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Le département de Dakar qui compte 1 million 107 mille habitants n’est doté en tout et pour tout que de 41 agents de service d’hygiène, soit un ratio d’un agent pour 27 000 âmes. Malgré sa position stratégique et l’énormité de ses missions, le service d’hygiène n’a alors que très peu de moyens pour effectuer des sorties sur le terrain. Le témoignage émane du Préfet de Dakar. C’était avant-hier lors de la cérémonie de lancement du plan départemental de lutte contre les maladies hivernales où il a invité les autres départements à emboiter le pas de Dakar.
Après la première édition l’année dernière, la brigade d’hygiène du département de Dakar a procédé avant-hier au démarrage du second plan départemental de lutte contre les maladies hivernales. Il s’agit en effet de mettre en place un dispositif de prévention contre le paludisme, les maladies hydriques et le virus Ebola. Cette dernière épidémie vient de refaire surface en Guinée. Le lancement de ce plan départemental dans les locaux de la mairie des Parcelles Assainies atteste également de l’intérêt que le maire et son équipe attachent à la prévention contre ces fléaux.
Et l’occasion a été surtout saisie par le Préfet Alioune Badara Diop qui présidait la cérémonie pour soulever les difficultés criardes que rencontre la brigade d’hygiène de Dakar. Laquelle, en dépit des moyens très réduits, n’a pas baissé les bras et a effectué plusieurs opérations sur le terrain. Selon le rapport trimestriel mis à sa disposition, 1390 domiciles ont été visités ainsi que 1200 établissements, 32 écoles et 21 daara.
En somme, 214 opérations ont été menées sur l’étendue du territoire départemental sans attendre les moyens matériels et humains selon toujours le préfet de Dakar. Qui rajoute que « l’ensemble des requêtes publiques et privées ont été satisfaites. Cela veut dire qu’il y a un travail important que le service d’hygiène est en train de mener. »
Suffisant pour le préfet d’encourager les agents d’hygiène sous la conduite Alla Ngom, chef de la sous brigade départementale à poursuivre leur engagement. Ce dernier a décliné le nouveau plan d’action pour 2014 axé principalement sur la prévention des maladies, notamment le choléra, le paludisme et la fièvre hémorragique Ebola. Trois maladies qui peuvent entrainer des besoins de prise en charge urgente. C’est pourquoi, précisera le même Alla Ngom: « ce plan s’oriente vers une approche descendante qui met en évidence le rôle de l’Etat dans la protection dans le domaine de la santé.»
C’est ce qui explique, selon le responsable du service, les cinq postulats que sont la lutte contre les stagnations permanentes des eaux entrainant le développement larvaire, l’organisation des foras dans les 19 communes d’arrondissement, les visites à domicile et autres activités offensives de prévention qui demeurent le pilier essentiel d’un système de santé.
source:http://www.sudonline.sn/dakar-lance-son-programme_a_19400.html