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iGFM – (Dakar) Le député Oumar Sarr de Rewmi a tenu une assemblée générale ce samedi au cours de laquelle, il a rendu un vibrant hommage à Abdoulaye Wade qui a beaucoup contribué dans sa carrière politique.Pour la plupart des gens de sa génération entrés en politique, à l’en croire, « il est
souvent arrivé un instant de leur vie ou un fait particulier constitue incontestablement l’élément déclencheur d’un engagement pour la défense d’une cause, des idées d’un homme ou d’un parti ».
En ce qui le concerne, selon lui, « je puis vous dire que Me Abdoulaye Wade a eu un attrait si fort sur mon idéal de lycéen que je ne pouvais que céder à cette poussée irrésistible qui ne vous laisse aucun autre choix que de l’aimer, de le suivre et de se référer à lui en tout
temps et en toutes circonstances ».
Ce fut le début alors, pour lui, « un militantisme parfois timide, parfois enthousiaste mais résolument tourné vers un positionnement idéologique et politique qui au fil des années et de manière progressive, vous donne une identité d’homme politique. »
A l’assistance, dira-il : « vous me permettrez de lui rendre hommage pour ce qu’il a fait en nous, en frissons de joie, de peur, de courage mais surtout de détermination. Il nous a beaucoup appris et mérite notre reconnaissance, notre respect et nos prières pour que Allah dans son infinie, bonté lui dote une santé de fer ».
Revenant sur les bienfaits de l’homme, dira-t-il, « il vous suffit d’ouvrir les yeux pour voir que ses fils et filles dans la plupart des formations politiques dispersés et souvent malheureusement dans des postures de conflit que rien n’explique. Cette famille éclatée
continue de s’éclater et réduit nos chances de réaliser de vastes rassemblements dont notre pays a besoin pour sortir de l’ornière ».
Dans ses propos, il a listé les raisons de l’éclatement de la grande famille libérale. « Il faut trouver les causes dans le non respect des règles et principes qu’impose la démocratie, le surdimensionnement des egos, de la défense des intérêts personnels, du manque d’humilité, de la confiscation des libertés des uns par les autres, de la paresse de
certains qui veulent profiter des efforts des autres, des calculs ridicules, des raccourcis improductifs qui déshonorent et avilissent, bref tout le contraire de ce que l’homme politique doit faire pour entretenir la démocratie » dans un pays où il y a plus de 200 partis politiques pour 13 millions d’habitants.
