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La Région médicale de Sédhiou, en rapport avec le Service de l’action sociale et les partenaires sociaux, a célébré hier, dimanche 28 janvier, la Journée mondiale de lutte contre la lèpre. Cette célébration a réuni différentes écoles coraniques de la commune à la grande mosquée de Sédhiou. La prévalence, dans la région, était de l’ordre de 12 cas en 2017 dont 7 guérisons sans séquelles. Cependant, les acteurs recommandent une veille sentinelle par le dépistage précoce pour éviter au sujet de s’en tirer avec des handicaps préjudiciables à sa situation sociale et économique.
A l’exemple de la communauté internationale et des collectivités territoriales du Sénégal, la région de Sédhiou a célébré, hier dimanche, la 65e édition de la Journée mondiale de lutte contre la lèpre. «Lutte contre la lèpre: éléments de bilan et défis émergents», c’est le thème générique de cette célébration qui a lieu à la grande mosquée de Sédhiou, sous l’autorité du médecin-chef de la Région médicale, le docteur Amadou Yéri Camara, en présence de nombreux talibés des écoles coraniques de la commune.
«Après avoir célébré l’année dernière la Journée mondiale de lutte contre la lèpre dans les écoles françaises, cette année, nous avons trouvé nécessaire de marquer cette célébration à la grande mosquée avec l’ensemble des écoles coraniques de la commune de Sédhiou, avec l’ensemble des daraas. Nous nous réjouissons également de la grande mobilisation des parents, des élus locaux, sous la présidence du médecin-chef de la Région médicale et au nom du gouverneur Habib Léon Ndiaye. L’objectif est de sensibiliser par rapport à la lèpre qui n’est plus un problème de santé publique, mais qui demeure un problème socio-médical», a expliqué Mamadou Ibrahima Ndiaye, le chef du Service régional de l’action sociale de Sédhiou.
M. Ndiaye ajoute que «le ministère de la Santé et de l’Action sociale a fait d’énormes efforts notamment par rapport à la prise en charge médicale mais aussi dans le domaine de la prise en charge sociale, avec le programme destiné aux personnes affectées par la lèpre, celui de la Carte d’égalité des chances et des Bourses de sécurité familiale».
La prévalence actuelle de Sédhiou a chuté à seulement 5 cas, rassure le point focal des Maladies tropicales négligées et de la lèpre à la Région médicale de Sédhiou. Mais il exhorte, tout de même, au dépistage précoce pour éviter des séquelles handicapantes. «En janvier 2017, nous avions dénombré 12 cas de lèpre dans la région de Sédhiou. Et en décembre de la même année on en était à seulement 05, soit 07 guérisons sans séquelles. Nous exhortons les populations à faire précocement le dépistage une fois des tâches constatées sur la peau. Cela permet d’éviter des cas graves à l’origine des mutilations», a relevé El Hadji Guindo Baldé.
Le service social sollicite, dans le même temps, la formation des acteurs en technique de dépistage et une synergie au niveau déconcentré entre services techniques et élus pour créer une composante de lutte et prétendre à l’élimination de la prévalence dans la région. Enfin oustaz Mountaga Diao, représentant l’imam ratib El Hadji Boubacar Dramé, a rassuré de la démultiplication dans les daara en vue du dépistage précoce de la maladie.