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Sénégal - Couverture sanitaire déficit en personnel qualifie dans les hôpitaux

SANTÉ & ENVIRONNEMENT
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  Les structures sanitaires de la région de Ziguinchor manquent de personnels qualifiés. A cause de l’insécurité dûe au conflit trentenaire en Casamance, certaines personnes affectées optent pour un court séjour. Pour combler ce déficit en personnel, ce sont les communautés de santé qui mettent la main à la poche pour payer le personnel contractuel. Dans ces structures sanitaires près de 50% ne sont pas payés par l’Etat. Ce qui pose un problème dans la gestion de ces structures sanitaires. L’hôpital de la paix qui sera inauguré ce vendredi n’a pas encore de chirurgien, même si le bloc opératoire est prêt.  

 

La région de Ziguinchor comptera désormais deux hôpitaux, avec l’inauguration ce vendredi de celui dénommée Hôpital de la Paix. En réalité, la région n’a pas un hôpital construit à proprement parlé pour les populations de Ziguinchor. L’hôpital régional était une antenne chirurgicale de l’armée implantée du temps de la guerre du Paigc en Guinée Bissau. C’est cette antenne qui a évolué vers un hôpital.

 

 
 
Aujourd’hui, en termes de couverture médicale, la région, en plus de ces deux hôpitaux, compte 5 centres de santé au niveau des districts  de Ziguinchor, Bignona, Djouloulou, Oussouye et Thionk Essyl. Il y a autour de ces districts près de 109 postes de santé. Avec une répartition un peu inégale : 31 postes de santé à Ziguinchor, pour l’essentiel dans la commune, 30 postes à Bignona au niveau des arrondissements de Sindian, Tangory essentiellement ; 15 postes de santé dans le district sanitaire de Thonk Essyl., 19 postes de santé dans le district sanitaire de Dioulou. Pour Oussouye, nous avons 14 postes de santé. 
 
PROBLEMES
 
Mais les problèmes dont souffrent ces structures sanitaires sont le déficit en personnels qualifiés. La crise trentenaire n’est pas pour faciliter les choses. A cause de l’insécurité qui régnait dans la région, le personnel de santé affecté Ziguinchor soit, ne regagnaient pas leur poste ou quand ils le faisaient, demandaient à repartir aussitôt. Ce qui posait un problème de certaines spécialités. L’hôpital régional de Ziguinchor était resté longtemps sans bénéficier de certaines spécialités.
 
MANQUE DE PERSONNEL QUALIFIE
 
Quant au niveau des postes de santé, ce sont les infirmiers diplômés d’Etat qui manquent dans certaines localités de la région. C’est le cas, par exemple dans le Thionk Essyl où le poste de santé de Bagaya, de Dianky n’ont pas d’infirmiers d’Etat. 
Ces postes de santé se contentent d’agents de santé, d’assistants infirmiers (les infirmiers brevetés). Ce qui limite, selon les  autorités sanitaires, les services offerts. C’est pourquoi un renforcement de capacité de ce personnel là, est indispensable
 
POUR COMBLER LE VIDE
 
Les postes de santé de la commune de Ziguinchor ne sont pas épargnés car il est difficile d’avoir à la foi un infirmier et une sage femme. Pour combler le vide, ce sont les communautés de santé qui s’engagent à payer le personnel contractuel. Ce qui constitue une lourdeur dans la gestion des structures sanitaires. C’est le même problème pour Diouloulou où les communautés de santé prennent en charge le  personnel non qualifié. Ces structures sanitaires ont un besoin réel en termes de renforcement du plateau technique, de la qualification. L’autre enjeu est de se battre pour le maintien des personnels dans les postes d’affectation. 
 
D’après les autorités sanitaires, le ministère de tutelle a fait beaucoup d’efforts ces dernières années pour maintenir les personnels qualifiés, notamment les spécialistes. Il y a un cardiologue, un Orl, chirurgien, appareil d’hémodialyse au niveau de l’hôpital régional. Il y a la promesse d’un nouveau scanner.
 
HOPITAL DE LA PAIX
 
Quant à l’hôpital de la Paix, premier hôpital construit pour les Ziguinchorois, il va offrir selon les sources médicales l’ensemble des spécialités et a l’avantage d’être un hôpital universitaire (CHR) qui sera relié à l’Université Assane Seck, avec des professeurs de rang magistral. En pneumologie, il y a le Pr Diatta, en infectiologie,  le Pr Manga. Il y a  aussi un néphrologue etc. Seulement le problème avec l’hôpital  de la paix, c’est le manque de chirurgien. En plus, 50% du personnel dans cet hôpital est contractuel et pris en charge par la municipalité.
 
PROBLEMES DE MAINTENANCE ET DE CARBURANT
 
Les structures sanitaires qui souffraient des problèmes d’évacuation, sont un peu soulagées avec la dotation en ambulances. Thionk Essyl, Ziguinchor, Oussouye, Diouloulou sont dotés. C’est Bignona qui continue à souffrir  parce que ses ambulances sont vieillissantes. 
Mais la vraie difficulté est l’entretien des véhicules et la dotation en carburant.
 
MUTUELLES DE SANTE COMME REPONSE
 
Les populations s’organisent au niveau des mutuelles de santé pour faire face aux problèmes de santé pour une région qui enregistre 20% de pauvres. Seulement, ces mutuelles sont confrontées à un problème d’adhésion. Une écrasante majorité de la population est réticente, confondant mutuelle de santé et mutuelle d’épargne. Selon Bénédic Kassoka, président de l’Union régionale des mutuelles de santé de Ziguinchor, l’on a dénombré 5531 bénéficiaires.
 
source: http://www.sudonline.sn/deficit-en-personnel-qualifie-dans-les-hopitaux_a_23217.html