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La Fao a relevé l’urgence pour le Sénégal de mettre les bouchées doubles dans ses efforts afin de mieux protéger les forêts et surtout son envi. Représentant de la Fao à la rencontre, Cheikh Gueye, assistant au représentant de ladite institution au Sénégal, a invité les autorités étatiques à prendre à bras le corps les questions liées à l’environnement, surtout les forêts.
Ces forêts qui constituent «un des principaux supports de l’agriculture. A ce titre, sa préservation est une impérieuse nécessité pour continuer à garantir à cette agriculture un environnement propice à une meilleure productivité. Dès lors nous nous devons de tout mettre en œuvre pour réduire la dégradation des terres, augmenter le couvert végétal grâce à la conservation et à la gestion durable du potentiel forestier et de la biodiversité», a dit M. Gueye qui souligne que «beaucoup a été fait, mais également beaucoup reste à faire pour consolider les acquis. Il s’agit selon lui, de conservation, de gestion et d’exploitation durable des écosystèmes forestiers en vue de répondre aux besoins locaux et nationaux des générations présentes et futures ; d’amélioration des conditions de vie des populations en zones rurales ; de pérennisation des fonctions économiques, écologiques et sociales de l’ensemble des écosystèmes forestiers du Sénégal.
«Les forêts sont, en effet, à la base de la subsistance de plus d’un milliards de personnes vivant dans un état de pauvreté extrême dans le monde entier. Elles permettent de fournir des emplois salariés à plus de 100 millions d’individus. Elles enferment plus de 80% de la biodiversité terrestre de la planète. Elles aident à protéger les bassins versants, essentiels à l’approvisionnement en eau propre de la majorité de l’humanité. Enfin, elles donnent un abri à, au moins, 1,3 milliards de personnes, soit 18% de la population mondiale. Par ailleurs, nous savons que les forêts constituent le plus grand gisement de diversité biologique terrestre dans le monde. Elles jouent aussi un rôle vital dans l’atténuation du changement climatique mondial et participent à la conservation des sols et de l’eau dans nombre d’écosystèmes fragiles», a rappelé le chargé de programme de la Fao. Il a aussi relevé les énormes défis que présente le contexte de changement climatique pour les forêts et les populations. D’où sa conviction qu’«il nous faut davantage mettre en œuvre des stratégies d’atténuation qui comprennent la réduction des émissions résultant de la déforestation, le renforcement du rôle des forêts comme puits de carbone, la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles pour la production d’énergies, entre autres».
source: http://www.seneweb.com/news/Environnement/protection-des-forets-cheikh-gueye-charg_n_150842.html