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AHF Afrique exhorte l'OMS à accélérer sa réaction face à l’Ebola ; critique le silence de l’Union africaine

SANTÉ & ENVIRONNEMENT
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KAMPALA, Ouganda -Mercredi 16 Janvier 2019 [ AETOS Wire ]

(BUSINESS WIRE) - AIDS Healthcare Foundation (AHF), la plus grande organisation internationale dans le domaine de la lutte contre le SIDA, opérant dans 43 pays, s'est dite profondément inquiète face à la recrudescence des nouveaux cas d'Ebola dans la République démocratique du Congo, exprimant ses soucis à l'égard de la propagation de cette maladie au cas où elle s'avère incontrôlable. L'éruption du virus Ebola le 1er août 2018 reflète actuellement la deuxième maladie la plus meurtrière de l'histoire, et semble échapper à tout contrôle au milieu de l'insécurité qui règne dans le pays. Cela fait suite à l’épidémie dévastatrice de 2014 qui a coûté la vie à plus de 11000 personnes en Afrique de l’Ouest, dont deux médecins de l’AHF.

 

Le 2 janvier 2019, le nombre total des patients confirmés et probables aurait dépassé 600 personnes, avec 368 décès et 207 personnes ayant guéri de la maladie, selon la chaîne de télévision CNN.

Au centre de l'épidémie qui touche l'Ouganda et le Rwanda, le "risque est élevé" concernant sa propagation, notamment en raison des problèmes d'insécurité que connaît le pays. Ces facteurs continuent à exposer les personnels de santé à des risques énormes, à entraver les procédures de vaccination et l’interdiction de contacts.

"Hier, nos équipes opérant à Beni ont été incapables d'effectuer des travaux critiques sur le terrain, notamment des vaccinations, le traçage  des contacts et le suivi des alertes concernant l'éruption de nouveaux cas potentiels. Les manifestations lancées dans les bâtiments du gouvernement de Beni se sont propagées au centre de transit pour le traitement d'Ebola, ce qui a provoqué la crainte des personnes attendant les résultats du test Ebola et le personnel qui les soignait. Le personnel du centre s'est retiré temporairement et la plupart des cas présumés ont été transférés à un autre centre de traitement à proximité", selon un communiqué publié par l'OMS le 28 décembre 2018.

Bien qu'il y ait eu des améliorations remarquées par rapport à la réaction lancée contre l'épidémie de l'année 2014, le nombre croissant des nouveaux cas met en relief la nécessité que l'OMS, l'UA et les partenaires, y compris Merck Pharmaceuticals, multiplient leurs efforts au Congo. En outre, il est impératif que l'OMS déclare l'Ebola, une crise d'urgence internationale et l'Union africaine, dont le silence a été assourdissant, doit renforcer son leadership et tenir la région et le monde entier au courant des résultats.

"La situation au Congo est regrettable, et sert de rappel à l’épidémie de l'année 2014", a déclaré Dr. Penninah Iutung la Responsable du Bureau de l’AHF Afrique. "Plus inquiétant encore, l’Union africaine est restée muette face à la crise actuelle. Comment l'UA réagisse face aux problèmes de sécurité persistants dans le pays qui perturbent les efforts visant à contrôler l'Ebola et à l'absence d'équipements de protection individuelle (EPI) adéquats pour les travailleurs dans le domaine de la santé ? "

"Nous ne pouvons pas permettre la répétition des ravages de l'année 2014 Le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies doit être l'épicentre de la lutte contre cette maladie à la République démocratique du Congo, et tenir les pays de la région, en particulier les pays voisins, au courant des efforts déployés pour aider à la préparation aux situations d’urgence en cas de besoin", a-t-elle ajouté.

En effet, l’Union africaine, l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation mondiale de la Santé doivent intensifier leurs efforts concertés pour développer la fourniture d'équipements de protection individuelle appropriés et adéquats, mobiliser et déployer davantage d’agents dans le domaine de la santé au Congo, procurer davantage de vaccins anti-Ebola, renforcer le traçage des contacts, intervenir dans la crise sécuritaire actuelle et assurer la sécurité des travailleurs dans le domaine de la santé dans le pays et les frontières. L'OMS et l'ONU doivent protéger les hommes et les femmes travaillants pour atteindre et vacciner les personnes vivantes dans les zones éloignées, surtout en déployant des troupes, si nécessaire.

AIDS Healthcare Foundation (AHF) est la plus grande organisation internationale dans le domaine de la lutte contre le sida, elle fournit actuellement des soins et des services médicaux pour plus d'un million de personnes dans 43 pays à travers le monde dont les Etas Unis, l’Afrique, l’Amérique Latine/ Les Caraïbes, l’Asie/Pacifique et l’Europe de l’Est. Pour en savoir plus à propos de l'AHF, veuillez visiter le site suivant: www.aidshealth.org, retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/aidshealth suivez-nous  sur Twitter : @aidshealthcare et Instagram: @aidshealthcare.

Veuillez consulter la version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20190115005341/fr/

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

 

source: https://www.aetoswire.com//fr/news/ebola-ahf-afrique-exhorte-l39oms-agrave-acceacuteleacuterer-sa-reacuteaction-face-agrave-lrsquoebola-critique-le-silence-de-lrsquounion-africaine/fr