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Le comité sénégalais pour la défense des droits de l’homme (Csdh) réunit depuis hier vendredi, à Dakar pour deux jours les membres de l’observatoire national pour le respect des droits humains et la transparence dans le secteur de l’exploitation des ressources minérales. Ce, en vue d’apporter une réponse à la prise en charge des aspirations des populations locales dans les questions minières et une meilleure redistribution des bénéfices.
Dans l’esprit de rétribuer de manière équitable et rationnelle les dividendes des ressources minérales, tout en s’inscrivant dans la dynamique de mise en œuvre des principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises, aux droits de l’Homme et aux directives communautaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) conformément à la vision minière africaine et aux dispositions légales nationales, le Sénégal s’est doté d’un observatoire national pour le respect des droits humains et la transparence dans le secteur de l’exploitation des ressources minérales.
Le directeur de la direction des mines et de la géologie, Ousmane Cissé, a procédé hier vendredi, à Dakar, au lancement dudit observatoire.
Une initiative qui se veut une réponse à la prise en charge des aspirations des populations locales dans les questions minières et une meilleure redistribution des bénéfices. L’atelier de deux jours prend fin ce jour.
«A travers cet observatoire, nous entendons participer à une meilleure rétribution des dividendes de nos ressources minérales et par delà sauvegarder le droit des communautés. Ce, par des enquêtes et des visites de terrain dans les quatre régions minières du Sénégal. Grosso modo, ce travail sera renforcé par l’observatoire et porté à qui de droit», a dit Sérigne Assane Dramé, secrétaire général du Comité sénégalais pour la défense des droits de l’homme (Csdh).
«Les ressources minérales appartiennent au peuple et c’est à l’Etat de les gérer. Pour accéder à la ressource il faut passer par l’Etat. Et l’Etat a les moyens de donner ou de ne pas donner une licence à une multinationale. Par conséquent, l’Etat a le pouvoir et la force de faire face aux multinationales», a rassuré Ousmane Cissé, directeur de la direction des mines et de la géologie au ministère de l’Industrie et des mines.
Et d’ajouter «il y a un important apport qualitatif de cet observatoire, en contribuant à poser des problèmes et à trouver des solutions on peut réaliser un bond significatif». Mieux poursuit-il «cet observatoire qui est un instrument du comité sénégalais pour les droits de l’homme, diversement riche de par la composition et la qualité de ses membres, va sans doute impacter de façon significative dans la gouvernance des ressources minérales».
Au total, 24 membres composent cet observatoire parmi lesquels les ministères des Mines, de l’Environnement, de la justice, de la chambre des mines, le Csdh, et autres sensibilité nationale et étrangère.
source: http://www.sudonline.sn/le-senegal-s-enrichit-d-un-observatoire_a_27454.html