Sénégal -Requiem (1)

Chants glorieux _pleins de signes (ou symboles) à la place d’une cérémonie funèbre, le tout sous la houlette de leur chef de guerre ; 
Funeste besogne des ‘sopistes‘ en organisant ce méga meeting pour aller à la rencontre du peuple ! 
Ils n’ont que faire d’une mort politique _ cogitent ils ;
Ainsi «Le pape du sopi» a prononcé une messe urbi et orbi (2) allant dans ce sens 
, remettant au gout du jour des sermons d’un autre âge ! 

Comme les néo croisés et/ou coalisés (3), ils ont lu des autoglorifications, des autodafés et décidés au passage de fouler aux pieds tous les interdits y compris nos us et coutumes(4). 
La parade est toute trouvée : Le 14 juillet ! Ils sont venus nombreux assister à un défilé …de mots (plus d’une vingtaine d’orateurs).
En déterrant la hache de guerre, le parti de l’Etat a sacrifié à la tradition du «n’deup» (séance d’exorcise) à une différence prés que les êtres humains (déjà plus d’une dizaine de morts depuis l’aube de l’alternance) remplacent les bêtes. 
Histoire de remobiliser les troupes en déroute avancée, ils ont du rivaliser d’ardeur et d’apport (le chiffre de 01 milliard FCFA est avancé par la presse) que ni la débâcle de 2009 aux municipales encore moins l’insurrection citoyenne de ses derniers jours ne permettent de justifier … 
Le sens de la mesure et du nord semblent être perdu à jamais ;
Wade et Cie refusent (…) jusqu’ à bénéficier d’un enterrement de première classe
Par conséquent, ils seront sans aucun doute avec leurs ors jetés aux orties !
NB : In version, juillet 11 BACHIR DIALLO
(1) Requiem: prières ou messe pour un défunt 
(2) urbi et orbi : adresses solennelles du pape à « Rome et au monde entier »…Nous reprenons l’expression à notre compte pour le jadis« pape du sopi », à Dakar et au monde entier. Notons que le pontife tire sa souveraineté de par ses vertus cardinales.
(3) néo croisés et/ou coalisés (tiré de la définition du Larousse) : ceux qui se croisés pour combattre les musulmans ; dés lors un ministre des affaires étrangères, (comme eux) du haut de sa tribune de marteler que la Libye combattue ne bénéficiera pas de la trêve sacrée du mois sacrée de Ramadan (excusez la redondance). 
(4) En considérant l’appel que le président a lancé en direction de la jeunesse, nous revîmes nos contes de ndoumbélane (le royaume de notre tendre enfance), ‘ou bouki/l’hyène avait oublié que ndiamala/la girafe, le surplombait par la taille et voyait le couteau caché derrière lui. En voulant lui faire croire à un appel maternel pressant pour le perdre, ndiamala/la girafe rétorqua que sa maman ne l’appelle pas avec un couteau (sama yaye douma wowé pakka)_

BACHIR DIALLO

SENETOILE