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L’ancien directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Elhadj Ibrahima Ndao, a invité le privé national à la pro activité pour développer le contenu local aux fins de tirer profit des ressources pétrolières et gazières. Il intervenait hier, jeudi 18 avril, à Dakar, au cours d’un atelier explorant les niches d’opportunités pour le Sénégal. Avec l’avènement des découvertes pétrolières et gazières bon nombre de jeunes nourrissent un grand espoir de pouvoir tirer profit des immenses opportunités qu’offre l’exploitation de ces ressources.
Mais d’ici là, si la veille anticipative stratégique, et l’intelligence collective ne sont prises, «des savoirs, des emplois et des avoirs pourraient bel et bien filer entre les doigts du secteur privé national, lequel n’aura que ses yeux pour larmoyer», a alerté l’ancien directeur général de la Senelec et non moins, vice-président de l’Association sénégalaise pour le développement de l’énergie en Afrique (Asdea), Elhadj Ibrahima Ndao. Il intervenait hier, jeudi 18 avril, au cours d’un atelier d’échanges sur le contenu local, initié par l’Asdea, en collaboration avec la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes).
A l’en croire, «ce sont les entreprises nationales qui doivent jouer leur rôle pour augmenter les profits que l’Etat doit tirer de ces dividendes pétro-gazières. Parce que dans les clauses des contrats signés, les compagnies s’offrent le plein droit de faire tous les prélèvements relatifs aux dépenses effectuées au titre de l’exploitation, de la recherche ou du développement…». Etayant son propos, il dira: «Une fois que les choses démarrent, aucune compagnie ne s’attardera à atteindre ou espérer trouver du contenu local des mois plus tard. Ces compagnies seront contraintes à trouver le service d’où qu’il vienne, pour la bonne marche de leur entreprise. D’où l’urgence de mettre place une plateforme multisectorielle qui va prendre en compte tous ces manquements pour éviter de pleurnicher».
REHABILITER LE SERVICE DE LA MAIN D’ŒUVRE
A le suivre, «sur un total de 11 forages qui tournent au large du Sénégal, il y a que des Sierra léonais, des Gabonais… qui y travaillent. D’où la nécessité de réhabiliter le service de la main d’œuvre pour permettre d’identifier, de contrôler et de suivre les emplois qui sont offerts dans ces plateformes (compagnies). Ceci nous permettra d’avoir une idée précise du nombre d’emplois créé, les spécialisations, les besoins en terme de formation, de renforcement de capacités entre autres».
LE SECTEUR PRIVE DOIT PRENDRE LES DEVANTS
Selon M. Ndao, un pur produit de la Senelec qui a eu a prendre les destinées de ladite société, «le secteur privé national ne doit nullement attendre que des décrets et autres mesures soient prises et publiés par l’Etat pour se faire à la réflexion. Le privé doit se regrouper et faire le recensement de toutes les entreprises et de tous les métiers qui existent aux fins de rencontrer ces compagnies pour équilibrer les besoins à court terme et le potentiel d’innovation à plus long terme».