Au Sénégal, malgré une baisse de la prévalence de l’excision passée de 28 % en 2006 à 26 % en 2010 chez les femmes âgées de 15 à 45 ans alors que chez les filles, la prévalence a chuté de 20 % à 6 %, il existe toujours des poches de résistance pour l’application des conventions contre les mutilations génitales féminines. Le débat a été soulevé, à l’occasion de la journée mondiale de tolérance zéro à l’égard des mutilations.
CREI-comptes et mécomptes de la traque un procès, mille péripéties !
Plus de six (6) mois après son ouverture, le jeudi 31 juillet 2014, le procès de Karim Wade, ancien ministre d’Etat, pour enrichissement illicite devant la Crei, vient d’épuiser sa première phase. L’ensemble des témoins à charge ou selon à décharge ayant déféré devant le Président de la Cour, Henri Grégoire Diop, et cie, la barre échoit désormais aux plaidoiries. Lesquelles se font à partir de lundi sans la défense de Karim Wade et de ses co-prévenus, qui a boycotté les audiences. A travers ce numéro, Sud quotidien profite de l’occasion pour jeter un regard critique sur le déroulé d’un procès marathon
Réorganisation en profondeur du PS Tanor «débarque» Me Aïssata Tall Sall
Le premier secrétaire du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng a limogé Me Aïssata Tall Sall de son poste de porte-parole du parti. S’exprimant, samedi dernier, en marge de la première réunion du Bureau politique de son parti, Ousmane Tanor Dieng a indiqué qu’Abdoulaye Wilane, maire de Kaffrine, est le nouveau secrétaire à la communication de son parti. Par contre, la présidente du Mouvement national des femmes du Ps, Aminata Mbengue Ndiaye, a été désignée numéro 2 du Ps. La rencontre a été enfin l’occasion d’une réorganisation en profondeur des structures du Ps.
Awa Marie Coll Seck: « Je ne pense pas qu’il soit nécessaire que j’entre dans un parti politique ».
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck explique pourquoi, elle ne sent pas la nécessité de se mouvoir au sein d’un parti politique.
«Je me suis toujours battue pour les valeurs citoyennes de mon pays. Je ne suis pas sûre qu’on doive être dans un parti politique pour faire de la politique. J’ai toujours eu mes points de vue par rapport à telle chose, et par rapport à tel président de la République.
J’ai toujours voté. Je ne suis pas partisane, mais j’ai toujours des avis et des positions par rapport à la politique. Avant d’aller dans les organismes internationaux, j’étais dans le syndicalisme. J’ai toujours eu peur de mêler politique et syndicalisme, parce que je ne voulais pas qu’on pense que les syndicalistes sont manipulés.
Fin des auditions, début des plaidoiries le lundi : La CREI lance le compte à rebours
La Cour a terminé avec les témoins. Le dossier Karim Wade sera plaidé la semaine prochaine. Il ne restera qu’à donner le verdict.
A charge comme à décharge, les témoins retenus pour le procès de Karim ont fini de défiler hier devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). L’administrateur provisoire d’An-Médias (Canal infos news), Cheikh Tidiane Ndiaye, a été le dernier à passer devant les juges. Le moment est ainsi venu pour les avocats de plaider. Le début des plaidoiries est reporté jusqu’à lundi, jour de la reprise de l’audience prononcé par le président de la Cour, Henri Grégoire Diop.
ARTP En conflit ouvert avec le DG Abdou Karim : Le collège dénonce la Sall gestion
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) fonctionne actuellement sans budget. Celui présenté par le Dg Abdou Karim Sall a été rejeté par le Collège de régulation, l’institution suprême. Ce qui n’est que la suite logique d’un conflit qui a abouti par la dénonciation du Dg par le Collège auprès de Macky Sall.
Moustapha Fall « Ché » : « Wade est doublement malade, mentalement et physiquement »
iGFM- (Dakar) Moustapha Fall Ché désapprouve l’attitude d’Abdoulaye Wade qui depuis des jours occupe la « Une » de l’actualité politique sénégalaise avec ses nombreuses manifestations organisées à Dakar.
Sur les ondes de la RFM, Moustapha Fall Ché dit avoir compris les agissements de l’opposition. Selon lui, « l’opposition bouge parce qu’il y a le procès de Karim Wade. Qui sera jugé par la CREI. Ils peuvent marcher, voler, danser. Ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent mais la sortie de ce dernier de prison sera une décision de justice ».
