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En conférence de presse hier, les représentants du pôle de la majorité à la Commission technique de revue du Code électoral ont appelé l’opposition et ses alliés à réintégrer ladite commission. Ces derniers ont boudé les travaux suite à un désaccord sur la clé de répartition des conseillers aux élections locales
Depuis trois semaines, les travaux de la Commission technique chargée de la revue du Code électoral sont bloqués suite à l’impossibilité pour les pôles de la majorité, de l’opposition et des non-affiliés et non-coalisés de s’entendre sur la clé de répartition des conseillers aux élections locales.
Cette situation avait conduit le camp de l’opposition à quitter la table de la commission et à faire des sorties dans la presse. Pour le camp du pouvoir, ce comportement cache « une volonté de manipulation de l’opinion pour nous obliger à lâcher prise afin de leur permettre de faire passer leurs propositions ».
Hier en conférence, le pôle de la majorité a soutenu que le camp de l’opposition cherche ainsi à inverser la tendance, en donnant « la part belle à la liste proportionnelle (60%) pour juste espérer assurer la représentation de ses multiples composantes dans les futurs exécutifs locaux par le jeu de combinaisons politiciennes, en ignorant totalement les impératifs démocratiques de représentativité et de stabilité dans le fonctionnement des futurs conseils élus par les populations ».
En effet, les deux camps ne s’entendent pas sur la clé de répartition des conseillers aux élections locales. Là où le pôle de la majorité a proposé le maintien de celle qui avait été appliquée en 2009, à savoir 50% de conseillers sur les listes majoritaires et 50% sur les listes proportionnelles, le pôle de l’opposition, lui, plaide pour 45% des conseillers sur la liste majoritaire et 55% sur la proportionnelle. « La proposition de l’opposition ne nous agrée pas car elle est source de complication dans la détermination du nombre de conseillers et risque de provoquer l’émiettement dans la répartition des sièges dans les futurs exécutifs locaux. Son application risque de créer de l’instabilité à cause des majorités facilement changeantes », a martelé Théodore Chérif Monteil, porte-parole du jour.
Selon lui, cette démarche de l’opposition démontre qu’elle n’est pas en réalité « disposée à œuvrer à la recherche du consensus, puisque son véritable objectif est de tout faire pour créer les conditions d’un report des élections prévues le 29 juin 2014 ». Et M. Monteil de rappeler qu’il n’y a jamais eu de consensus total sur l’intégralité des points en discussion dans les différentes revues qui se sont passées dans notre pays. Par conséquent, les représentants du pôle de la majorité à la Commission technique de la revue du Code électoral appellent l’opposition et ses alliés à reprendre leur place au sein de ladite Commission.
Elhadji Ibrahima THIAMsource: http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=36640:revision-du-code-electoral--la-mouvance-presidentielle-demande-a-lopposition-de-reprendre-les-travaux-&catid=78:a-la-une&Itemid=255