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Ces deux dernières années, il y a eu un plus dans la surveillance, à savoir la notification des cas, qui est l’identification des personnes vivant avec le Vih. Ce qui fait qu’entre autres innovations, les chiffres que nous avons au Sénégal sont fiables.
Le Sénégal est l’un des rares pays à avoir mis en place un programme de surveillance depuis 1989 et à le mener régulièrement. Ce qui fait que ses résultats sont naturellement toujours salués par le reste de l’Afrique où la pandémie a gagné du terrain ces dernières années, mais également par les pays occidentaux.
Le Professeur Souleymane Mboup a fait cette remarque hier à l’occasion de la présentation avec son équipe de surveillance sentinelle du Vih au Sénégal des résultats de l’étude pilote de notification électronique des cas de Vih au Sénégal. Lesquels résultats sont très encourageants, selon lui, dans la mesure où il «est l’un des pays qui ont le spectre de surveillance le plus complet et le plus régulier ; ce qui a lui a permis (d’ailleurs) de toujours connaître la situation épidémiologique du Vih/Sida».
Cette présentation des résultats de l’étude pilote de notification électronique des cas de Vih au Sénégal fait l’objet d’un atelier de quatre jours à Dakar. Une opportunité pour les participants burkinabè, camerounais, maliens, ivoiriens, mauritaniens, rwandais et congolais, de mettre l’accent sur les avantages, les efficacités budgétaires et le renforcement des valeurs d’intégration de la notification des cas de Vih dans les systèmes de surveillance existants.
Il faut dire que l’exemple du Sénégal en matière de surveillance épidémiologique a toujours fait des émules, grâce à un système des plus performants. Souvent, rappelle Pr Mboup, chef du Service de bactériologie, virologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, «il y a eu des doutes sur les résultats du Sénégal, mais nous travaillons en partenariat avec les groupes les plus réputés en la matière comme le Cdc aux Etats-Unis, qui est la référence en matière de surveillance épidémiologique».
A propos même des groupes vulnérables, Pr Mboup a indiqué qu’il «y a eu des surveillances ponctuelles sur des groupes à risques ou groupes clés, tels que les professionnels du sexe, les hommes ayant des rapports avec des hommes et même les usagers de drogue. C’est une situation d’épidémie concentrée avec une prévalence faible dans la population générale (7%), mais élevée dans ces groupes passerelles».
Pour Souleymane Mboup, qui tient à la surveillance épidémiologique comme la prunelle de ses yeux, celle-ci est importante dans la mesure où elle fournit les informations qui permettent d’adapter les stratégies mises en place dans la réponse. «Toutes les activités de prévention et de prise en charge des personnes vivant avec le Vih/Sida ont été menées sur la base de résultats de surveillance obtenues par le comité. Les méthodes de surveillance ont évolué avec d’abord les méthodes de première génération, par sites sentinelles, qui ont permis d’avoir une idée sur le Vih au Sénégal. Ensuite, il y a eu une surveillance de seconde génération, qui combine la surveillance biologique et celle des comportements pour voir s’ils sont en relation avec les différents niveaux d’infection», a expliqué Mboup, tout rassuré de savoir que «les chiffres que nous avons au Sénégal sont extrêmement fiables».
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.source:http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/33781-sida-son-taux-de-07-invariable-depuis-l%E2%80%99apparition-du-virus--pourquoi-la-pr%C3%A9valence-du-s%C3%A9n%C3%A9gal-est-fiable
SIDA - Son taux de 0,7% invariable depuis l’apparition du virus : Pourquoi la prévalence du Sénégal est fiable…
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