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Ndaw ! Le Général Fall et sa maitresse…
Le brûlot de Colonel Ndaw pour l’honneur de la gendarmerie continue de faire les choux gras de la presse. Aujourd’hui la presse s’est penchée sur l’histoire du général Fall et sa maitresse
« Un mois après ma nomination dans la fonction de HCS, une femme sollicita une audience auprès de moi pour se plaindre de mon patron, le Général de Division Abdoulaye FALL.
Cette femme, comme lui, étaient mes auditeurs au CEDS où je donnais des conférences. Il en avait profité pour sortir cette femme du droit chemin. Il en avait fait sa maîtresse et l’avait conduite au divorce. Il l’entretenait. Il mit un terme définitif à la relation dès sa nomination au poste de Haut Commandant de la Gendarmerie. Elle se sentait perdue, trahie, humiliée et détruite. J’ai dû parlementer avec elle, la convaincre de la justesse de la décision et des dispositions que je prendrai avec lui pour l’aider à se rééquilibrer, se stabiliser, comme si on pouvait se stabiliser dans ce cadre.
Elle ne voulut rien, ne demanda rien et ne prit rien. Cette femme, cependant, me tint un langage qui continue à hanter mes nuits. « Tu n’es pas son ami. Il n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts. Tu lui fais ombrage. Il a peur de toi, de tes réactions, de tes jugements et de ton intelligence. Je suis venue à toi parce qu’il ne parle que de toi et de ta façon de voir les choses. Tu n’entendras plus jamais parler de moi, mais fais bien attention à toi ».
Je n’ose pas dire que je ne savais pas à qui j’avais affaire. Oui, je savais que mon ami pouvait mentir, je savais que mon ami était un magouilleur de la pire espèce, je savais qu’il était capable de prévarications. Je savais que mon ami était un manipulateur et qu’il était particulièrement corrompu. Je le connaissais très faible vis-à-vis de son épouse et le pire de tout, je le savais lâche au point de sacrifier un subordonné comme dans le cas de la brigade de Bounkilling. Je suis aussi condamnable pour avoir su et laissé faire et, plus grave même, accepté sans aucune garantie de servir sous ses ordres. Ma seule excuse réside dans mon amitié sans condition envers un tel homme ».
source :http://senego.com/2014/07/24/revelations-bouleversantes-du-colonel-ndaw-le-general-fall-et-sa-maitresse_178366.html