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05
Mar, Nov

Classé parmi les pays les plus pauvres du monde, le Sénégal a adopté la couverture maladie universelle le 20 septem­bre 2013. Soutenu par de nombreuses associations, ce dispositif devrait permettre aux populations les plus vulnérables, notamment en milieu rural, de se faire soigner gratuitement.

Penda vit à Pikine, un quartier populaire de la proche banlieue de Dakar. Chaque jour, elle vend de la glace des produits de beauté, des beignets et plein d’autres petites choses dans la rue. A 40 ans, elle tente ainsi de subvenir à ses besoins et à ceux de ses enfants. Début octobre, elle a passé un scanner dans un hôpital de la capitale : elle ne pouvait plus plier le genou droit. Il lui en a coûté 85 000 francs Cfa. Une fortune pour elle, qui a dû s’endetter auprès de ses proches. 

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Avec le régime de Macky Sall, l’Association nationale des anciens militaires invalides du Sénégal croyait que le sort de ses membres allait beaucoup s’améliorer. Seulement, leur fol enthousiasme est en train de s’envoler avec une indemnisation de veuves de miliaires qui a une senteur de magouille.

C’est certainement une vieille doléance des veuves de militaires. Seulement, l’indemnisation débutée il y a un peu plus d’une semaine ne semble pas se dérouler dans les règles de l’art. C’est du moins le sentiment de Issa Diouf, membre de l’Association des anciens militaires invalides du Sénégal. Il trouve «louche» que la présidente de l’Association des veuves de miliaires invalides du Sénégal n’ait pas été mise au courant de cette opération. De plus, assure-t-il, il y a des épouses d’anciens militaires invalides qui ont touché de l’argent, alors qu’il est question de veuves. 

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Depuis quelques jours, c’est l’escalade de la violence à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Un groupe d’étudiants opposés aux réformes universitaires, notamment à l’augmentation des droits d’inscription, a décidé d’utiliser l’argument de la force pour espérer faire reculer les autorités.

Leur dernier coup d’éclat a choqué le monde universitaire, indigné une bonne partie de l’opinion publique et sérieusement entamé leur crédit. Jeudi 19 décembre dernier, alors que des sommités intellectuelles avaient rempli la salle de conférences de l’Ucad II pour écouter les professeurs Paulin Hountondji et Souleymane Bachir Diagne débattre du thème « De la négritude à la Renaissance », un groupe d’étudiants s’est invité aux discussions. 

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Le directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat, Khassoum Wone, a déclaré avoir décelé des trafics de papiers administratifs dans les dossiers fournis par certains fonctionnaires dont le salaire du mois de décembre n'a pas été viré en banque, suite à l’audit physique et biométrique des agents de l’Etat. 
« Je soupçonne qu’il y ait un trafic de faux papiers. Je le confirme et je signale qu’il faudrait qu’on fasse attention parce que si un agent nous présente un papier qui n’est pas la certification réelle du chef de service, là il est dans du faux et usage de faux », a-t-il déclaré.

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Le ministère de l’Economie et des Finances a engagé un audit de son système national d’information. Il vise ainsi à renforcer la sécurité et la sûreté des données de l’économie nationale, a déclaré, hier, le ministre délégué chargé du Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé, à l’occasion de l’atelier d’approbation du document établi à cet effet. 

L’affaire Snowden, qui a défrayé la chronique aux Etats-Unis en juillet dernier, a été un cas d’école pour le Sénégal. Elle vient conforter le choix de notre pays de jauger son système national d’information. Face à la virulence des menaces et la vulnérabilité des systèmes d’information dans le monde, le ministère de l’Economie et des Finances a décidé de prendre les devants en faisant de la question de la sécurisation des données économiques une préoccupation dans le dispositif d’information de l’Etat. 

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L’Assemblée nationale (émanation du peuple) vote les lois, le Khalife les amende et le Président de la république entérine les amendements extra-parlementaires. Ce qui équivaut à une tombe grandement creusée pour les lois. Le raccourci est certes saisissant et alarmant ; mais il reflète bien le naufrage amorcé de l’Etat, à la lumière du demi-tour opéré par les Pouvoirs publics dans l’affaire Sidy Lamine Niasse. Un abandon des poursuites qui confirme Honoré de Balzac : « Les lois sont des toiles d’araignée à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites ». 

