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Les nombreux accidents notés ces derniers jours sur les routes, avec leurs lots de plusieurs pertes en vies humaines et de blessés dont certains graves, ont été abordés en Conseil des ministres hier, mercredi 28 février. Lors de cette réunion hebdomadaire qu’il a présidée, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de veiller à la «mise en œuvre stricte» des décisions prises en février 2012 pour lutter contre les accidents. Au regard de la recrudescence des accidents de la circulation, le président de la République demande au Premier ministre d’accentuer la mise en œuvre rigoureuse de toutes les mesures interministérielles arrêtées et visant à améliorer, significativement et durablement, la circulation et la sécurité routières, indique le communiqué du Conseil des ministres parvenu à la rédaction hier, mercredi 28 février. Selon le document, le chef de l’Etat, invite le gouvernement, les services de transport routier, les Forces de défense et de sécurité en particulier, à intensifier les actions préventives de contrôle des documents officiels de transport, de l’état technique des véhicules de transport interurbains, ainsi que des gros porteurs en circulation sur les routes.
Pour rappel, 10 mesures ont été prises au sortir d’un Conseil interministériel du 9 février 2017 pour lutter contre les accidents de la route. Il s’agit notamment de l’immobilisation et la mise en fourrière de tout véhicule en circulation que le propriétaire n’a pas présenté à la visite, sans motif valable, à l’expiration du délai de visite technique. Cette mesure concerne aussi les véhicules dont l’état de vétusté est tel que sa circulation compromettrait gravement la sécurité des personnes ou des biens. Par ailleurs, le ministère en charge du transport avait indiqué aussi que les réparations à effectuer sur le véhicule seront constatées par l’expert chargé des visites de la zone géographique où l’infraction a été commise et une mise en demeure d’effectuer les réparations dans un délai d’un mois, sous peine de retrait définitif dudit véhicule de la circulation, sera envoyée au propriétaire. Mieux, il était aussi décidé que les opérations de mutation de Dakar vers les régions pour les véhicules de transport public interurbain de voyageurs et de marchandises soient suspendues à titre provisoire sur tout le territoire national. Il a été aussi retenu l’interdiction formelle de toute transformation de véhicule destiné au transport de marchandises (fourgons, fourgonnettes, camions, etc.) en véhicule de transports de passagers.
Selon le communiqué du Conseil interministériel de l’époque, les transformations des véhicules d’origine destinées à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires sont interdites et une «tolérance zéro» est appliquée contre les surcharges de personnes et de bagages pour l’ensemble des véhicules. L’âge des conducteurs de véhicules de transport urbain de passagers, taxis urbains est fixé, selon le communiqué de l’époque, à 25 ans au minimum. L’âge minimum requis pour l’obtention du permis de conduire pour les conducteurs de véhicules de transport public interurbain de passagers et de marchandises est fixé à 30 ans, selon le texte. L’immatriculation des deux roues est aussi une exigence faite par les autorités, en marge de cette rencontre.
SOURCE:http://www.sudonline.sn/macky-depoussiere-ses-10-commandements_a_38558.html