SENETOILE NEWS
média citoyen libre du Sénégal
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Espagne : Referendum du 20 mars 2016 ; Le Oui l’emporte par 237 voix.
A la rue Palermo Nº 13 siège du Consulat Général du Sénégal á Madrid ; la Décena a fini de procéder au dépouillement du referendum du 20 mars 2016 et les résultats globaux provisoires s’établissent comme suit :
Nombre d’électeurs 21643
Nombre de votants 2761
Nombre de bulletins nuls 28
Nombre de suffrages valablement exprimés 2733
Les électeurs ont adopté le projet de révision de la Constitution. Mais le fort taux d’abstention est une donne qui met un bémol à cette adhésion.
Fini le tapage pour un «Oui» ou un «Non». Ce qui est sorti des urnes hier est l’avis et la décision du Peuple qui, seul, a le dernier mot. Les premières tendances donnent vainqueur le courant du «Oui». Et en clair, les propositions de réforme du chef de l’Etat sont adoptées, en attendant la confirmation de la Cour d’appel et du Conseil constitutionnel. Se pose alors le sens du taux de participation. Il demeure évident que nombre de Sénégalais ont préféré rester chez eux. Mais pourquoi ? S’il paraît indéniable que ce référendum était un test aussi bien pour la majorité que pour l’opposition, il convient de relever que le profil de ceux qui se sont abstenus est celui d’un citoyen qui n’a su faire confiance aussi bien à celui qui a soumis son projet qu’à ceux qui ont souhaité qu’il soit rejeté.
Burgos Bureau de vote 1
Inscrits 76
Exprimes 22
Non 15
Oui 7
Murcia bureau 1
Exprimes 57
Oui 57
Non 16
Bureau 2
Exprimes 46
oui26
Non 20
Nos félicitations á notre frère Mady Cisse Ba
Dans la vieille ville le vote en faveur du Oui pourrait être lourdement hypothéqué. En tout cas, hors le camp de Mansour Faye qui appelle à voter Oui, tous les autres acteurs politiques et les membres de la société civile penchent en faveur du Non. C’est le cas de Cheikh Tidiane Gadio qui a annoncé son intention de voter et de faire voter Non lors d’un passage remarqué à Saint-Louis.
Au Sénégal, les bureaux de vote ont fermé ce dimanche soir 20 mars, après cette journée de référendum pour valider ou non le projet de révision constitutionnelle proposé par le président Macky Sall. Ce projet, en plusieurs points, propose notamment la réduction des prochains mandats présidentiels de sept à cinq ans, ainsi que de nouveaux pouvoirs pour l’Assemblée nationale. Le dépouillement a commencé, mais impossible pour le moment de donner une première tendance de ce référendum qui ne fait pas consensus. A l’école Biscuiterie de Dakar, par exemple, le « oui » et le « non » sont au coude-à-coude.
Les électeurs qui avaient des craintes sur la validité de leurs cartes d’électeur pour le référendum peuvent désormais dormir tranquillement. La Direction générale des élections du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique informent que les cartes d’électeur conformément à l’article 4 du décret n°2016 -202 du 18 février 2016 portant organisation du référendum, même arrivées à expiration demeurent valables pour le référendum.
Suite à la publication des premières tendances, la mairesse de Podor, Aissata Tall Sall a fait face à la presse. La socialiste n’a pas manqué de jeter des pierres dans le camp du « Oui ». « Je pense qu’il faut faire un double constat et un commentaire. Le premier constat c’est que nous avons vu les chiffres qui sont sortis des urnes et qui pour moi sont des chiffres surréalistes.
Les sources sont concordantes mais, puisque rien n’est encore officiel, c’est sous le coude que l’information est livrée : Khalifa Sall va être destitué de son poste de Secrétaire national à la vie du parti. C’est la sanction politique que le patron du Ps, Ousmane Tanor Dieng a décidé d’infliger au maire de Dakar à qui il est imputé la responsabilité des incidents survenus à la maison du parti samedi dernier. Cette mesure sera annoncée incessamment et elle fait suite aux poursuites judiciaires enclenchées contre des jeunes socialistes proches de Khalifa Sall dont certains ont été appréhendés par la Dic.
L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a créé un parti politique qui sera lancé au mois de mars. Il entend diriger une vaste coalition aux Législatives de 2017 et se présenter contre Macky Sall à la présidentielle de 2019.
