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Futurs Industries – Birane Ndour recadre DPW (L’OBS)

Sénégal

iGFM – (Dakar) Le Groupe Futurs médias est décidé à recouvrer son bien endommagé par la Société Dubaï Port World, rapporte ce jeudi L’Observateur indiquant que chargée de la manutention de son unité d’impression Offset et d’emballage que l’armateur Messima avait transportée jusqu’à Dakar, la société émiratie a fait tomber, par fausse manœuvre, l’un des containers de 40 pieds dans lequel était logé le cœur de l’unité : la machine Bobst Die-Cutter Autoplaten Press Expercut 106 Ler, d’une valeur de 2 milliards 409 millions 260 mille 792 francs Cfa.

 

Assumant sa responsabilité, DpWorld avait accepté de payer le préjudice.  Mais  plus de 8 mois après, rien n’a été fait. Un dilatatoire combiné d’accusations sordides en coulisse, auxquels le Groupe Futurs médias veut mettre définitivement un terme, dit le journaliste Pape Sambaré Ndour.

 

 

On ne sait plus qui a porté l’affirmation. Ni quand ça s’est fait. Mais son assertion est d’une véracité qui traverse les ères avec la justesse chirurgicale d’un missile Maverick. Ces engins américains de la mort, qui soufflent l’effroi sur l’Orient. «Trop bon, trop con», disait-il, disait-elle ? La vérité n’a pas de sexe. Elle est sans âge. A une tournure près, on l’aurait attribué au Seigneur.

En refusant, tout au début, d’ester en justice et d’opter pour une solution à l’amiable, une posture bâtie sur la vocation pacifiste et la conviction nationaliste de son Pdg, Youssou Ndour, le Groupe Futurs Médias s’est laissé conduire à un dilatatoire aux allures d’abattoir, dans cette affaire de machine cassée qui l’oppose à la société Dubaï Port World.

Qui aujourd’hui, avec le ton de l’oukase, cherche en messe basse, à rejeter la faute sur Messima Sa, la société chargée du transport de l’appareil dont le coût est dans les deux milliards et leurs poussières. Mais le plus grave dans cette négligence caractérisée et aux senteurs de sabotage organisé, qui plombe matériellement et financièrement depuis plus de 8 mois l’un des plus grands projets pensés et mis en œuvre par un promoteur privé sénégalais, c’est que Dubaï Port World, qui assumait sa totale responsabilité lors de la rencontre avec ses patrons, véhiculerait outrancièrement l’idée que le Groupe Futurs médias voudrait lui soutirer de l’argent.

Sordides accusations qui en rajoutent au mal d’une victime qui n’a jamais voulu adopter ni faiblesse coupable ni cruauté inutile. «On ne leur a jamais demandé de l’argent, bouillonnait hier Birane Ndour, Directeur général adjoint du Groupe Futurs Médias et chargé du Projet Futurs Industries. Depuis le début, on leur a tenu le même discours : celui de nous restituer notre machine.

Ils (les responsables de Dp World), en connaissent le  prix et où elle a été achetée. C’est tout ce qu’on leur demande. Rien de plus, rien de moins. Au demeurant, parler d’argent dans cette affaire, c’est être de mauvaise foi. Si bien que désormais, on ne fera plus aucun compromis.» A la guerre comme à la guerre, on ne fera plus de quartier. D’estoc et de taille, nous défendrons notre honneur d’homme(s), la crédibilité de notre Groupe. Malgré la ronde des bonnes volontés.

Pour comprendre cette affaire, éventrée hier par une partie de la presse sénégalaise, il faut remonter à plus d’un an. Fin 2013, début 2014. Pour financer ce projet révolutionnaire, Youssou Ndour, dont le rêve est de devenir l’un des plus grands employeurs du Sénégal, un renvoi d’ascenseur à la  jeunesse de son pays, qui l’a toujours soutenu et apprécié sa musique, sollicite un crédit de 18,2 millions d’euros, soit près de 13 milliards de francs Cfa auprès de Afrexim bank, remboursable sur cinq ans.

Les délais sont courts, mais le projet du «roi» est assez costaud pour faire des recettes. D’ailleurs, pour la réussite de ce projet, qui lui tient particulièrement à cœur, c’est à son propre fils et non moins Directeur général adjoint du Groupe Futurs Médias, qu’il confie l’affaire, histoire d’avoir, en permanence, un œil sur le projet.

Les deux y travaillent nuit et jour. Birane est très souvent envoyé en voyage en Europe pour discuter avec les partenaires. Et en juin, tout est fin prêt. 28 containers de 40 pieds sont envoyés sur Dakar via l’armateur Messima Sa, qui assurera le transport jusqu’au Port de Dakar.

Le responsable du déchargement, à savoir, Dp World, fait descendre tous les containers, sauf un. Le  Bobst Die-Cutter Autoplaten Press Expercut 106 Ler, d’une valeur de deux milliards quatre cent neuf millions deux cent soixante mille sept cent quatre-vingt-douze (2 milliards 409 millions 260 mille 792 francs Cfa), le cœur de cette unité d’impression Offset et d’emballage est salement abimé. Le manutentionnaire, Dubaï port Word, l’a fait tomber et totalement désagréger. Saisi par le Groupe Futurs médias,  l’armateur, Messi­na, qui a transporté la marchandise à Dakar, a dégagé toute responsabilité, avant d’engager celle de Dubaï Port Word.

La société émiratie reconnaît sa responsabilité et s’engage même à payer, une fois le préjudice estimé par ses assureurs. Seulement depuis lors, Dubaï port Word essaie de se jouer du Groupe Futurs Médias. «Trop c’est trop, s’est exaspéré hier Birane Ndour. Ces gens-là ne sont décidément pas élégants, mais nous sommes dans un pays de droit et userons de tous les moyens légaux pour que la machine nous soit rendue dans les plus brefs délais.» A bon entendeur…

Avec Pape Sambaré NDOUR 

 

source: http://www.gfm.sn/futur-industries-birane-ndour-recadre-dpw/

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