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Mme AÏDA MBODJ, Député et Présidente du Conseil Départemental de Bambey : " La vérité finira par jaillir sur les complots qui se sont passés et qui se passent dans notre pays..."

Sénégal

Quand la Présidente du Conseil départemental de Bambey et député à l'Assemblée Nationale, Madame Aïda Mbodj parle, elle ne met pas de gants pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Fidèle à sa réputation de dame de fer et de lionne du Baol cognant et attaquant parfois Macky Sall, Aïda M'bodj est plus que jamais convaincue que Wade et son régime sont victimes de graves complots qui ne tarderont d'ailleurs pas à se révéler au grand jour. Entretien...

 

 

 

 

 

 

Dakaractu : Madame le Député, comment se porte le mouvement « Alliance Nationale pour la Démocratie/Saxal liguey que vous aviez créé ? 

Aïda Mbodj : Le mouvement continue sa massification. Il  est vrai que nous étions dans des tournées pour faire un maillage au niveau national, mais il se trouve que nous sommes agressés par le pouvoir en place et entre deux challenges, il y a un premier défi à relever qui est celui de la consolidation de notre parti. L’Alliance est tolérée dans le parti sur instruction du Président Abdoulaye Wade. Nous avons  à gérer la crise à l’Assemblée nationale et en plus on emprisonne nos camarades. Mais cela n’empêche que les responsables de l’AND continuent leur massification et je pense que nous allons vers la célébration à Mbacké de notre anniversaire le 26 Mars prochain. 


 Contrairement à ses débuts, on n’entend pratiquement plus parler de l’Alliance Nationale pour la Démocratie/Saxal liguey. Est-ce à dire qu’il n’a pas porté les fruits escomptés? 

 Le mouvement était dénombré à travers des cartes et il y a une forte massification. Il y a trois militants au Sénégal. Ceux qui ne peuvent pas se passer du pouvoir, qui  ne peuvent pas se permettre de critiquer ou n’osent pas ou encore qui ne savent que faire du plaisir. Il y en a d’autres qui ne peuvent pas se sentir dans les partis politiques, qui sont Wadiste et qui ont parfois des difficultés au niveau du coaching local ou avec des responsables qui veulent manifester à Wade leur sympathie, relever l’injustice qui existe dans les sphères du PDS, mais aussi parfois être avec moi et s’opposer. Donc ces militants viennent d'eux mêmes et Dieu sait qu’ils sont nombreux. On a des cartes à 500 francs l’Unité et on a vendu énormément de cartes. Nous sommes représentés dans tous les départements. 

D’aucuns voyaient à travers ce mouvement une manière de faire un clin d’œil au pouvoir. La vérité s’est avérée tout autre… 

Mais c’est vrai et ceux qui l’affirment ou pensent que je peux avoir un quelconque sentiment ou intention d’aller rejoindre le parti du Président Macky Sall, à ceux-là j’avais décidé de ne plus répondre. Parce que ceux-là mêmes qui faisaient alimenter ces rumeurs, ce sont ceux-là qui aujourd’hui sont chez Macky Sall et parfois démarchent et font le courtier pour le Président. Nous avons été avec un homme et nous sommes toujours avec lui. C’est cet homme qui a eu beaucoup de considération pour nos modestes personnes qui nous a associé à la marche de ce pays. C’est un homme pour qui nous vouons un respect et une affection, ce qui ne nous permet pas de nous mettre autour d’une table avec des gens qui le critiquent aujourd’hui et pourtant que se sont plus servis que nous. Parce que quand même quand on attaque le bilan du Président Wade, est-ce que moi Aïda Mbodj je suis plus responsable que Macky Sall  qui a eu à assumer de très hautes responsabilités, qui a eu a être associé à toutes les décisions pendant 8 ans. Ça c’est écœurant et il faut le révéler. Nous avons rien à envier à Macky Sall et nous sommes très à l’aise, parce que nous savons de quoi tout s'est s’agi,  et cela va s’éclaircir de plus en plus. Wade a toujours été convaincu qu’il a été l’objet d’un grand complot, national et international. 

Vous sous entendez quoi ? 

