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Avec sa propagation fulgurante, le virus ébola sème la peur dans la communauté internationale et surtout en Afrique de l’Ouest où on compte les morts par centaines. Et le Sénégal se prépare au combat.
Avec sa gueule de monstre, Jean Marie Le Pen l’avait qualifié de «mon seigneur» pour sortir des imbécilités sur l’immigration. En réalité, ébola reste ce virus qui s’entête à porter les attributs de l’ange de la mort en Afrique de l’Ouest où on compte les décès par centaines avec l’accélération de la propagation dans plusieurs pays. L’épidémie de fièvre hémorragique a déjà fait 933 morts sur les 1 711 cas suspects, probables ou confirmés répertoriés, selon un bilan dressé le 7 août par l’Oms.
Et le taux de mortalité ne cesse de croître : 45 malades sont décédés sur la seule période du 2 au 4 août. Macabre.
Aujourd’hui, l’espace ouest-africain ressemble à un cimetière à ciel ouvert. Alors que l’impuissance se mêle à l’inexistence de centres de santé de référence. Qui est à l’abri ? Personne. Il est désormais à 6 h de vol de Washington, Djeddah, Paris et surtout à deux pas de Dakar. Cette montée de fièvre hémorragique donne aussi des sueurs froides à la communauté médicale du Sénégal. Le combat est simple : Il faut lui éviter de passer entre les mailles des frontières. Jusque-là, le Sénégal est préservé par sa poussée dans des pays transfrontaliers après avoir mis en place un cordon sanitaire au niveau des différents points transfrontaliers.
A Diaobé, little Afrique de l’Ouest, Kalifourou, Dialadiang, Aéroport de Dakar, l’alerte rouge est lancée pour affronter ce monstre froid qui a mis toute la communauté internationale sous pression. La Gambie a interdit tous les vols en provenance de la Guinée. Les pays occidentaux déconseillent à leurs citoyens les pays où ébola règne en seigneur. Mais le Sénégal a décidé de maintenir son dispositif d’alerte (voir par ailleurs). Sans autoriser la fermeture de ses frontières avec la Guinée qui constitue le foyer d’expansion du virus.
OMS : «Urgence de santé publique de portée mondiale»
Aujourd’hui, l’Oms appelle à une «réponse internationale coordonnée» face à la propagation du virus ébola, qui a fait 932 morts sur les 1 711 cas recensés, selon un bilan dressé le 6 août. Elle a annoncé qu’ébola doit être considérée comme «une urgence de santé publique de portée mondiale». «Une réponse internationale coordonnée est essentielle pour arrêter et faire reculer la propagation internationale d’ébola», insiste l’Oms. Dans son bulletin, elle souligne que l’épidémie qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest est la plus grave depuis quatre décennies. En d’autres termes, Margaret Chan, directrice de l’Oms, juge que les pays touchés «ne peuvent faire face par eux-mêmes». La Sierra Leone (286 décédés), le Liberia (282 morts), la Guinée, (363 personnes tuées), le Nigeria (7 cas identifiés, un patient est mort) et le Bénin (deux cas suspects identifiés) ne bénéficient pas du traitement au sérum Zmapp. Ça change tout.
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SOURCE:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7186-propagation-fulgurante-debola--le-senegal-met-la-blouse-de-combat