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23
Sam, Nov

Grève de 72H du Syndicats autonome des médecins du Sénégal - Ziguinchor mouvement bien suivi dans les hôpitaux

SANTÉ & ENVIRONNEMENT
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santé Le mouvement de grève de 72H du Syndicats autonome des médecins du Sénégal (SAMES) n’a pas complètement paralysé les structures sanitaires de la région de Ziguinchor, mais son impact est durement ressenti par les patients. A l’hôpital régional de Ziguinchor, la plus grande structure sanitaire de la région, le mouvement d’humeur des médecins est bien suivi, si l’on en croit le secrétaire général de la section SAMES, Docteur Diama Sakho qui explique que «seules les urgences sont prises en charges, sinon les autres consultations sur rendez vous sont tous renvoyés. Nous nous désolons de cette situation, mais nous n’avons pas le choix.

C’est l’Etat qui ne respecte pas les engagements. Et rien ne va dans le secteur...», a t-elle lâché. Avant de poursuivre: «sur les 23 médecins qui officient dans cette structure, seuls trois, pour la plupart des étrangers, des stagiaires ou des médecins militaires ne suivent pas ce mot d’ordre de grève...»
 
À côté de ces doléances d’ordre général évoquées, les blouses blanches y adjoignent des préoccupations locales qui vont des difficultés de prises en charge au déficit de moyens qui gangrènent les structures sanitaires. «Parler des difficultés que nous rencontrons, c’est dépoussiérer de vieilles doléances qui tardent à être résolues. Dans les services d’urgence de l’hôpital, les médecins travaillent dans des conditions difficiles. Pas de médicaments. Les premiers soins se heurtent à ces difficultés et, malheureusement, tout retombe presque sur nous. Nous nous attirons les foudres des malades qui déversent tout sur nous...»
 
Après deux jours de mouvement d’humeur des médecins, la quasi totalité des services de l’hôpital est dégarnie de ces spécialistes en santé. Restent accrochés aux services des infirmiers techniciens et autres agents qui essaient de combler ce «vide médicale» laissé par ces médecins déterminés à se faire entendre. Et, ce sont les malades dans le désarroi qui paient les frais de cette grogne des médecins.   

 

source:http://www.sudonline.sn/mouvement-bien-suivi-dans-les-hopitaux-_a_38147.html