Je ne sous-entends rien. Il y a des complots graves! Tous les complots vont se révéler à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Je vous assure. 

Vous avez parlé de vérités qui vont se révéler… 

Mais bien sûr parce que nous savons que nous avons la vérité. Vous avez vu on a libéré Toussaint Manga, mais cela va continuer parce que ils n’auront pas d’autres solutions. 

Donnez-nous des détails 

Mais elles sont nombreuses ces vérités même au niveau de la presse. Ça commence déjà à s’éclaircir ? Quand un problème surgit il y a différents niveaux de traitement qui vous révèlent qui appartient à qui. Mais on sait pourquoi on peut éviter Aïda Mbodj. Moi, il y a des médias qui ne m’invitent pas. Pourtant je suis une matière très intéressante. 

Est-ce que le PDS détient aujourd’hui des vérités qui pourraient éclabousser… (Elle coupe) 

On ne détient pas. C'est-à-dire qu'actuellement, c’est le bon Dieu qui est de notre côté (Pds) et qui agit pour nous. 

  
Justement parlons du PDS qui est décimé par des emprisonnements tous azimuts. Est-ce parce que le Pds a du mal à respecter les principes juridiques ou digère mal que Macky Sall soit votre vainqueur. On ne comprend pas trop. 

Aucunement. Nous ne pouvons pas en vouloir à Macky Sall qui est Président et qui se dit libéral. Le Pr Wade, permettez-moi d’aborder l’atmosphère du dernier conseil des ministres nous avait convié à le soutenir. On serait dans nos appartements, je vous aurais montré la photo qui symbolise ces recommandations. Ce jour là il m'a dit « viens ma Jeanne d’arc on va prendre une photo » et il me glissait dans l’oreille : « il faut soutenir Macky Sall vous êtes issu du même parti et c’est ton frère ». Et je lui rétorquais « Macky Sall n’a pas besoin de moi. Je préfère rester dans l’opposition ». Il a dit oui mais c’est votre frère. J’avais promis au Sénégalais d’avoir le pouvoir pendant 50 ans, maintenant Macky est là c’est votre frère il continue l’esprit libéral. Mais Abdoulaye Wade n’a pas eu de répondant ni d’interlocuteurs. On ne l’a pas suivi dans ses pensées. Lui il a préféré venir nous agressé. Mais l’agression est sélective. C'est-à-dire ceux qui choisissent l’opposition, c’est une gestion manichéenne, vous êtes le plus méchant, vous êtes les voleur. Mais quand vous êtes avce lui pas besoin que je vous dise ce qui se passe. Est-ce qu’ils sont meilleurs que nous ?, c’est nous qui sommes fautifs ou n’avons pas respecté les règles démocratiques et juridiques ? Vous faites partie de l’opinion, vous êtes les témoins de histoire vous pouvez en juger. Vous pouvez relayer de faits qui relèvent de hautes instances juridiques qui devaient s’en charger mais ils n’auront jamais de suite puisque leurs auteurs sont du côté du pouvoir. Mais il vous suffit de poser un seul acte pour renforcer l’opposition ou tend à fortifier le PDS vous êtes dans l’œil du cyclone. Même après une sortie on vous cherche des poux dans la tête. Une justice orientée sélective pour réprimer les opposants. En ce moment précis on casse de l’opposant. 

La dernière réunion du comité directeur du PDS a été présidée par Cheikh Tidiane Sy. Comment avez-vous accueilli sa nomination en tant que remplaçant de Oumar Sarr ? 

Non il n'y a pas eu de remplaçant. Au cours de la réunion j’ai même été claire sur ce sujet. Il s’agit d’une présidence ponctuelle. Cheikh Tidiane Sy est notre doyen, même si le Président Wade ne l’avait pas précisé, il suffisait qu’il soit présent pour qu'on le désigne comme Président de séance. Omar Sarr on ne le remplacera pas, il est notre coordinateur et il le reste. Macky Sall a emprisonné aujourd’hui le Chef de l’opposition, le coordinateur du plus grand parti de l’opposition. Je voudrais saisir cette occasion pour dire aux partis alliés de se solidariser avec Omar Sarr pour faire de lui le Chef de l’opposition. Et il ne sera pas remplacé, il n'a qu'à retenir en otage notre chef, mais on ne le dédouanera jamais. On n’est plus sûr de rien dans ce pays. 

