Aristote, grand philosophe de la Grèce antique, a posé avec netteté la question de la liberté. Dans son « Ethique à Nicomaque » il soutient que le mérite ou le démérite ne peut être attribué qu’à certains actes qu’on est libre d’accomplir ou de ne point accomplir.
C’est dire que la liberté, dans toutes ses dimensions, ne peut s’exercer sans restrictions. Celles-ci sont définies par la loi, mais s’imposent également à l’homme par le devoir d’éthique et de morale, par le devoir de tolérance et de respect mutuel. Dans cette logique, l’exercice du droit à la liberté d’expression est limité par les contraintes, que le sens de la responsabilité impose.