L’importance des investissements consentis par le peuple américain et la qualité des ouvrages réalisés sur l’émissaire du Delta contribuent à rendre possible l’atteinte de l’objectif d’autosuffisance en riz au Sénégal, a souligné samedi le Premier ministre, Mamhamed Boun Abdallah Dionne. 

‘’L’importance et la qualité des infrastructures réalisées dans la vallée et particulièrement sur l’émissaire du Delta favorisent une extension des aménagements et une augmentation des rendements et rendent possible l’atteinte de l’objectif d’autosuffisance en riz en 2017’’, a-t-il laissé entendre. 

Dakar de plus en plus peuplé d’enfants talibés. Selon Laylee Moshiri, la représentante résidente du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), au total « 30.160 » enfants talibés sont dans les rues de Dakar, la capitale du Sénégal. Soit plus de la moitié de l’effectif global de talibés enregistrés selon la cartographie de 2014 qui fait état de 54.837 dans tout le pays.Intervenant jeudi dans le cadre d’un atelier d’orientation du ministère de l’intérieur sur la sécurité publique et la protection de l’enfance, elle a déploré cette situation. Pour la représente résidente de l’Unicef au Sénégal, le niveau de couverture national des services de protection est bas dans tous les 45 départements du pays.

Les récents événements de l’université relèvent d’un manque de dialogue politique qui conduit toujours à la confrontation. C’est l’avis de l’ancien Premier ministre du Sénégal, Souleymane Ndéné Ndiaye, qui s’exprimait en marge de la cérémonie de distinction des meilleurs élèves de l’école Sante Yalla des HLM Rufisque. Une manifestation dont il était le parrain de cette édition.

  En enrôlant l’ancien ministre d’Etat, Djibo Leyti Kâ, patron de l’Urd, dans la mouvance présidentielle, le chef de l’Etat Macky Sall cherche à affaiblir le camp d’en face, à défaut de trouver des gens qui peuvent lui apporter grand chose. De l’avis des analystes politiques interpellés sur la question, notamment Ibrahima Bakhoum, journaliste formateur à l’Issic, et Momar Seyni Ndiaye, ancien journaliste formateur, l’image de Djibo Kâ, ministre et homme d’Etat, peut servir à Macky, mais pas pour des logiques politiques électoralistes. Qui plus est, le patron de l’Urd est complètement affaibli en termes de poids électoral, selon eux.     

Le concept de « First Lady » est né aux Etats-Unis. . Elle est absolument étrangère à la conception républicaine de la fonction présidentielle telle qu'elle existe au Sénégal. "On élit un homme public à une fonction publique, On n'élit pas sa femme, sa famille ni son clan", précise le sociologie, philosophe Christophe J Coléra, à canalfrance.info. 

Lors de la rencontre sur le Conseil présidentiel d’hier, le ministre de l’Education nationale a été interpellé, par Le Quotidien, sur les résultats catastrophiques notés aux examens du Baccalauréat, du Bfem et du Cfee. Selon Serigne Mbaye Thiam, on est inscrit « dans une période où on aura des résultats qui ne seront pas bons pendant des années ». Pour lui, la formation du bachelier, ce n’est pas sur une année ni sur 3 ans, le bachelier on le forme depuis le Ci.

En République centrafricaine (RCA), le chef de la Minusca, Babacar Gaye, a démissionné, le mercredi 12 août, et a été remplacé par Parfait Onanga-Anyanga. Ce départ est survenu suite à un rapport d’Amnesty International qui demandait une enquête sur le viol d’une fillette et de deux homicides aveugles commis par des Casques bleus. Des accusations qui sont venues s’ajouter à une longue liste d’autres actes impunis. L’organisation de défense des droits de l’Homme lance un appel aux pays membres des Forces de maintien de la paix des Nations unies afin qu’ils prennent des mesures concrètes.

Se prononçant sur le problème constaté au niveau de la construction de l’aéroport international Blaise Diagne, qui ne pourra être livré à temps, le ministre des Finances Amadou Ba de déclarer que le groupe Saudi Ben Laden voudrait faire signer un cinquième avenant à l’Etat sénégalais, ce qui s’avère hors de question. 

  Il y a nécessité de retourner le Code général des collectivités locales à l’Assemblée nationale pour sa relecture, afin de corriger certaines incohérences. Parallèlement à ce renvoi à l’hémicycle qui doit suivre tout un processus, il faut des mesures express pour venir à bout de certaines urgences, notamment le manque de ressources des collectivités. Ce sont là les conclusions présentées par le président de l’Association des maires du Sénégal (Ams), Alioune Sall, hier, mercredi 5 août, en marge de la clôture de l’atelier de 3 jours de l’Ams, portant sur l’évaluation de l’Acte III de la décentralisation.