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La route tue environ 186 000 enfants chaque année à travers le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé. Au même moment, 10 millions d’enfants souffrent de traumatismes non mortels, selon L’Unicef. Au Sénégal où 350 accidents se produisent chaque année, les jeunes représentent 20% des victimes.
La route est un mouroir pour les enfants : Chaque année, 186 000 meurent dans des accidents de la circulation à travers le monde. Soit 500 morts par jour, selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms) dont les statistiques ont été dévoilées hier par Makhtar Faye, directeur exécutif de la Nouvelle prévention routière lors de la 13 éme Semaine nationale de la prévention routière.
Et les traumatismes dus aux accidents de la circulation figurent parmi les quatre premières causes de décès chez les enfants de plus de 5 ans. Evoquant une étude de l’Unicef, il informe que plus de 10 millions de chérubins souffrent aussi de traumatismes non mortels. «Ces enfants et ces jeunes victimes (de ce fléau) sont des piétons, de cyclistes, des passagers, des motocyclistes ou des passagers de moto", dit-il. Au Sénégal, renseigne Makhtar Faye, ils représentent 20% des victimes alors que le pays enregistre 350 accidents chaque année. «Nous voulons réduire la fréquence et la gravité des accidents de la circulation», a fait savoir Makhtar Faye. Il propose de mettre l’accent sur la formation et une sensibilisation massive auprès des jeunes. Le directeur exécutif de la Nouvelle prévention routière exhorte l’Etat à corser les sanctions contre les fautifs pour réglementer la circulation. «Il faut des mesures draconiennes. L’Etat doit intervenir de manière impitoyable pour mettre fin au désordre qui sévit sur les routes. Sinon, les morts seront ramassés à la pelle», met en garde le directeur de prévention routière.
La 13e édition de la Semaine nation de la prévention routière, qui a commencé ses activités de sensibilisation hier, a axé son thème sur «Les jeunes et la sécurité routière ». Le choix de cette couche de la population, explique le directeur exécutif de la Nouvelle prévention routière, se justifie par la vulnérabilité et la fragilité de cette couche sur la voie publique. «Ils manquent d’expérience et n’ont pas d’assurance», fait remarquer Makhtar Faye. La tenue de cette semaine nationale est, pour les initiateurs, un moyen de sensibiliser les enfants, les jeunes conducteurs en particulier ceux qui roulent avec les deux roues sur les risques auxquels ils sont exposés.
L’objectif est, aussi selon M. Faye, de faire un plaidoyer afin que l’Etat puisse intégrer l’éducation routière dans les programmes scolaires. "Les bons comportements s’acquièrent tôt. Il faut former les enfants dès le bas-âge pour relever le défi de la prévention routière. C’est une information précoce soutenue pour arriver demain à avoir un citoyen avec un comportement responsable», plaide M. Faye.
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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/accident-de-la-circulation-dans-le-monde-186-mille-enfants-tues-chaque-annee
Accident de la circulation dans le monde : 186 mille enfants tués chaque année
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