PRINTEMPS DE PAQUES (1)

Au nom du père et du fils (putatif), l’on continue d’alimenter l’actualité de ce weekend pascal censé être de tout repos …
En effet, la pièce continue de se jouer entre «l’intermittent» et le «permanent» de la scène politique sénégalaise! 
A présent, la dernière ligne droite par conséquent les ultimes réglages après d’énièmes répétitions de cette histoire qui n’en finit pas d’être dérouler… 
Les protagonistes (Ngorsi et Gorgui) ont à présent prouvé leur réputation de grands comédiens devant la nation et l’eternel (dixit un leader d’opinion).

Le temps est aux dernières cartes à abattre et pour cela la stratégie consisterait à multiplier le théâtre des opérations- apparitions. 
Un soin particulier à exhiber avec une petite longueur de retard son « Grand théâtre », lequel confiné à l’intérieur de grandes murailles made in china pour des spectateurs déjà acquis à la cause_ comme un huit clos avec guichet fermé.
Le décor est campé, il a changé certes…
La messe est dite et le sermon du «pape sopiste » semble ne souffrir d’aucune mauvaise interprétation de rôle à l’endroit de son désormais ex second.
Quid des syndicats sans syndiqués que l’on monte de toutes pièces avec la bénédiction de l’autorité supérieure (2)…Tout participe à la théâtralisation de la vie politique donc à la manière de gérer la cité.
Nous en sommes presque réduits à de simples spectateurs, certes résistants à la tentation de «booster» l’applaudimètre, un des unités de mesure des politiciens.
Nb : in version avril 11, BACHIR DIALLO
1– Ce printemps de pâques contrairement à l’hirondelle semble annonciateur de futurs désordres civils semblables à ceux qu’a connu Prague _autant éviter un remake. Du reste dans la zone du monde la plus occidentale, l’on doit travailler à asseoir les acquis parce’ ailleurs la donne a depuis changé, cf événements pays arabes et en cote d’ivoire!
2- les enjeux se situent au delà du leadership syndical, l’Etat (dixit ce même leader) a en chantier d’élargir le spectre des contrats à durée indéterminé (cdi). N’est-ce pas là une forme d’intermittence « généralisée» à l’endroit des forces vives de la nation ?

SOURCE: SENETOILE