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Le Sénégal organise depuis lundi dernier, un symposium sur le thème : « prévenir l’hépatite, agir maintenant » pour marquer la journée mondiale réservée à cette maladie. A cet effet, le ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck, venue présider la cérémonie de clôture hier, mardi 28 juillet, a souligné que la maladie prend de l’ampleur à cause de l’ignorance des patients.
L’hépatite B et C sont à l’origine de la plupart des complications. Selon le ministre de la Santé et de l’action sociale, Awa Marie Coll Seck, l’hépatite virale est devenue un réel problème de santé publique. Elle s’exprimait hier, mardi 28 juillet, lors de la cérémonie de clôture de l’atelier consacré à « la prise en charge des hépatites virales B et C» et organisé par le Programme national de lutte contre cette maladie pour marquer la journée mondiale de l’hépatite.
Selon la ministre, même si le taux de prévalence est passé de 17% à 11%, soit une diminution de 6 points, il reste encore beaucoup de choses à faire. «C’est une maladie mal connue des populations. Le diagnostic se fait tardivement et entraine certaines complications » a-t-elle fait savoir. Et le représentant de l’organisation mondiale de la santé (Oms), Docteur Mamadou Ngom de renchérir : «le Sénégal est une zone de haute endémicité des hépatites virale (A, B, C, D, E, F, G). Parmi ces hépatites, les hépatites B et C sont de véritables problèmes de santé publique, compte tenu de leur prévalence, de leur pouvoir évolutif vers la cirrhose et le cancer du foie, de la morbidité et de la mortalité qui leur sont associées.»POUR UNE MEILLEURE PRIISE EN CHARGESur la question de la prise en charge de cette maladie au Sénégal, le professeur Awa Marie Coll Seck a déclaré que, comme dans beaucoup de maladies, l’hépatite ne présente pas une ligne. Toutefois, ce qui est important, selon elle, c’est que tous les malades se retrouvent dans le système sanitaire du ministère. « Avec la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna), nous sommes en train de voir comment appuyer les malades en faisant en sorte qu’il n’y ait pas de rupture de médicaments et que ces derniers puissent les avoir à moindre coût», a-t-elle renchéri.Revenant sur la prévention de la maladie, Mme le ministre a laissé entendre que, depuis une certain nombre d’années, le vaccin contre l’hépatite B est inclus dans le programme élargi de vaccination (Pev) et que très bientôt, les nouveaux nés pourront le recevoir juste après leur naissance pour faire chuter d’avantage le taux de prévalenceDu coté de l’Oms, Dr Ngom a avancé : «nous avons élaboré les premières lignes directrices sur la prévention, les soins et le traitement des hépatites B et C. Ces lignes aideront les gestionnaires de programme à planifier la mise à l’échelle des programmes de prévention et de traitement de l’hépatite B et C, et à guider les fournisseurs de soins de santé qui s’occupent des personnes soufrant d’une infection chronique par le virus de la maladie».Le Professeur Aminata Sall Diallo coordonnatrice du Programme national de lutte contre les hépatites s’est elle félicitée de la prise en charge de la maladie qui a connu des innovations. Soulignons enfin que la rencontre de deux jours (du 27 au 28 juillet) a vu la participation des médecins-chefs de régions médicales, les médecins de district, les médecins des centres d’hémodialyse et du centre de transfusion sanguine qui ont réfléchi pour un document de consensus sur la prise en charge des hépatites virales B et C au Sénégal.
source: http://www.sudonline.sn/le-senegal-peaufine-sa-strategie_a_25602.html
Prise en charge de l’hépatite B et C le Sénégal peaufine sa stratégie
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