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05
Mar, Nov

Frontières fermées et assurances du ministre de la Santé : Ebola n’est pas au Sénégal

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Il n’y a pas encore de cas de fièvre ébola confirmé ni suspect au Sénégal. Néanmoins, les services de prévention sont-ils en alerte maximum pour veiller au grain. C’est en substance les assurances données hier par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui faisait face à presse, suite aux rumeurs de cas enregistrés par le Sénégal et relayées à travers les réseaux sociaux.

Le ministre de la Santé et de l’action sociale ne trouve pas drôles,  alors pas du tout, les propos relayés à travers les réseaux so­ciaux et selon lesquels, le Sénégal aurait déjà enregistré son premier cas de fièvre ébola. Awa Marie Coll Seck trouve cette farce de mauvais goût et n’a nullement caché hier, au cours d’une conférence de presse, sa détermination à combattre l’infiltration du mal au Sénégal. «Il n’y a pas de cas de fièvre ébola confirmé ni de cas suspect, enregistré au Sénégal», a-t-elle d’emblée affirmé, pour rassurer l’opinion.

Pour Pr Seck, toutes les conditions de prévention sont aujourd’hui réunies au niveau des frontières sénégalaises pour empêcher au virus d’entrer au Sénégal. «Les services de prévention sont en alerte maximum, on ne dort plus pour veiller au grain», a encore assuré le ministre de la Santé et de l’action sociale. Dans le contexte actuel, conformément au règlement sanitaire international et compte tenu des flux migratoires de part et d’autre des frontières, le ministère de la Santé et de l’Action sociale avait antérieurement pris les mesures de renforcer la surveillance épidémiologique dans tout le territoire national avec un accent particulier au niveau de nos frontières sud, de mettre en alerte toutes les structures sanitaires avec la mise en place d’équipes spécialisées d’intervention, la mobilisation du comité national et des comités régionaux de gestion des épidémies, de diffuser l’information à l’intention des agents de santé avec l’envoi des fiches techniques de la maladie aux 76 districts sanitaires, aux 14 régions médicales et à l’ensemble  des hôpitaux du pays ou encore d’informer et de sensibiliser les populations par les principaux canaux, en les invitant à renforcer les mesures d’hygiène. 
Il faut rappeler que déjà vendredi dernier, le gouvernement du Sénégal, à travers un communiqué signé du ministère de l’Intérieur, a pris la décision de fermer les frontières des régions sud du pays, à cause de la fulgurance du virus en Guinée voisine. «Le ministre de l’Intérieur informe les populations qu’en raison de la fièvre ébola qui sévit en République de Guinée et dans le cadre des mesures de prévention, les frontières des régions de Kolda (Sud) et de Kédougou (Sud-est) avec ce pays voisin sont fermées jusqu’à nouvel ordre. Les gouverneurs de ces régions ont pris toutes les mesures nécessaires pour l’application effective de cette décision», lit-on en effet dans le document.
Pour certains agents de santé et une bonne frange de l’opinion, cette option est la meilleure solution, qui soit, pour éviter toute transmission du virus au Sénégal. La fièvre n’ayant pas de remède, la seule façon de se protéger est de couper tout contact avec un corps étranger qui peut être potentiellement dangereux.   

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SIURCE: http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6709-frontieres-fermees-et-assurances-du-ministre-de-la-sante--ebola-nest-pas-au-senegal