Mais à quoi peut-on s’attendre pour extirper votre leader des mains du pouvoir ? 

On mettra tous les moyens politiques et tout ce que l’on peut mettre en œuvre pour qu’Omar Sarr et les autres leaders politiques soient libérés. A notre niveau on a adressé des correspondances aux assemblées parlementaires de la CEDEAO, aux assemblées panafricaines. On va adresser des correspondances à la CEDEAO bien que l’on nous critique parce que mon amie député Camerounaise me demande si on croit à ces organisations puisque notre président est celui de la CEDEAO. 

Du côté du pouvoir on dit que vous êtes une opposition de salon 

Le problème aujourd’hui c’est que nous n’envisageons pas de contester l’Etat jusqu’à créer une instabilité au niveau du Sénégal. Cela est réservé à ceux-là qui prenaient de l’argent pour créer une instabilité. Nous ne créerons pas l’instabilité, nous avons pratiqué l’Etat, mais l’essentiel est que dehors aujourd’hui, on ne peut plus parler du Sénégal comme étant un Etat de droit. C'est connu! Il fallait dénoncer, il fallait le faire. Ceux qui sont restés au PDS continuent de parler. Et nous resterons libres quoi qu'il arrive. 

Vous avez raté la présidence du groupe parlementaire. Avez-vous fini de digérer votre défaite légale ou politique

Aucunement. On ne l'a pas raté. Parce qu’on ne nous a  dit nulle part au cours de la médiation que Modou Diagne Fada a été installé. A bien y regarder on s’en rend compte que le communiqué qui a rejeté la liste de Omar Sarr n’a pas dit que celle de Fada a été retenue. Cela au moins, la Présidence de l’Assemblée l’a reconnu. Ils ont rouvert le dossier, ça aussi vous l’avez en primeur, et nous ont demandé de leur apporter un élément nouveau. L’erreur est humaine nous le leur concédons car on leur avait déposé une liste où il y avait toutes les signatures. Et je vous en félicite puisque vous aviez eu l’intelligence et le professionnalisme de publier cette liste. Mais je peux vous dire que c’était une fausse liste où on avait ajouté Serigne Khadim Thioune et Demba Diop en plus de nos signatures qui dataient de 2012. D'ailleurs nous avons porté plainte contre cette forfaiture. Les signatures de 2015 on ne les avait pas données et ils le savaient aussi. Il y a des journaux qui avaient interrogé Fada dès le 9 Octobre déjà, quand il disait qu’il allait être extirpé du groupe mais qu’il allait se battre. Est-ce que donc 4 jours après, il avait le droit d’utiliser les signatures de ces gens? Non. C’est pourquoi nous avons porté plainte. Donc il reste à la Présidence de l’assemblée de tirer cette histoire au clair. Mieux au niveau du dernier alinéa de l’article 20 on dit qu’aucun député n’a le droit de signer deux listes hors il y avait nos signatures, en tout cas les 7 sur notre liste et on retrouve les 7 sur les 14 personnes présentées par Fada. Et puisqu’ils ne l’ont pas fait la justice va tirer cela au clair. Et nous y sommes, moi-même j’ai été entendue à la sûreté urbaine, les autres aussi  et certainement lui aussi. Cela va donc être tiré au clair et je peux dire que c’est une affaire pendante au niveau de la justice et de l’assemblée. Ce document qui révèle notre majorité au niveau du groupe qu’on lui avait aussi demandé et qu’il n’a pu fournir, nous l’avons déposé le 17 Novembre.  C'est Mercredi dernier que j’ai déposé une correspondance auprès du Président Niasse pour m’enquérir des suites réservées à ce document. C’est pourquoi d’ailleurs nous avons accepté la médiation. C’est un élément nouveau, et même lors des procès, il peut y avoir une condamnation, mais avec un élément nouveau on peut toujours rouvrir le procès. 

