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Le collectif Taxawu Cayar est loin d’abandonner sa lutte contre l’usine de fabrique de farine et d’huile de poisson installée dans le périmètre communal. il lui est reproché de détruire l’environnement et après plusieurs marches de protestation sans gain de cause, le collectif a convoqué la justice dans son combat, à travers le dépôt d’une assignation, pour la suspension des activités de l’usine. L’affaire a été appelée hier, avant d’être renvoyée au 6 octobre prochain, pour plaidoiries.
Depuis cinq ans, le collectif Taxawu Cayar lutte contre l’implantation dans la ville d’une usine de fabrique de farine et d’huile de poisson. Même si l’usine a commencé sa production depuis 2 ans, la lutte ne faiblit toujours pas. D’ailleurs, l’affaire a été portée devant le juge des référés du tribunal de Grande Instance de Thiès, à travers une assignation allant dans le sens de la suspension des activités de l’usine. Le dossier a été appelé hier, avant qu’un renvoi au 6 octobre prochain ne soit prononcé pour plaidoiries et sur la demande des avocats de la défense, explique-t-on dans "L'As".
Le collectif Taxawu Cayar reproche à l’usine Barna Sénégal, devenue aujourd’hui Touba Protéine Marine (TPM), de détruire l’environnement dans la commune, à travers «l’odeur pestilentielle dégagée par les cheminées ». Il s’y ajoute la pollution de la nappe phréatique, du sol, avec des conséquences graves sur la santé des populations. Mais le pool d’avocats de l’usine, constitué de Me Baboucar Cissé et Me Bamar Faye, ont tourné en dérision toutes ces accusations. Pour Me Cissé, ceux qui ont engagé une procédure tendant à demander au juge des Référés du Tribunal de Grande Instance de Thiès, de suspendre les activités de la société Barna Sénégal devenue Touba Protéine Marine (TPM), n’ont pas appréhendé l’importance de cette entreprise dans la commune de Cayar.
Et pour lui, cette assemblée montre que toutes les populations de Cayar sont mobilisées derrière cette usine qui occupe une position stratégique au bénéfice des populations de la commune. Dans l’assignation qui a été servie, Me Cissé renseigne que la société est décrite comme une usine à la limite criminelle, en polluant l’atmosphère, la nappe phréatique et le sol. Et lorsqu’elle est en marche, selon toujours les pourfendeurs, personne ne peut dormir dans la ville.
En faisant une descente sur les lieux, note Me Baboucar Cissé, grande a été notre surprise de constater que l’usine était en plein fonctionnement, alors qu’aucun bruit n’était entendu. C’est parce que, dit-il, c’est une usine de haute technologie, avec du matériel de la dernière génération. Il s’y ajoute que la manifestation s’est tenue dans l’enceinte de l’usine, sans que personne ne soit gêné par une quelconque odeur. L’usine n’est même pas entourée de maisons, elle est pratiquement hors de la ville. Selon lui, il s’agit simplement d’une campagne de dénigrement qui est lancée contre cette usine et c’est comme si dans ce pays, la réussite était un pêché.
Il révèle que des photos ont été jointes au dossier par les plaignants pour faire croire que même le lac de Mbawane, qui n’a d’ailleurs rien à voir avec l’usine, est pollué. Mais d’après lui, il suffit de mettre les pieds sur place pour se rendre que ces photos ne cadrent pas du tout avec la réalité, ce qui ressemble d’ailleurs à ses yeux à une volonté de commettre du faux, pour tromper le juge, « mais cela ne passera pas ». Il indique que c’est le ministère de l’Environnement qui est compétent dans les cas d’espèce, et l’agrément a été renouvelé à la suite d’une inspection technique de renouvellement d’agrément.
« Dans le cadre du programme annuel d’inspection de renouvellement d’agrément des entreprises de pêche, mes services techniques ont procédé, le mercredi 23 février 2022, à l’inspection de votre établissement.
Il en ressort que les conditions techniques et sanitaires de production et de conservation de farine et d’huile de poisson de la société Barna Sénégal, sont satisfaisantes », note le rapport de l’inspection technique. « Qu’à cela ne tienne, nous entendons défendre de manière ferme, de manière impitoyable, la position de l’usine, parce qu’elle est utile dans cette commune et les populations l’ont manifesté à travers leur présence massive », soutient Me Baboucar Cissé.
Le collectif Taxawu Cayar reproche à l’usine Barna Sénégal, devenue aujourd’hui Touba Protéine Marine (TPM), de détruire l’environnement dans la commune, à travers «l’odeur pestilentielle dégagée par les cheminées ». Il s’y ajoute la pollution de la nappe phréatique, du sol, avec des conséquences graves sur la santé des populations. Mais le pool d’avocats de l’usine, constitué de Me Baboucar Cissé et Me Bamar Faye, ont tourné en dérision toutes ces accusations. Pour Me Cissé, ceux qui ont engagé une procédure tendant à demander au juge des Référés du Tribunal de Grande Instance de Thiès, de suspendre les activités de la société Barna Sénégal devenue Touba Protéine Marine (TPM), n’ont pas appréhendé l’importance de cette entreprise dans la commune de Cayar.
Et pour lui, cette assemblée montre que toutes les populations de Cayar sont mobilisées derrière cette usine qui occupe une position stratégique au bénéfice des populations de la commune. Dans l’assignation qui a été servie, Me Cissé renseigne que la société est décrite comme une usine à la limite criminelle, en polluant l’atmosphère, la nappe phréatique et le sol. Et lorsqu’elle est en marche, selon toujours les pourfendeurs, personne ne peut dormir dans la ville.
En faisant une descente sur les lieux, note Me Baboucar Cissé, grande a été notre surprise de constater que l’usine était en plein fonctionnement, alors qu’aucun bruit n’était entendu. C’est parce que, dit-il, c’est une usine de haute technologie, avec du matériel de la dernière génération. Il s’y ajoute que la manifestation s’est tenue dans l’enceinte de l’usine, sans que personne ne soit gêné par une quelconque odeur. L’usine n’est même pas entourée de maisons, elle est pratiquement hors de la ville. Selon lui, il s’agit simplement d’une campagne de dénigrement qui est lancée contre cette usine et c’est comme si dans ce pays, la réussite était un pêché.
Il révèle que des photos ont été jointes au dossier par les plaignants pour faire croire que même le lac de Mbawane, qui n’a d’ailleurs rien à voir avec l’usine, est pollué. Mais d’après lui, il suffit de mettre les pieds sur place pour se rendre que ces photos ne cadrent pas du tout avec la réalité, ce qui ressemble d’ailleurs à ses yeux à une volonté de commettre du faux, pour tromper le juge, « mais cela ne passera pas ». Il indique que c’est le ministère de l’Environnement qui est compétent dans les cas d’espèce, et l’agrément a été renouvelé à la suite d’une inspection technique de renouvellement d’agrément.
« Dans le cadre du programme annuel d’inspection de renouvellement d’agrément des entreprises de pêche, mes services techniques ont procédé, le mercredi 23 février 2022, à l’inspection de votre établissement.
Il en ressort que les conditions techniques et sanitaires de production et de conservation de farine et d’huile de poisson de la société Barna Sénégal, sont satisfaisantes », note le rapport de l’inspection technique. « Qu’à cela ne tienne, nous entendons défendre de manière ferme, de manière impitoyable, la position de l’usine, parce qu’elle est utile dans cette commune et les populations l’ont manifesté à travers leur présence massive », soutient Me Baboucar Cissé.