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Les Africains veulent que le continent se libère (#BreakFree) des combustibles fossiles

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Le mouvement Break Free en Afrique est coordonné par Greenpeace Afrique, African Climate Reality Project (ACRP), 350.org et Earthlife Africa Jhb

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 25 mai 2018/ -- Aujourd'hui, jour de l'Afrique, les citoyens et les communautés de pratiquement 20 pays sur le continent africain se réunissent, envahissant les rues et bloquant activement l'économie des combustibles fossiles dans le cadre d'une journée d'action à l'échelle du continent.

En rejoignant le mouvement Break Free (se libérer), des citoyens ordinaires et des activistes de communautés en Afrique en appellent aux gouvernements et aux entreprises pour qu'ils mettent un terme aux combustibles fossiles et qu'ils passent à une transition juste vers 100 % d'énergie renouvelable pour tous.Plus de 30 événements sont enregistrés (lien), au cours desquels les personnes les plus touchées par les projets de combustibles fossiles et les impacts du changement climatique feront entendre leur voix auprès de ceux au pouvoir.Certains de ces événements incluent :

  • un piquet de grève à Lephalale où les communautés réclameront l'annulation de la centrale électrique au charbon privée locale, Thabametsi ;
  • une exposition de photos montrant le travail des activistes anti-charbon (Lamu) ;
  • les représentants des communautés affectées par le charbonnage dénonceront les effets du charbonnage (Abuja) ;
  • ACRP tiendra au courant les preneurs de décision des réalités du changement climatique et examinera leurs plans et leur progression vers une énergie renouvelable à 100 % (Johannesbourg) ;
  • les activistes anti-charbon se mobiliseront à Bargny, plage de Ngadje, pour s'opposer au lancement de la première centrale à charbon du Sénégal.


Le mouvement Break Free en Afrique est coordonné par Greenpeace Afrique, African Climate Reality Project (ACRP), 350.org (http://350.org) et Earthlife Africa Jhb : permettre aux communautés locales de témoigner d'actes de bravoure et de se regrouper en un mouvement mondial pour l'action et la justice climatique.Le contenu de la documentation sera mis à disposition sur les plateformes de médias sociaux des organisations coordinatrices, avec notamment des extraits sonores de nos podcasts Break Free et des images haute résolution des événements locaux.CITATIONS« Le financement du développement de combustibles fossiles ne fera qu'exacerber les impacts du changement climatique. L'Afrique a une occasion de développer son secteur énergétique en utilisant une énergie propre et renouvelable. C'est le développement que les banques et les institutions financières doivent soutenir et elles doivent cesser de financer les combustibles fossiles. Il est temps de "décharbonner" l'Afrique ! » - Landry Ninteretse, chef d'équipe régional, 350.org(http://350.org) « La dépendance presque complète de l'Afrique du Sud vis-à-vis du charbon pour l'électricité exerce des conséquences graves sur l'eau. Pour protéger notre droit à de l'eau potable propre et accessible, nous devons nous libérer du charbon. Des projets irrationnels très gourmands en eau comme Thabamesti doivent être arrêtés. Il existe des alternatives efficaces au charbon mais aucune alternative à l'eau. » - Nhlanhla Sibisi, équipe de campagne pour le climat et l'énergie, Greenpeace Afrique.« La déclaration de guerre faite à mère nature est suicidaire, parce que personne ne nous permet mieux qu'elle de respirer. Les centrales électriques à charbon sont une grosse bombe à retardement, qui ne demande qu'à exploser. » - Thabo Sibeko, Programs & Education Officer, Earthlife Africa.« Avec davantage de combustibles fossiles brûlant en Afrique du Sud, nous nous attendons à des impacts croissants sur le changement climatique dans notre pays, à une échelle plus grande et à long terme. En se développant dans les régions soumises à un stress hydraulique, les centrales électriques à charbon vont saper une ressource critique dont elles ont besoin, tout en exerçant une très forte pression sur les besoins de base des communautés environnantes. » – Gillian Hamilton, Responsable de division ACRP.

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