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Sénégal - Actions prioritaires du Pse: Plus de 82 milliards de FCfa de la Bid pour des projets de transport d’énergie

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Electricite CentraleLa Banque islamique de développement (Bid) vient de signer avec notre pays deux importantes subventions de 82,7 milliards de FCfa destinées aux financements de projets de transports d’énergie à hauteur de 225 kilowatts. Il s’agit d’un appui à la réalisation du Plan Sénégal émergent (Pse). Sur un engagement de 550 milliards de FCfa pour le Pse, la Bid a déjà mis sur la table près de 90 milliards de FCfa.

 Le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Bâ, et le vice-président chargé des opérations de la Banque islamique de développement (Bid), Birama Boubacar Sidibé, ont signé, hier, deux conventions de financement de près de 82,7 milliards de FCfa.  Ces conventions conclues en présence du ministre chargé du suivi du Plan Sénégal émergent (Pse) sont destinés au financement de projets de transports d’énergie à hauteur de 225 kilowatts (KW) dans le cadre du Pse. Il s’agit du projet régional d’interconnexion électrique entre le Sénégal et la Mauritanie pour près de 39,4 milliards de FCfa.

 L’autre projet concerne la ligne de transport électrique Kounoune-Patte d’Oie-Mbour-Kaolack pour environ 43,3 milliards de FCfa.

Ces deux projets visent, d’une part, le renforcement de l’intégration économique régionale pour lutter contre la pauvreté et accélérer le développement socioéconomique par le biais de l’expansion des échanges transfrontaliers d’électricité entre la Mauritanie et le Sénégal. D’autre part, il s’agit de renforcer l’approvisionnement en électricité des régions de Dakar, Thiès et Kaolack à un coût compétitif. Ces deux conventions, selon Amadou Bâ, viennent s’ajouter à celles déjà conçues pour un montant de 70,3 milliards de FCfa portant sur trois projets.

Il s’agit du renforcement de la résilience afin de lutter contre l’insécurité alimentaire, du projet de dépollution du nord de la ville de Dakar (réhabilitation et renforcement de la station d’épuration de Cambérène et rejet en mer), ainsi que du projet d’atténuation des effets induits des inondations.

En plus de ces interventions, la Société internationale islamique de financement du commerce (Itfc), filiale du groupe de la Bid, a dégagé 15 milliards de FCfa pour accompagner l’Etat du Sénégal dans le financement, par l’industrie d’huilerie, de la campagne de commercialisation arachidière. La signature des deux conventions traduit, aux yeux du ministre de l’Economie et des Finances, la vitalité de la coopération entre notre pays et la Bid.

« Cette coopération nous donne entière satisfaction de par sa prévisibilité, son volume et son alignement sur les priorités nationales », a soutenu M. Bâ.   C’est aussi une coopération qui se matérialise par la stratégie de partenariat pays membre, conjointement adoptée en septembre 2012, à l’occasion de la visite au Sénégal du président du groupe de la Bid, Mohamed Ali.  Cette stratégie, indique Amadou Bâ, fait la promotion de l’investissement productif et du développement des secteurs d’appui à la production, tels que l’énergie et les infrastructures. De l’avis du ministre chargé du suivi du Pse, Mohamed Dionne, l’appui de la Bid, met le Pse sur la voie de sa réalisation. La Banque islamique de développement promet de poursuivre son soutien à la réalisation des objectifs du Pse. Son chargé des opérations s’est réjoui de ces conventions qui, à son avis, ciblent des secteurs importants pour la construction d’une économie constructive.

Adama MBODJ


LA BID APPORTE DÉJÀ PRÈS DE 30% DES ANNONCES DE SA CONTRIBUTION AU PSE
tLe rythme de concrétisation du financement des partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre des projets du Pse, selon le ministre de l’Economie et des Finances, laisse présager l’atteinte, voire le dépassement des engagements financiers historiques globaux d’un montant de 3.729 milliards de FCfa. A en croire Amadou Bâ, les engagements pris par la Banque islamique de développement (Bid) au Groupe consultatif tenu à Paris les 24 et 25 février 2014, étaient de 550 milliards de FCfa. Mais, aujourd’hui, en l’espace de trois mois, poursuit-il, ces engagements ont été honorés à hauteur de 168 milliards de FCfa, soit plus de 30 % des annonces de contribution du groupe de la Bid sur la période d’exécution 2014-2018 du Plan d’actions prioritaires du Pse. Depuis la rencontre de Paris, a souligné le ministre de l’Economie et des Finances, le gouvernement du Sénégal et les partenaires techniques et financiers ont signé des conventions de financement d’un montant global de 500,650 milliards de FCfa. Un rythme satisfaisant pour la conduite des projets prioritaires du Pse.

A. MBODJ

 

LE PSE FINANCÉ À HAUTEUR DE 12% PAR LES BAILLEURS DE FONDS
Le Plan Sénégal émergent (Pse), qui vise à conduire le Sénégal à l’émergence, à l’horizon 2035, par une croissance durable de l’ordre de 7% par an, est financé à hauteur de 12% par les bailleurs de fonds, a révélé Amadou Ba, ministre de l’Economie et des Finances.

‘’En trois mois, l’ensemble des bailleurs de fonds ont financé à hauteur 12% le PSE, soit 500 milliards de francs CFA. L’objectif de départ, c’était 20% et on espère atteindre ce chiffre d’ici au mois d’août’’, a-t-il dit, lors de la signature de deux conventions de financement.

« Depuis que nous sommes revenus du Groupe consultatif de Paris, le financement du PSE a démarré », a assuré Amadou Ba.

(APS)


« Il y a une hausse de 7 % des recettes en 2014 », selon Amadou Bâ
Le ministre de l’Economie et des Finances est revenu, en marge de la signature de conventions de financement avec la Banque islamique de développement (Bid), sur les réformes fiscales opérées par le gouvernement. Toute réforme entraîne des conséquences, selon Amadou Bâ, qui a indiqué que « la réforme fiscale opérée par le gouvernement est aujourd’hui à l’origine de la baisse des recettes financières. Selon M. Bâ, l’Etat a décidé d’éliminer le précompte et de se considérer comme un agent économique normal. « Aujourd’hui, les entreprises sont en train d’absorber les crédits de Tva et c’est ce qui fait que le choc que nous avons eu en 2011 sur l’industrie a été supporté par les entreprises », a soutenu le ministre. Selon M. Bâ, « les effets cumulés ont fait que nous n’avons pas pu atteindre les objectifs fixés dans la loi de finances initiale ». « Rarement nos administrations ont réussi à atteindre les objectifs fixés dans la loi de finances initiale ». En glissement annuel, comparativement aux revenus tirés par l’Etat sur les fiscalités du premier trimestre 2013, il y a une hausse de 7% en 2014. Cette hausse, indique le ministre, est tirée par les activités intérieures. « Le gouvernement a pris des mesures très fortes pour soutenir les entreprises en difficulté, et je pense que ces mesures sont en train de porter leurs fruits sur la campagne de commercialisation agricole », a encore estimé le ministre. Cette année, près de 250.000 tonnes d’arachide ont été collectées par les industries, et si toute cette quantité est transformée en huile, M. Bâ, espère qu’il y aura un important écart de croissance. Globalement, la situation économique s’améliore de manière significative grâce à la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent.

A. MBODJ
source/http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=39474:actions-prioritaires-du-pse-plus-de-82-milliards-de-fcfa-de-la-bid-pour-des-projets-de-transport-denergie&catid=78:a-la-une&Itemid=255