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La sécurisation de l’espace marin sénégalais vient de se renforcer d’un cadre juridique. La finalité est de lutter efficacement contre les pratiques criminelles en mer. Un atelier de deux jours a réuni les 2 et 3 mai à Dakar les autorités de la marine nationale, du ministère de la justice, de la douane et des forces marines françaises.
Dans un contexte fortement menacé par des pratiques délictueuses de tout genre, renforcer les moyens répréhensifs notamment dans l’espace maritime où s’exercent la pêche illicite, la piraterie, le trafic d’êtres humains, la prise d’otages, le terrorisme, les menaces écologiques et environnementales, le trafic de drogues entre autres, s’avère inéluctable.
A ce titre, un séminaire de deux jours s’est tenu à Dakar à l’intention de la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sureté maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar) les 2 et 3 mai 2015 sur le thème «L’action de l’Etat en mer: aspects juridiques et judiciaires».
L’objectif est de renforcer le cadre juridique et les ressources humaines afin de faire face aux infractions en mer.
Dans son propos d’ouverture, l’Amiral Cheikh Bara Cissokho a laissé entendre qu’en matière de sécurité, «la marine nationale sénégalaise est l’unique institution d’Etat, mettant en œuvre les moyens d’intervention en mer». De ce fait, poursuit-il, «il lui faut des pouvoirs de coercition et des capacités d’assurer le commandement et le contrôle de l’espace marine nationale». En collaboration avec les éléments des forces françaises au Sénégal, l’amiral a magnifié la haute participation de celles-ci en matière d’enseignements tirés des actions de la police en mer.
Le contre-amiral Aliou Sow, par ailleurs secrétaire général de l’Hassmar, a rappelé la nécessité de «baliser le chenal d’une navigation sécurisée». Quand au magistrat Ibra Yéro Diop, représentant le Garde des Sceaux, ministre de la justice, il a signalé que «les défis et les enjeux en terme de préventions et de limitations des risques interpellent tous les Etats et acteurs». Sous ce rapport, «des réponses globales et raisonnables internationales doivent être mises en exergue pour combattre de manière efficace ces pratiques délictueuses qui sapent les économies des Etats», a-t-il laissé entendre.
source: http://www.sudonline.sn/le-cadre-juridique-renforc%C3%89_a_24763.html