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Tout le monde ou presque en a pris pour son grade ! C'est à Mbour que le patron des députés de la majorité présidentielle a dénoncé les comportements du sous-préfet de Ndam, de la Cena et du ministre de l'Intérieur pour leurs actions dans l'affaire dite de la liste non paritaire de Touba.
Le débat sur le non-respect de la loi sur la parité par la liste de la ville de Touba cristallise encore des passions. Et cette fois-ci, c’est Moustapha Diakhaté qui est monté au créneau pour fustiger le comportement du sous-préfet de Ndam et du représentant de la Commission électorale nationale autonome (CENA). «Je dénonce jusqu’à la dernière énergie le comportement du sous-préfet de Ndam et du représentant de la Cena au niveau de l’arrondissement.
Lorsque la liste avait été déposée, on avait constaté qu’il n’y avait que des hommes. Donc elle ne pouvait pas être recevable dans le cadre de la loi actuelle. En conséquence, il fallait la retourner à son destinataire», s'est écrié le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY). C'était en marge d'un atelier de partage tenu à Saly entre l'Assemblée nationale et le ministère pour la Promotion de la bonne gouvernance.
Poursuivant sa critique des procédés employés pour valider cette liste, il s'est également attaqué au ministre de l'Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, à qui il ne reconnaît que la prérogative de «réception» des listes, mais pas celle de leur «recevabilité».
«Statuts spéciaux, citoyennetés spéciales»
Très remonté, Diakhaté, après avoir constaté que la liste de Touba n'a pas obéi aux règles de la parité conformément à la loi, a tiré la sonnette d’alarme sur des pratiques de nature, selon lui, à saper les fondements de la république. «On parle partout de statut spécial (pour Touba). Mais si le pays s’engage à créer partout des statuts spéciaux et des citoyennetés spéciales, nous allons casser la république du Sénégal», a indiqué le bouillant député.
En outre, il a rappelé que la parité reste, en dépit des critiques provenant de tous côtés, «un acte de grande avancée démocratique qui donne à la femme une place importante dans la république. Cela doit être compris par chaque citoyen». D'autre part, «la parité sur les listes électorales est un moyen de permettre à la femme sénégalaise d’occuper la place qui est la sienne dans le fonctionnement (des institutions) de la république. Et cela, personne d’entre nous ne doit l’oublier car le Sénégal appartient à la fois aux femmes et aux hommes».
Au rayon des solutions, Moustapha Diakhaté estime nécessaire d'intensifier «les discussions avec les autorités de Touba pour contourner ces moments difficiles» pour l'Etat et la République.
ANDRÉ BAKHOUM (MBOUR)
SOURCE:http://www.enqueteplus.com/content/violation-de-la-parit%C3%A9-%C3%A0-touba-moustapha-diakhat%C3%A9-attaque-ministre-sous-pr%C3%A9fet-et-cena