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Le leader du parti Pastef ne trouve rien de grave dans les propos qu'il avait tenus sur les anciens dirigeants de ce pays, de 2000 à nos jours, et qui font aujourd’hui débat. En conférence de presse hier, mardi 16 octobre, il a tenu à dénoncer la campagne de diabolisation menée contre sa personne par le pouvoir en place qui chercherait à le mettre à mal avec… Me Abdoulaye Wade. Un ancien président qui lui aurait exprimé tout son soutien, avec qui il serait en discussions suivies, en perspective de la présidentielle, et qu’il compte d’ailleurs rencontrer prochainement au Qatar.
«Ce matin, j’ai discuté plus d’une heure de temps avec le président Abdoulaye Wade. Il m’a dit, il faut dire publiquement que tu mènes un combat propre et tu as mon soutien». Ces propos sont du leader du Pastef, Ousmane Sonko qui informe avoir discuté au téléphone, le mardi 16 octobre, avec le président Abdoulaye Wade qui se trouve au Qatar. Les raisons d'une telle information livrée hier, en conférence de presse, Ousmane Sonko laisse entendre que le régime cherche à lui mettre les bâtons dans les roues. Il pointe ainsi un doigt accusateur contre le pouvoir qui, selon lui, aurait sorti la vidéo où il parle de fusiller tous ceux qui ont dirigé le pays de 2000 à ce jour, parce qu’il serait au courant «des démarches qu’il y avait pour une rencontre et des discussions avec le président Abdoulaye Wade». Donc, il estime que le régime de Macky Sall cherchait à «guillotiner» les pourparlers entamés avec le “Pape du Sopi“.
Peine perdue, selon lui. D'ailleurs, il annonce une rencontre avec Me Wade au Qatar, dans les tout prochains jours «pour mieux approfondir les discussions».
Ce faisant, il semble refuser de demander pardon, parce qu’il estime «qu’il n’y a aucune excuse à faire». D'autant plus que, selon lui, «il n'y a absolument rien de grave dans cette vidéo à regretter». Encore que, trouve-t-il, la personne contre laquelle le régime a voulu le mettre en mal ne s’est pas sentie heurtée, à savoir Me Wade. Faisant les yeux doux à Abdoulaye Wade, il a réitéré que «le meilleur président que le Sénégal a eu, c’est le président Abdoulaye Wade». Même s’il dit ne pas être d’accord avec lui sur tout, il révèle au moins que sur la question du «patriotisme, il a été le seul à avoir osé défendre l’intérêt des Sénégalais».
Donc, très déterminé à suivre sa «trajectoire politique», il pense que le but visé par ses adversaires ne sera pas atteint, d’autant plus que «les Sénégalais ont dépassé l’ère où ils pouvaient se faire manipuler facilement». Se prononçant, par ailleurs, sur le meurtre de son militant Mariama Sagna à Keur Massar, ou encore sur la visite des éléments de la gendarmerie au domicile de sa mère à Ziguinchor, le patron de Pastef/ Les patriotes soupçonne une tentative du régime de l’écarter de la course présidentielle de 2019. Par conséquent, il informe que tous ceux qui sont mêlés à cette affaire de Ziguinchor, dont certainement le gendarme Mendy qui aurait été identifié parmi ceux qui ont perpétré le forfait, ont tous reçu une citation directe et que l’audience est prévue le 7 novembre prochain à Ziguinchor. Une autre plainte sera déposée aussi sur le cas du meurtre de Mariama Sagna, annonce-t-il. L’ex-Inspecteur des Impôts et domaines a, en outre, annoncé que les 3 enfants de feu Mariama Sagna, seront considérés comme les «Pupilles de Pastef» et seront pris en charge par le parti.
PARANOÏA OU SIMPLES MESURES DE PRECAUTION
L'intégrité physique du candidat de Pastef, Ousmane Sonko, est-elle vraiment menacée ? La question mérite tout son sens, au vu0 des mesures de sécurité prises par le leader de Pastef au niveau de son siège, sis à Yoff. En tout cas, il semble le prendre très au sérieux, même s’il dit ne pas être paranoïaque, car estimant que la «peur se trouve dans l’autre camp». Hier, mardi 16 octobre, lors de la conférence de presse animé à son siège, il était obligatoire de montrer carte blanche pour entrer dans la salle où devait de tenir la rencontre. À l'entrée, il fallait se faire enregistrer sur un registre, avec présentation de sa carte de presse. Après, il y a deux préposés à la sécurité qui se chargent de contrôler, l'un les bagages des reporters, l'un la fouille corporelle. Lors de la conférence de presse, estimant que le régime est prêt à tout pour le mettre en prison avant la présidentielle, il dit craindre qu’on fasse introduire des produits illicites chez lui, pour après l’accuser. Pour sa sécurité, il informe avoir écrit au ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, pour assurer sa sécurité, comme en avait bénéficié le président Macky Sall à qui il demande d’ailleurs de ne pas faire moins que Me Wade.
SOURCE:https://www.sudonline.sn/sonko-accuse-et-deballe_a_41556.html