Du côté du ministère de l’Intérieur, on rétorque que quelques cinquante demandes à traiter sont dans le circuit. Mieux, le département d’Abdoulaye Daouda Diallo va sortir un communiqué ce lundi.
Macky Sall aux responsables de son parti: "Je suis le seul maitre de l'APR et personne d'autre"
DAKARACTU;COM Selon le quotidien Waladjri, le président de la République, mais aussi président de l'Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, Macky Sall a été très clair avec les responsables de l'APR venus de Kolda.
"Pour ceux qui pensent être des responsables de grandes envergures, qu’ils sachent qu’en ma qualité de chef de l’Etat, rien ne m’échappe ; je sais ce que représente chacun. Il ne sert à rien de bomber le torse pour dire que je suis le coordonnateur de ceci ou de cela. Le seul maître dans ce parti, c’est moi. Il faut créer les conditions d’une bonne entente pour gagner les élections locales. Autrement, vous savez tout ce qui vous attend en cas d’échec.
Clé de répartition entre les modes de scrutin et démission d’un conseiller: Les deux points d’achoppement sur le Code électoral
Une commission ad-hoc composée de 50 membres repartis entre les partis politiques, l’administration, la société civile et des organismes de contrôle et de suivi des élections a restitué, samedi, ses travaux. Ces réflexions ont pour objectif de procéder à l’élaboration d’un rapport général, conforme à l’application de l’acte III de la décentralisation, en perspective des prochaines échéances électorales. Si les trois pôles politiques présents : majoritaire, opposition et non alignés, se sont mis d’accord sur la majeure partie des points soulevés, certaines questions font l’objet de désaccord. Ces points tournent essentiellement autour de la clé de répartition du quota entre liste majoritaire et liste proportionnelle pour l’élection des conseillers dans les communes et les départements. Le mode de scrutin pour les conseillers des villes constitue aussi un point de désaccord. Outre ces deux points, la déchéance du mandat de l’élu municipal à la suite de la démission d’un conseiller, ne rencontre pas non plus l’agrément de l’opposition.
OUSMANE BÂ, ANALYSTE POLITIQUE - «Il ne faut pas que le syndrome Ps et Pds puisse s’abattre sur l’Apr, les Sénégalais risquent alors de leur tourner le dos»
L'OBS - Déphasage. «La violence a toujours été présente dans les différentes formations politiques du Sénégal. Nous avions pensé en 2000 que cette violence allait s’éteindre au rythme de l’alternance démocratique, avant de nous rendre compte qu’on était toujours dans les débats de bas étage. Il faut voir si cette violence est à mettre sous le compte de la nature même des formations politiques. Nos partis politiques ont à la base un homme et non une idéologie, ce qui fait que l’appropriation se limite souvent au cercle d’élite, au directoire. Les militants ne font que suivre ces principes via le directoire. D’où le déphasage contradictoire dans les partis politiques. De plus, avec les enjeux politiques à savoir: les strapontins, les nominations et les responsabilités étatiques, les gens ont tendance à s’agripper et dans ce cas de figure, les moyens importent peu pour atteindre le but fixé.»
DES LOCALES ET DESACCORD DANS LE MODE DE SCRUTIN - Macky Sall désavoue Benoît Sambou et Cie en faveur de l’opposition
L'OBS - Dans les travaux de la revue du Code électoral, l’opposition et la majorité ne s’étant pas entendues sur le mode du scrutin ont sollicité l’arbitrage de Macky Sall. Ce dernier a donné raison à l’opposition qui a proposé que les conseillers soient élus sur la base de deux listes : une liste proportionnelle avec 55% et la liste majoritaire avec 45% dans les cinq villes majeures que sont Dakar, Guédiawaye, Thiès, Pikine et Rufisque.
BAMBEY /RETROUVAILLES DE LA FAMILLE LIBÉRALE Pape Diop renvoie la balle à…Bokk Gis Gis
Le comité directeur de la Convergence démocratique Bokk Gis Gis va statuer jeudi prochain sur l’idée de la création d’un front libéral en vue des élections locales du 29 juin 2014. Pape Diop qui présidait un meeting de mobilisation, ce jeudi 13 mars, au niveau de la localité de Gandal, dans la communauté rurale de Keur Samba, juge normale cette coalition. L’ancien président du Sénat a expliqué par ailleurs la violence qui secoue le parti au pouvoir par le cumul de poste de chef de l’Etat avec celui de président de parti.
Affrontements entre militants à Thiès : Rewmi chope le virus de l’Apr
Après l’Alliance pour la République, qui n’a pas encore fini de faire parler d’elle, c’est Rewmi qui entre dans la danse des violences. Le fief de Idrissa Seck aussi, Thiès, a été hier le siège d’affrontements entre militants lors de l’Assemblée générale départementale d’information convoquée par les responsables du parti.
Au cours de cette rencontre, qui s’est terminée en queue de poisson, le maire Maïmouna Dieng a subi une agression. Selon l’Aps, des jeunes ont fait irruption dans la salle archi comble du Cyber Campus, pour bousculer et asperger l’assistance de gaz, devant des responsables du parti déjà installés sur le présidium.
KEDOUGOU-APRES UNE LETHARGIE POLITIQUE DE DEUX ANNEES Guirassy active les Forces citoyennes
L’ancien ministre de la Communication sous Me Wade sort enfin de son mutisme. Après un break de deux ans de toute activité politique, Moustapha Guirassy revient partager avec sa base la vision qu’il a maintenant de la politique. Dimanche dernier, il a organisé un meeting pour annoncer la création de son mouvement dénommé Forces citoyennes solidaires du Sénégal (Fcss).
16 mars 2014 : Les Locales, c’était demain !
C’est ce dimanche 16 mars que les électeurs devraient aller aux urnes pour choisir leurs élus locaux. Il faudra attendre le 29 juin prochain. Si les élections ne seront pas encore reportées faute de consensus autour du Code électoral.
L’on s’était déjà habitué à l’expression Locales du «16 mars». Et nous y serons demain. Mais ce dimanche ne sera pas un jour de scrutin. Le calendrier des «républicains» est passé par là au nom de l’Acte 3 de la décentralisation, officiellement bien sûr.
CNRI - Macky Sall prendra ce qu’il jugera «bon» de l’avant-projet : Pour le M23, «tout est bon»
Muet au plus fort des critiques contre Amadou Makhtar Mbow et la Commission de réforme des institutions (Cnri), le Mouvement du 23 juin (M23) rompt le silence pour recadrer le président de la République, Macky Sall. Le coordonnateur dudit mouvement, Mamadou Mbodj, et ses camarades disent ne pas partager le point de vue du chef de l’Etat qui a annoncé, depuis la Chine, qu’il ne prendra dans ce rapport que ce qu’il jugera «bon».
Pour le porte-parole du M23, Alla Dieng, joint hier par téléphone, «tout est bon dans ce rapport. Il n’y a rien de mauvais dans ses propositions». En effet, ajoute-t-il, le travail accompli par les membres de la Cnri est «de très bonne qualité et pourrait être d’un apport inestimable pour la vitalité de notre démocratie». En conséquence, le M23 demande à Macky Sall de prendre en compte «toutes les propositions de la Commission de réforme des institutions dont les membres ne sont mus que pour l’intérêt général».