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PAR MOUSSA BALDE - APR Enfin Idy est parti
Depuis le 25 mars 2013, Monsieur Idrissa Seck tente sans grande réussite de déstabiliser la coalition « Benno Bokk Yakaar », mouvance au pouvoir. Entré dans cette coalition sans grande conviction et avec une amertume insoutenable (il avait manqué la cérémonie d’installation de la coalition), Idrissa Seck a essayé à maintes reprises de casser cette coalition pour affaiblir celui qu’il considère comme son éternel rival. Finalement de guerre lasse, il s’est décidé à partir. Partir parce qu’il avait des migraines nocturnes en se voyant dans une coalition dirigée par le Président Macky Sall.
A la différence du Président Macky Sall, Idrissa n’a jamais en réalité cru en son étoile. C’est l’un des hommes politiques les moins courageux de la scène politique sénégalaise. En effet, en revisitant son parcours depuis sa défénestration de la primature nous nous rendons compte qu’il ne s’est jamais estimé capable de gagner une élection.
En 2007, malgré la bonne image dont il bénéficie, Idrissa a sous-estimé ses chances et est parti négocier avec Abdoulaye afin d’hériter du PDS et du pouvoir après la victoire.
En 2009, Idrissa Seck à la veille des élections locales reçoit Abdoulaye Wade à Thiès et annonce publiquement son retour à la maison familiale. Snobé par ses frères de parti, il a choisi contre mauvaise fortune bon cœur d’aller seul aux élections locales lors desquelles il ne fera pas un grand score.
En 2011, à la veille de la présidentielle, Monsieur Idrissa Seck reprend comme a son habitude le même chemin, celui de la négociation et du compromis sur le dos des sénégalais. Il manque ainsi la date historique du 23 juin 2011, préférant les salons douillets de Saint James.
Après moult discussions en coulisse, il s’est rendu à l’évidence que Abdoulaye Wade allait se présenter. Sentant le délai trop court pour se préparer, il théorise le report des élections jusqu’en 2014, avant de se raviser et faire porter la faute de communication aux journalistes. Durant la campagne, Il a aussi essayé subrepticement d’embarquer tous les candidats à la place de l’Indépendance et à la place de l’Obélisque parce qu’il savait purement et simplement qu’il n’avait aucune chance d’atteindre les 10% au premier tour. Tout cela en se réfugiant de principes.
Il avait promis de soutenir sans conditions, aujourd’hui il donne comme argument de départ qu’ « il n’est pas consulté » et pire, il soutien que « rewmi doxagul » (le pays ne marche pas encore). Peut-il en juger ? Lui qui n’a plus mis les pieds dans l’intérieur du pays (Kédougou, Matam, Kolda, Bakel, Sédhiou …) depuis sa fameuse campagne de 2007. Nous allons lui prouver le contraire. « Rewmi mougui dox bou bakh sakh », le pays marche correctement.
Prenant un seul exemple, le volet de l’énergie, qui est pris en charge par l’axe 2 du programme Yoonu Yokkuté (Assurer les bases économiques du développement). Le Président a trouvé comme situation de départ un « plan takkal » de 600 milliards de FCFA, une production couteuse et insoutenable de 160 FCFA le Kilowatt (le plan takkal visait un coût moyen de 119 FCFA), une électricité vendue à 119 FCFA et une subvention de l’Etat au secteur de l’ordre 120 milliards. De 1887 date de mise en service de l’électricité au Sénégal à 2012, le Sénégal ne disposait que de 109 mégawatts.
La vision, mieux l’ambition du Président Macky Sall est de tripler la disponibilité énergétique du Sénégal en 5 ans. Ce que la colonisation, les socialistes et les libéraux réunis, n’ont pu réaliser en un siècle. Le Président Macky Sall a déjà réussi à régler en une année et demie le problème de la production. En effet, le Gouvernement a signé un accord de réalisation d’une centrale de charbon et en gaz par Africa Energy d’une puissance de 300 mégawatts. Elle entrera en service dans 36 mois et va coûter plus de 300 milliards de Francs CFA.
En janvier 2015, la centrale de Taiba Ndiaye d’une puissance de 70 mégawatts sera mise en service et lors de la récente visite du Président Mauritanien au Sénégal le Président a obtenu par le biais d’un accord de coopération 80 mégawatts à partir du gaz mauritanien disponible en fin 2015. Ce qui portera la puissance énergétique à plus de 500 kilowatts et il est également prévu le remplacement du réseau de distribution vétuste et en plus, de le densifier.
Grâce à toutes ces infrastructures énergétiques, le coût moyen de production va revenir à 66 Francs CFA au kilowatts/heure. Ce qui vient renforcer le troisième axe du programme Yoonu Yokkuté Atteindre une productivité développante. Nous pouvons en dire autant pour les bourses familiales, les inondations, le FONGIP, le FONSIS, etc. Qui dit mieux !
Contrairement à Idrissa Seck, le Président Macky Sall est un homme déterminé, structuré et méthodique. Il est d’abord parti écouter les sénégalais de toutes zones et de toutes conditions. Il a ensuite élaboré un excellent et solide programme de campagne véritable chemin du développement. Et enfin, une fois au pouvoir, il n’a pas tardé à les mettre en œuvre.
De plus, preuve de son courage, il a choisi de gouverner avec tous ses alliés et d’être jugé seul à la fin.
Quant à notre brillantissime orateur Idrissa Seck, il n’a pas de vision mais un rêve, c’est celui de devenir « kalife à la place du kalife ». Je rappelle qu’il n’avait que quarante quatre points comme programme. Faites une recherche sur Internet, les seuls programmes que vous retrouverez encore ce sont ceux des autres candidats pas celui de Idrissa Seck parce qu’en réalité il n’en avait pas.
Son programme a toujours été de prendre le pouvoir par le biais d’un raccourci, avec l’aide bienveillante de Abdoulaye Wade, d’où ses incessants va et vient. Son slogan aussi le montre à souhait. « Idy4president » traduisait plus une vision pour lui qu’une vision pour le peuple sénégalais.
Mais comme Iznogood, il pourra toujours espérer !
Moussa BALDE Membre de l’APR/COJER et de Actions Républicaines Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.