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La perte des valeurs fondatrices de solidarité du mouridisme
Le cercle des soufis regrette le spectacle désolant de la politique auquel, se donnent nos frères marabouts, qui ne se rechignent pas d’être des marionnettes à la solde de politiciens véreux et sans scrupule. Une déplorable posture qui ravale ces marabouts -censés assurer la relève de la diffusion de l’instruction religieuse - à des pantins abjects de contingence politicienne qui infeste la république.
Considérant que sans la création d’une « coopérative agricole religieuse » qui va propulser une sainte émulation agricole, par le biais d’une supervision nette et équitable de la distribution des terres aux familles mourides, aucun ordre, ni injonction d’autorité, ne pourra faire recette.
Le cercle invite la communauté rurale de TOUBA, à plus de transparence dans sa gestion des marchés publics. Car, toutes proportions gardées, celle-ci, ne saurait être un « singleton institutionnel », qui s’assoie sur les aspirations de la population, pour organiser des agapes dans un cercle restreint de copains, au détriment de la grande majorité. Alors que nous sommes dans l’ère de la décentralisation pour l’émergence économique des collectivités locales.
Le cercle se désole de contester, une réelle transformation de l’ethos dans l’univers maraboutique de toutes les confréries au Sénégal
Maintenant, cet ethos de socialité, de sens du travail, de serviabilité et de résilience morale, battu sur le socle de la « tradition et de l’autorité » s’effondre au grand jour, pour se métamorphoser en une contingence de dérèglement social, dans laquelle règne en maitre, toutes sortes de désordre, d’anarchie, de commérage et de démarche faussaire.
Serigne fallou Dieng cercle des intellectuels soufis