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« Dialogue » politique en Mauritanie : L’erreur de caresser le monstre dans le sens du poil
On ne doit jamais caresser un monstre militaire déguisé en civil mais il faudra le châtier. Le discours du président Alassane Hamady Soma Bâ alias Ballas révèle au grand jour que leur fameux dialogue n'était pas sans tabou. Notre bonhomme s'en est vite rendu compte à coup de pinces au niveau de ses cuisses voire coups de pieds par derrière venant d'un membre du BASEP sécurité présidentielle. Il panique puis s'esquive par la pirouette magique........
M. le Président Ballas cria si vite envers son président Aziz, Monsieur le président, je vais vous envoyer mon discours par la "poste" pour sauver ma peau , c'est mieux, quel dialogue sans sujet "tabou" alors qu'on nous chantait depuis en 2008 ? Pire le pouvoir s'en foutra royalement de leurs recommandations.
Le président Boidiel vient cueillir sitôt les fruits de la dure labeur cacophonique du président Ballas en lançant sa phrase assassine "certaines choses doivent être discuter lors des ateliers " oups, oups en coulisse nom de Dieu ou en cachette car le militaire Aziz n'est pas sans tabou du tout . Tu mets nos vies en danger publiquement. Merde ! N'as tu pas entendu parler de BirMoghrein ce dernier temps ?
L'autre rigolo vieux venu négocier quand à lui, la suppression de l'âge limite des candidats aux élections présidentielles au niveau constitutionnel, qui se prend comme le premier arabe sur terre, notre cheybani qui ne danse jamais pour rien, M. Messaoud Ould Boulkheir le pauvre, n'arrive pas à lire correctement son discours qu'il a écrit en arabe. Une belle leçon ou preuve, n’est arabe où francophone dans cette république de tricheurs et menteurs que celui qui est scolarisé. Sinon nous sommes des Hassanaphones, Poularphones, Soninkophones et Wolofocophones.
À peine les grands discours commencent puis le jeu de dupe du dialogue est terminé. Chacun rentre chez lui avec peut être une enveloppe. ....
L'autre sujet tabou du grand jour au grand dam des mauritaniens, pourquoi aucun n'a soulevé le cas des militants abolitionnistes que le pouvoir du général séquestre à 1200km de Nouakchott sans soins ni nourritures, privé même la visite de leur famille à la veille de l'ouverture de leur cirque du dialogue ? Sont ils des citoyens où non ? Pourquoi leur sort ne préoccupe pas nos dialoguistes de la dernière heure pour la paix sans qu'une guerre n'éclate ?
Comment discuter d'un état de droit, la gestion transparente des affaires publiques pendant qu'on emprisonne des citoyens par rapport à leur opinion politique où leur militantisme pour la fin de toutes les discriminations entre les citoyens ?
Comment admettre en plein 2016, des hommes soient condamnés à faire 3 à 15 ans de la prison ferme sur des simples soupçons, voire sur la base d'un montage de ragots que seuls les haineux de la république peuvent comprendre pour attiser des tensions ?
Est ce que le 06 août 2008, Aziz avait soumis un référendum aux Mauritaniens pour valider son putsch ? Il avait dépensé sans compter les caisses de l'état pour valider son putsch devant les occidentaux. Pourquoi alors consulter les mauritaniens maintenant par referendum ? Nous n'avons pas besoin d'un dialogue de sourds avec le pouvoir du général Aziz mais que le pouvoir négocie le départ de leur général putschiste qui est responsable de la faillite du pays.
Diko Hanoune