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Quand l’emploi va, tout va. C’est du moins l’idée que s’en font des milliers de jeunes Sénégalais, diplômés ou non, qui sont à la recherche de leur premier travail. Ils sont en moyenne  290 000 nouveaux demandeurs qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi. Un nombre auquel il faut ajouter  un important stock de Sénégalais en mal d’activités génératrices de revenus. Partagés entre grands- places, thé, damiers, lutte, foot…, ils accusent les différents régimes qui se succèdent  à la tête du pays d’être à l’origine de leurs difficultés. En embuscade comme sous l’ère Diouf, Wade, ils brandissent  leurs cartes électorales et menacent de sanctionner tout régime et  tout candidat à l’élection présidentielle qui ne met pas la satisfaction de leur demande d’emploi au cœur de ses préoccupations.

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Deux fortes délégations essentiellement composées de commandants envoyés par les deux chefs de guerre du Mfdc, en l’occurrence César Atoute Badiate et Ibrahima Compasse Diatta, ont pris part à une rencontre à São Domingo en Guinée-Bissau le 4 janvier dernier, dans le cadre du processus de réconciliation général en vue des négociations avec l’Etat.

Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) a tenu une rencontre à São Domingo en Guinée-Bissau le 4 janvier dernier, dans le cadre du processus de réconciliation général, afin d’arriver à une parfaite harmonie entre la faction de César Atoute Badiate et celle de Ibrahima Compasse Diatta. 

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Une révision exceptionnelle des listes électorales sera organisée à partir du 16 janvier courant. C’est du moins ce qu’à révélé Abdoulaye Daouda Diallo, Ministre de l’intérieur hier , vendredi 3 décembre, en marge d’une rencontre avec les responsables des partis politiques légalement constitués en vue de proposer une structure chargée de faire la revue du code électoral .

Suite au report de la date des élections  locales au 29 juin prochain, une révision exceptionnelle des listes électorales sera organisée à partir du 16 janvier. L’annonce a été faite par le Ministre de l’intérieur Abdoulaye Daouda Diallo hier, vendredi 3 janvier,  lors d’une rencontre avec les partis politiques  pour réfléchir et proposer  une structure chargée de faire la revue du code électoral en vue des élections locales du 29 juin 2014.

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Dans son message à la nation prononcé à l’occasion du nouvel an, le chef de l’Etat a annoncé l’adoption de mesures immédiates pour la baisse effective du coût des loyers à Dakar. 

« J’ai instruit le gouvernement de prendre les mesures réglementaires immédiates pour la baisse effective du coût des loyers », a affirmé le président de la République. Cette baisse qui se fonde sur les recommandations faites par la Commission nationale de réflexion sur la baisse des prix des loyers se fera suivant une catégorisation bien définie et des pourcentages déjà arrêtés.

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Le Rassemblement Africain des Droits de l’Homme (RADDHO) avait déjà émis des réserves sur le travail de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). Le secrétaire général, Aboubacry Mbodj va plus loin. Il réclame la libération de toutes les personnes détenues dans ce cadre. Parmi elles le fils du président sortant Wade, Karim dans les liens de la détention depuis le 17 avril 2013. 
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Elle était presque libre après la décision de la Chambre d’accusation. Mais Ndèye Khady Guèye restera encore en prison, le temps que la Cour suprême se prononce sur le pourvoi en cassation introduit par le procureur de la République.

Ndèye Khady Guèye doit encore prendre son mal en patience avant de retrouver les siens. L’ex-directrice du Fonds de promotion économique reste finalement au… fond de sa cellule. En effet, le procureur de la République n’est pas convaincu des garanties de Mme Guèye pour lesquelles la Chambre d’accusation a décidé jeudi de lui accorder une liberté provisoire. Le Quotidien a appris que le Parquet s’est pourvu en cassation ; ce qui, par conséquent, maintient l’ex-patronne du Fpe en prison. 

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Dans la soirée du 31 Décembre, recevant des responsables de l’Alliance pour la République, le Président Macky Sall a expliqué pourquoi il a évité la prison au PDG du groupe « Walfadjri », qui était à un pas d’être écroué pour offense au chef de l’Etat.

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