La presse avait fait état d’une présumée décision de Fada de quitter la tête du groupe mais à la condition que vous le remplaciez pas. 

Peut être que je sais des choses qu’il ne voudrait pas que je sache. Aujourd’hui la direction du parti est en train de saisir la Présidence de la République parce qu’il y a des sommes qui ne nous sont pas parvenues, alors qu’elles nous sont prélevées à la source. 

Vous sous entendez des détournements? 

Je ne l’ai pas affirmé. Je ne suis pas juriste, .... Le Président Wade nous dit que quand vous vous plaignez devant le Procureur, il vous suffit seulement de relater les faits mais pas de les caractériser. On s’est limité à relater les faits, on ne peut pas les qualifier. En tout cas c’est de l’argent prélevé à la source pour le compte du Pds. Parce que nous devons entretenir notre siège avec cet argent. La seule fonction aujourd’hui que l’on occupe c’est ce poste, nous avons donc l’obligation de manifester notre solidarité aux autres. Donc l’argent prélevé à la source ne parvient pas dans sa totalité au Pds. 

 Vous avez accusé Macky Sall et son régime. Est-ce véritablement le pouvoir qui vous a empêché de présider le groupe de l’opposition ? 

Ah oui, oui, oui, oui... C’est lui qui l'a béni, parce que les médiateurs sont des gens très sérieux qui ont eu à recueillir son avis avant de s’y engager. Ils ne pouvaient pas s’engager dans ces médiations sans l’aval du Président Macky Sall et j’en sais quelque chose. Il l’a dit ailleurs. 

Une main mise de l’exécutif sur le législatif... 

Ah oui, il n’y a pas de séparation de pouvoir, je l’ai toujours dénoncé. Aujourd’hui encore plus qu'avant. 

Serigne M'backé N'diaye vous demande de venir rejoindre le Président Sall 

Est-ce que lui n’était pas déjà parti d’ailleurs. Vraiment parlons de questions d’actualité, mais pas de lui 

 L’Affaire Lamine Diack, votre parti semble en faire une affaire d’Etat… 

 Ah, c’est une affaire d’Etat très grave, et j’ai été la première à réagir. C’était un vendredi qu’on a parlé de cette affaire, et je ne pouvais pas y croire. Et j’avais dit alors que jetais chez la famille Tall à Ouakam « j’espère que ce ne soit pas cela parce que ça serait très grave. Maintenant personne n’a démenti les aveux de Lamine Diack, son fils l'a classé dans la galaxie des personnes âgées séniles à la limite, mais ça n’engage que lui. Les seules personnes qui ne sont pas dans ce coup ce sont Wade et ceux qui étaient avec lui. Si j’avais été dans l’opposition, je vous aurais demandé de venir m’écouter pour que je vous dise ma part de vérité. Chaque personnalité politique et dans l’obligation de venir donner sa part de vérité ne serait-ce que pour la postérité. 

Le Rewmi n’est pas mêlé 

Oui le Rewmi l'a affirmé et réaffirmé. Ceux qui cherchent des problèmes ailleurs qui n’existent pas, s'ils savaient que le Rewmi était mêlé ne l'auraient pas raté, parce que le Rewmi les empêche de dormir. 

 Les sénégalais ne connaissent toujours pas la date de la prochaine présidentielle… 

(Elle sursaute... et s'exclame) Voilà quelque chose de très grave dans une démocratie comme la nôtre. C’est très grave. Nous nous n’avons pas de pétrole, pas de diamants malgré tout nous sommes considérés comme un pays de Téranga et c’est ce que nous vendons. La démocratie a été torpillée. Dans un pays à grande démocratie comme le Sénégal on ne connaît pas encore la date des élections, ce qui est inacceptable. Simplement par le fait d’un Monsieur qui voulait plaire, qui croule sous le poids de ses promesses, il avait même promis aux jeunes filles de leur donner des maris. Il promet à chaque secteur des choses que l’on n’imagine même pas.   

  Peut-on s’attendre à ce que Mme Aïda Mbodj soit le plan B du Pds pour la prochaine présidentielle étant entendu que votre candidat déclaré est toujours en prison? 

