ‘’gaspiller’’, en organisant la Coupe du monde en 2022, alors que la plupart des membres de la Oumma (communauté islamique) sont dans la précarité. Où est la solidarité islamique ?

Et tout cela fait que notre non-participation à cette coupe du monde peut même être considérée comme une grâce divine ; en effet, Dieu n’aime pas les futilités. Oui, notre absence à ce rendez-vous mondial n’est que miséricorde ; elle nous préserve, en fait, des inévitables débordements liés à l’euphorie de la victoire (accidents de tous ordres liés aux festivités, alcoolisme, turpitudes de toutes sortes), pouvant induire un châtiment divin ; c’est cela aussi, une autre facette de l’ « exception sénégalaise ». Au demeurant, il est généralement établi qu’au-delà de 40 ans, le musulman se réforme et se libère progressivement des passions – sauf s’il ne pratique pas normalement sa religion ; et c’est là, à notre avis, la raison essentielle qui fait que le football professionnel ne peut pas prospérer dans un pays musulman, en dépit des moyens qu’on y mettra ; il en est de même pour les autres distractions ; c’est dire que l’on peut affirmer sans risque de se tromper que la lutte qui est actuellement à son apogée, dans notre pays, va connaître le même sort : le déclin !

En vérité, le foot qui est devenu un véritable ‘’opium du peuple’’ ne peut plus ne pas être réprouvé par la religion, au même titre que le jeu de hasard et le vin [(5. La Table Servie : 90-92 – Al-Mâ’idah) ; (2. La Vache : 219 – Al-Baqarah)]. Certes, il ne s’agit pas un péché, mais comme toute passion, il aveugle et peut conduire l’homme à se détourner du rappel (souvenir) de Dieu – et en particulier de la prière qui est le véritable rempart contre la turpitude et les actions blâmables [(45. L’Agenouillée : 23 – Al-Jâthiya) ; (29. L’Araignée : 45 – Al-Ankabût)]. En vérité, le bonheur et la santé mentale passent obligatoirement par la prière et l’éloignement des futilités [(23. Les Croyants : 1-11 – Al-Mu’minûne) ; (70. Les Voies d’Ascension : 19-35 – Al-Ma’arij) ; (25. Le Discernement : 63-76 – Al-Furqâne)].

Au demeurant, le Prophète (PSL) avait prédit le règne du superflu, des futilités et des passions, comme signes de la ‘’fin des temps’’ (akhirou zamân) ; et à l’évidence, la dictature du foot (et de la lutte) entre dans ce contexte de crise des valeurs :

Selon Ibn' Abbas, le Prophète - sur lui la grâce et la paix – fit le pèlerinage de l'adieu, puis il empoigna l'anneau fixé à la porte de la Ka'ba et prononça ces mots : « Ô gens vous informerai – je des conditions de l'Heure (fin du monde) ? » … - « - Parmi les conditions de l'Heure (fin des temps) on verra [les gens] négliger la prière, s'abandonner à leurs passions et glorifier les riches … - En ce temps – là, Salmân, le croyant sera plus méprisé qu'une servante, son cœur fondra comme le sel dans l'eau, à cause de tout ce qu'il verra d'illicite sans qu'il n'y puisse rien changer, les hommes se satisferont des hommes et les femmes des femmes et on fera des avances aux jeunes hommes comme on en fait aux jeunes filles vierges ! - En ce temps-là, ô Salmân, les gouvernants seront débauchés, les ministres crapuleux [ou libertins], les hommes de confiance sans foi ni loi ; ils négligeront la prière et s'abandonneront à leurs passions. S'il vous est donné de les rencontrer, priez votre prière en son temps. … - A cette époque, ô Salmân, Dieu enverra des serpents jaunes [Mission du Mahdi] piquer les' Oulémas pour avoir constaté l'illicite sans rien faire pour s'y opposer. ». (Ibn Mardawayhi)

Voilà donc le Prophète (PSL) dans tous ses états ; à l’évidence, tel serait son état d’esprit s’il était avec nous ; il ne pourrait pas s’empêcher de s’élever contre la ‘’dictature du foot’’ (et de la lutte) – un devoir de résistance contre cette déferlante de l’Antéchrist (massih dajjâl) destinée à éloigner les croyants des vrais enjeux et challenges de l’heure. Heureusement que sa mort est programmée avec l’avènement du Mahdi (retour de Jésus fils de Marie) [43. L’Ornement : 57-62 – Az-Zukhruf] – Un préalable incontournable à l’instauration du ‘’Nouveau monde’’ (prospérité, paix, justice) prédite par toutes les religions monothéistes et donc attendue par tous les croyants, toutes obédiences confondues. Que son règne vienne donc !



DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE

Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar

Pédiatre à Thiès

Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan- Bienfaisance (Thiès).

Rétro confirmateur du Mahdi, Son Eminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY, khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif – le ‘’Sceau des Saints’’ et ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu). (*)

http://sites.google.com/site/missionmahdi/

http://sites.google.com/site/universitevirtuellelasagesse/ 

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