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Pour la prochaine bataille, le Grand cadre des syndicats d’enseignants sort la grande artillerie. Aucune éventualité n’est écartée. Cette année, pour les militants du Grand cadre, «ça passe ou ça casse». Le Cusems, qui est dans la même dynamique, va dérouler un autre plan d’action dont il refuse, pour l’instant, de dévoiler les détails.
«Cette année ça passe ou ça casse.» C’est le slogan des militants du Grand cadre des syndicats d’enseignants qui a observé hier une grève totale pour amener le gouvernement à respecter ses engagements. Les enseignants, las de l’attitude leur tutelle, ont décidé cette année de jouer toutes les cartes en main. Le mot d’ordre est clair : «Aller jusqu’au bout. Quelles qu’en soient les conséquences. Aucune éventualité n’est à écarter», menace le coordonnateur du Grand cadre, Mamadou Lamine Dianté. Après avoir déversé leur bile dans la rue ce mercredi, les syndicalistes ont évalué, hier, leur troisième plan d’action. Pour la prochaine étape, ils promettent de multiplier les formes de grèves. Débrayages, grèves totales, marches seront au menu en plus de la rétention des notes et du refus de livrer aux élèves les bulletins du premier semestre.
Le gouvernement n’aura alors aucun répit. En plus du Grand cadre, le ministre en charge de l’Education nationale fera également face au Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems). Son secrétaire général dit attendre les procès-verbaux du quatrième plan d’action avant de se prononcer sur la prochaine bataille. «Nous avons opté pour une démarche démocratique. C’est pourquoi nous ne pouvons pas nous prononcer sur les détails du plan d’action que nous comptons dérouler prochainement. Nous allons d’abord écouter la base avant d’agir», soutient Abdoulaye Ndoye qui ajoute qu’une stratégie ne se dévoile pas. Tout de même, note le responsable syndical, la mobilisation reste le mot d’ordre.
Aujourd’hui, c’est le fonctionnement de l’école qui est bloqué. En plus des grèves, les élèves devront faire face à la rétention de notes, au boycott des conseils de classe et de cellules pédagogiques. Cette situation rappelle celle de l’année scolaire 2005-2006. Année pendant laquelle l’école était sauvée de justesse d’une année blanche à quelques semaines de la fermeture des classes.
Les enseignants réclament le respect du Protocole d’accord signé depuis le 17 février 2014. Cette plateforme revendicative tourne autour de 13 points dont la validation des années de vacatariat et de volontariat, la formation du personnel enseignant, l’alignement de l’indemnité de logement des enseignants aux autres du corps administratif.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Source: http://www.lequotidien.sn/new/index.php/component/k2/menace-sur-l-annee-scolaire-les-syndicats-d-enseignants-haussent-le-ton.html
Sénégal - Menace sur l’année scolaire : Les syndicats d’enseignants haussent le ton
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