J’essaie de rester égale à moi-même. Avant la condamnation de mon frère Karim Wade, je disais certainement que le pouvoir allait vers sa condamnation. Donc, on ne pouvait pas prendre la responsabilité de le choisir comme candidat. Je reste sur cette position, mais malgré tout je suis la majorité du Pds qui a décidé d’en faire un candidat. Et pendant ce temps j’avais dit que je préférais me battre pour sa libération. Et quand je le disais on n’avait pas arrêté Toussaint Manga qui incarne les jeunes et la vitalité de notre parti. Donc, il nous coupe notre engagement, et quand je le disais on n’avait pas pris Oumar Sarr. Et voilà que je me soucie de plus en plus de la libération de nos otages politiques. C’est Seynabou Diagne Salvador avec plus de 10.000 femmes qui ont mis en place un mouvement qui s’appelle « Fal Jiguen Diotna ». C’est sa conviction et je pense que nous sommes dans un pays de liberté, mais si vous relayez cela on viendra me prendren parce que Macky Sall ne joue pas avec son deuxième mandat.   

 Que vous inspire la transhumance politique

C’est une question de responsabilité d’abord. En 2000 j'étais allée voir après les élections mon marabout Cheikh Mourtala qui m’avait conseillé d’accompagner Abdoulaye Wade qui était son ami. Et moi je n’avais aucune responsabilité au parti socialiste, je n’étais pas ordonnateur de crédit, je n’avais pas de bonne conscience à me faire, je n’avais mené aucune politique qui devait m’engager dans la gestion socialiste, mais après avoir exercé des fonctions au niveau du Pds, porté l’idéal politique de Abdoulaye Wade, l’accompagné dans ses raisons et ses erreurs, revendiqué tout ce qu’il a fait pour ensuite aller rejoindre les gens qui le critiquent, cela je ne le ferai pas. Parce que je me sens responsable autant que tous les ministres qui ont eu à assumer des fonctions. Mais Macky Sall est plus responsable que moi de tout ce qu’Abdoulaye Wade a fait. 

On ne saurait terminer cet entretien sans vous demander comment se porte votre Présidence de conseil départemental ? 

J’ai été la première femme à être élue à une présidence de conseil départemental et c’est pour cela que le Président a tout fait pour qu'une autre le soit à ma place. Je lui ai cependant rappelé quand on était à Johannesburg qu’on devait tout faire pour avoir plus de femmes à ces postes, parce que cette réforme c’est sa réforme. Et l’acte 3 amène cette gestion de proximité et rapproche les populations de leurs élus. Mais comme cela se fait depuis l’avènement de Sall, il y a une précipitation qui n'a pas réglé les préalables nécessaires pour régler les problèmes des mises en œuvre. Et cette impétration me vaut à Bambey par exemple et avec mon statut d’opposante, une présidence depuis deux ans sans SG. Le Préfet qui me persécute, a tout fait pour offenser mon secrétaire général qui est parti. A l’heure où je vous parle je n'ai pas de siège et j’ai installé mes bureaux chez moi. Je précise que ces bureaux-là ne sont pas payés par le Conseil ; on ne peut pas être juge et partie. C’est une question d’éthique pour moi que de demander au Conseil de payer ces bureaux. C’est très difficile, mais j'essaie de faire avec et de faire ce que j’ai à faire. 
Quand on n’est pas avec le pouvoir on ne se soucie pas des populations que vous représentez. On fait tout pour vous brimer, pour vous empêcher d’avoir des performances.  Je me considère comme une de leurs cibles, on fait tout pour m’affaiblir au même moment on nomme les gens de Bambey à tout vent, il y a même des nominations contestées. Mais leur problème c’est de tout faire pour contester Aïda M'bodj. Mais ce n’est pas demain la veille, on continue d’avoir la main mise sur notre Département au moins politiquement.

 

 

 

source: http://www.dakaractu.com/Mme-AIDA-MBODJ-Depute-et-Presidente-du-Conseil-Departemental-de-Bambey-La-verite-finira-par-jaillir-sur-les-complots_a104373.html

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