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L’OBS – Le déficit pluviométrique a fini d’installer la famine dans plusieurs zones du pays. Dans le monde rural ou dans certains centres urbains, c’est un véritable casse-tête chinois pour assurer un repas par jour. Dans les campagnes, la situation va de mal en pis. Pour éviter au Sénégal un chaos similaire à la famine généralisée des années 1970, l’Etat a décidé de voler au secours des sinistrés, en leur distribuant des vivres de soudure. Et le cheptel n’est pas en reste. Toutefois, compte tenu de la gravité de la situation, l’engagement des autorités ressemble à une promesse électorale.
Au moment où les paysans attendent, en vain, que le ciel ouvre généreusement ses vannes dans plusieurs localités du pays, au moment où le bétail meurt, faute d’aliment, l’on traîne toujours le pas pour sauver des millions de compatriotes désemparés, qui n’ont plus que leurs yeux pour scruter un ciel avare en eau. Dans le centre du pays, pour la seule commune de Kaolack, plus de 2000 ménages attendent toujours 1305 tonnes de riz, sans oublier 22500 personnes totalement déshéritées dans la capitale du Ndiambour. L’heure n’est plus à la prévision, la famine s’est déjà installée à l’intérieur du Sénégal. L’Observateur vous plonge dans l’enfer du monde rural.