Les négociations au point mort entre l’Etat et les médecins du Sames

Parmi ces points, il y a notamment la titularisation des médecins recrutés à partir de 40 ans dans le corps des fonctionnaires, le relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans, la création du corps des praticiens hospitaliers. L’octroi d’indemnités de logement, de spécialisation avec effet rétroactif aux universitaires, aux militaires et aux contractuels, de recherche et d’exercice en zones difficiles et éloignées figure aussi parmi les revendications.

Par ailleurs, le secrétaire général du Sames a assuré que leur mot d’ordre de grève a été « très bien  suivi partout au Sénégal », sauf à l’hôpital Aristide Le Dantec qui est un Centre hospitalier universitaire. « Ceux qui y exercent sont, pour la plupart, des professeurs d’université, des maîtres-assistants et des assistants qui appartiennent au Saes, des internes et des médecins de 7ème année qui n’ont pas encore soutenu et ne sont donc pas syndiqués », a clarifié le secrétaire général du Sames.

Ce syndicat, qui compte plus de 600 membres répartis dans toutes les régions du Sénégal, entend observer une grève tous les lundis et mardis, tant que leurs doléances ne seront pas satisfaites.