Au téléphone de nos confrères, M. Fall estime que Me Wade veut seulement tirer son fils d’affaire. Parce que dit-il « Wade disait carrément que son fils (Ndlr : Karim Wade) ne doit pas être jugé par la CREI (Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite) et qu’il faut déplacer le procès au Maroc ou en France ».
Abdoulaye Wade : un mal bien acquis !
Qui de ma génération n’a pas rêvé dans les années 70 de ressembler à Maître Abdoulaye Wade. En tant que jeunes à la fleur de l’âge, nous nous étonnions de son CV qui accompagnait ses photos accrochées sur les murs. On nous racontait que c’est lui le « messie économique » du Sénégal. Mais au-delà de cet aspect Maître Wade incarnait, le modèle d’homme révolutionnaire à la trempe des Nelson Mandela, Che Guevara etc. De par sa personnalité, ses idées et ses discours captivants et engagés chacun voulait qu’il soit son leader. Il nous faisait rêver d’un Sénégal prospère et que lui seul avait la recette miracle.
Jean Paul Dias : "Wade veut déstabiliser le pays avec les méthodes de 88"
Quand Jean Paul Dias parle de Me Wade, ce n'est pas pour le caresser dans le sens du poil. Dans une interview accordée à Walfadjiri, le leader du Bcg (Bloc des Centristes Gaïdé), condamne fermement les déclarations de l'ancien Présidant Wade et exhorte Macky Sall à être ferme avec son prédécesseur qui, selon lui, cherche à déstabiliser le pays avec les méthodes de 88. A l'en croire, les menaces de Wade de marcher sur le Palais, "c'est n'importe quoi ! C'est du bluff". "Il ne peut pas le faire. Wade se croit en 1988, il se croit au 20e siècle. C'est fini ça ! Wade ne fait plus peur à personne", a laissé entendre le leader du Bcg qui ajoute : "Le problème est que nous avons quelqu'un qui est l'homme le plus âgé du Sénégal du haut de ses 95 ans en âge effectif, quelqu'un qui ne peut recevoir les conseils de personne. Il est plus âgé que tous les chefs de l'Eglises catholique, il est plus âgé que tous les pasteurs de l'Église protestante, il est plus âgé que tous les khalifes du Sénégal. Donc, il n'y a personne qui puisse lui donner des conseils".
La CAF sanctionne la Guinée équatoriale : amende de 50 millions CFA, prise en charge des blessés, huis-clos en sursis…
iGFM – (Malabo) La Confédération africaine de football (CAF) a sorti la chicote pour corriger la Guinée équatoriale, pays certes sauveur de la 30é édition de la Coupe d’Afrique des nations mais non moins public saboteur acharné de la demi-finale de cette édition que l’équipe nationale a perdue (3-0) jeudi contre le Ghana au terme de ce qui restera un tâche noire dans l’histoire du football du continent.
La petite finale pour la 3e place qui se jouera samedi entre le pays hôte et les charmants baroudeurs de la CAN et coéquipiers de Mbokani, aurait dû se jouer à huis-clos, fait savoir la CAF aux instances fédérales équato-guinéennes dans un communiqué rendu public ce vendredi.
Argent planqué en Suisse : 300 Sénégalais épinglés
Selon des documents obtenus par le journal français Le Monde, corroborés par une enquête de plusieurs mois à laquelle ont pris part plusieurs grands médias dont Ouestaf News, en collaboration avec le Consortium international du journalisme d’investigation (Ciji basé à Washington), des centaines de millions de dollars ouest africains sont planqués chez Hsbc en Suisse. Pour le Sénégal, la filiale suisse de cette banque anglaise a compté pas moins de 310 gros clients, pour un montant total qui dépasse les 188,5 millions de dollars, environ 94,250 milliards de francs Cfa.
Prolongation de la vie active : Les séniors restent au vert
Ils plastronnent à la tête des institutions ou d’autres directions générales après avoir dépassé l’âge de la retraite. Souvent, ces papys bénéficient de complicités politiques qui leur assurent cette prolongation et étire leur vie active jusqu’à plus de 70 ans. Et cela n’émeut personne.
Ils font face à des questions existentielles : Les travailleurs sont-ils suffisamment préparés pour faire valoir leurs droits à une pension de retraite après une carrière bien remplie ? L’interrogation est d’autant plus agitée que plusieurs agents de l’Etat font tout pour que leur période d’activité soit prolongée quitte même à ce que les règles soient violées.