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Des précisions sur cette question : « Pourquoi Abidine Ould Merzoug n’a traité que la question de l’esclavage à Genève» ?
Voila une très bonne question à laquelle je vais répondre sans langue de bois.
1- Parce que tout bêtement l’africain croit encore qu’on lui doit tout sur un plateau d’or sans le moindre effort. Chaque ONG prend un sujet précis avec un temps de parole qui va de 2minutes à 15 minutes reparti en une heure pile-poil selon le nombre d’intervenants, pas une seconde de plus.
2- Les ONG sont invitées ou parrainées par leurs états qui présentent leur rapport d’examen périodique annuel devant la commission des nations unies à Genève à défaut il faut adhérer dans des organismes accrédités auprès des nations unies comme UNPO, Anti-Slavery etc…. La présentation de rapport concerne tous les états membres des nations unies pas seulement la Mauritanie
3- Cela a un coût qu’il faudra payer de sa poche pour un temps de parole de 2 à 15 minutes seulement, pour vous donner une idée en mettant fin définitivement aux mensonges de l’état mauritanien et leurs spéculations sur des ragots de salons feutrés, il faut compter entre 2000 euros qui peut monter jusqu’à 15000 euros par an. Nous ne recevons aucune aide ni subvention venant de l’état Mauritanien ou d'autres ni des autres ONG et je mets en défi quiconque en premier concerné l’état mauritanien d’apporter la moindre preuve de son aide qui nous facilite nos voyages où autres frais; au contraire l’état fait tout pour nous bloquer, nous empêcher d’accès d’une seconde de notre temps de parole.
4- Rajoutez en cela les frais réels de déplacement, d’hébergement, nourritures etc… Il faut se dire la vérité, les ONG Mauritaniennes optent toujours pour la facilité sans toucher l’essentiel n’en parlons pas du but, faire du bruit pour rien, remplir des salles de fêtes en invitant des chanteurs à danser, du ventre plein, nègre content avec des plats exotiques thiebou-diéne, yassa, mafé, du voyez moi je suis là, j’existe bref du "thioloyagal" festif. Il y aura toujours une différence entre un service payé et un service gratuit quoiqu’on dise
5- Voila comment aujourd’hui les abolitionnistes et les syndicats se sont retrouvés seuls face à l’état Mauritanien devant les institutions internationales en alternant, jonglant avec les sujets à traiter tellement qu’ils sont nombreux.
Posez-vous la question comment et pourquoi chaque année, des responsables "d’ONG" Mauritaniennes sont à l’initiative de collecter l’argent pour soi-disant aller à INAL en dépensant des milliers d’euros alors qu’ils pouvaient louer les services d’un bon cabinet d’avocats sur place et attaquer l’état Mauritanien pour réclamer justice ? Mais ils ne font pas! Pourquoi ils ne financent pas plutôt les ONG déjà sur place à l’intérieur pour mener cette campagne et eux viennent renforcer nos actions à l’extérieur ? Non ils ne feront jamais parce que trop orgueilleux pour admettre leurs erreurs d'errements depuis l’indépendance à nos jours.
En réalité, ils ont d’autres idées et dessins inavoués en tête souvent se cachent des calculs de la politique politicienne «ah cette chienne de politique » pour manipuler les consciences.
Pire encore, ils ont cherché en vain à faire échouer le premier voyage INAL qui les a ouvert pourtant l’unique voie aujourd’hui et tous les prétextes étaient bons pour y parvenir à l’époque pendant qu’ils nous tympanisent avec leur unité au bout de leurs lèvres hypocrites qu’ils ont à tout va.
6- Je l’ai toujours dit et répète une fois de plus, notre grande différence est que nous ne sommes pas des candidats à l’immigration, si nous l’étions, on aurait pu construire comme ces immigrés quelques villas luxueuses depuis tout ce temps qu’on s'est investi dans la mission de prêcher la parole en faveur des damnés.
Oui il nous manque cruellement des moyens, le militantisme des mauritaniens se milite au temps d’avoir le bout de papier sésame qui lui permet de rester en Europe ou ailleurs et disparait ensuite en nous critiquant. D'ailleurs certains coopèrent carrément avec le pouvoir pour nous casser les reins sous prétexte qu'ils ne suivront ou travailleront jamais avec des gens d'ascendances inférieures " castés où esclaves" donc nous jonglons avec les sujets selon nos moyens, le rapport que présente l’état Mauritanien et l’urgence mais je vous assure le combat contre le racisme, l’esclavage et la féodalité sont indissociables pour nous depuis la nuit du temps.
Merci pour votre compréhension.
Diko hanoune